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1821,
24 december |
Gustave Flaubert geboren in Rouen
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1843
La
première éducation sentimentale |
L' Education sentimentale is
Flauberts belangrijkste roman geworden. De eerste versie begon
Flaubert te schrijven in 1843 in Parijs en werd voltooid in 1845 in
Rouen. Deze versie werd uitgegeven in 1914. Er komt geen papegaai in
voor. In oktober 1864 begint Flaubert aan de tweede versie van L'
Education sentimentale, die op 17 november 1869 in druk
verschijnt. Daarin komt ook al geen papegaai voor maar wel een
papegaaienstok. De gebeurtenissen die Flaubert dan beschrijft,
vonden plaats in het Parijs van het zogenaamde Juni-oproer in 1848,
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Naar de
papegaaienstok van L'Education sentimentale
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1846
Correspondance
Vertaling
uit Haat is deugd, door E. Borger, 1979

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In
het land der papegaaien
11
décembre 1846
A
Madame X.
Vendredi,
4 h. du soir,
Je
saisis bien ce que c'était pour le Grec qui n'avait que sa ville,
pour le Romain qui n'avait que Rome, pour le sauvage qu'on vient
traquer dans sa forêt, pour l'Arabe qu'on poursuit jusque sous sa
tente. Mais nous, est-ce qu'au fond nous ne nous sentons pas aussi
bien Chinois ou Anglais que Français, n'est-ce pas à l'étranger
que vont tous nos rêves? Enfant nous
désirons vivre dans le pays des perroquets et des dattes
confites, nous nous élevons avec Byron ou Virgile, nous convoitons
l'Orient dans nos jours de pluie ou bien nous désirons aller faire
fortune aux hides, ou exploiter la canne à sucre en Amérique. La
Patrie c'est la terre, c'est l'Univers, ce sont les étoiles, c'est
l'air, c'est la pensée elle-même, c'est- à-dire l’infini dans
notre poitrine, mais les querelles de peuple à peuple, de canton à
arrondissement, d'homme à homme, m'intéressent peu et ne m'amusent
que lorsque ça fait de grands tableaux avec des fonds rouges.
Aan
Louise Colet
Ik
begrijp wel wat het voor een Griek was, die alleen zijn stad had en
voor de Romein die alleen Rome had en voor de wilde, die men najaagt
tot in zijn oerwoud en voor de Arabier die men achtervolgt tot in
zijn tent. Maar wij voelen wij ons niet evenzeer Chinees, Engels en
Frans? Als kinderen willen wij in het land van
papegaaien en gekonfijte dadels wonen, wij dromen weg met
Byron of Vergilius, wij verlangen naar het Oosten op onze
regenachtige dagen of anders willen wij fortuin gaan maken in Indië
of een suikerplantage in Amerika beginnen. Het vaderland, dat is de
aarde, dat is het universum, dat zijn de sterren, dat is de lucht.
Het is het denken zelf, dat wil zeggen het oneindige in onze borst.
Maar de twisten van volk met volk, van kanton met arrondissement,
van de ene mens met de andere, interesseren me alleen wanneer zij
gepaard gaan met grootse taferelen tegen een rode achtergrond.
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1983
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1846, mei |
Flaubert schrijft de eerste versie van La
Tentation de saint Antoine
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Er zijn drie versies bekend van La Tentation
de saint Antoine - voor de citaten daaruit zie hieronder
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1847
Par les champs et par les grèves
geschreven in
1847, gepubliceerd in
1885 |
Papegaaien
als kniebeschermer
En
voyant l'église, nous comprîmes quelle opulente cité avait dû
s'agiter là. Elle est grande, droite, sans transept, portant nef et
bas-côtés et couverte d'un vaisseau en bois gris. Malgré les
écussons de ses vitraux et de ses pavés, elle est misérable
maintenant, les autels sont presque nus, pas un tableau, à peine
quelques statues de bois.
La
mort et l'abandon sont partout. Dans un coin, au-dessous d'une
magnifique fenêtre ogivale dont les baguettes enlacées forment
trois fleurs de lys découpées dans la pierre vive, nous avisâmes
cependant un groupe en bois représentant saint Michel terrassant le
Diable. Le milicien céleste est un jeune homme rehaussé en
couleurs, frise d'une perruque ébouriffée, armé de la lance de
rigueur et serré dans une cotte d'armes en écailles de poisson. Le
démon qui rampe et succombe à ses pieds est un monstre d'une belle
fantaisie: une queue de dragon se visse à son échine, sa face est
un masque aplati degrenouille; des têtes de
perroquet ferment ses genoux; des pattes de bouc s'abaissent
sous lui; ses coudes sont deux becs de vautour et ses griffes
longues, ardues et acérées, se recourbent au bout de ses doigts de
singe.
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1849
La première Tentation de Saint
Antoine |
Takken,
fluiten en papegaaien
Le
Sadhuzag:
(...)
Mes soixante-douze andouillers sont creux comme des flûtes. Je les
courbe et je les redresse... tiens! (Il fait remuer son bois en
avant et en arrière.)
Quand
je me tourne vers le vent du sud, il s'en échappe des sons qui
attirent à moi les bêtes ravies. Les serpents s'enroulent à mes
jambes, les guêpes se collent à mes narines et les
perroquets, les colombes et les ibis se tiennent perchés sur mes
rameaux... Écoute! (Il renverse son bois, d'où sort une
musique ineffable.)
Antoine:
Quels
sons! mon cœur se détache! il vibre! cette mélodie va remporter
avec elle!
Le
Sadhuzag:
Mais
quand je me tourne vers le nord et que j'incline mon bois plus
touffu qu'un bataillon de lances, il en part une voix terrible, et
les forêts tressaillent, les cascades remontent, les lotus
s'éclatent, la terre tremble et les herbes se hérissent comme la
chevelure d'un lâche... Écoute!
Goden
berijden papegaaien
(...)
(Il est plein; les Dieux l'encombrent: dieux à plusieurs têtes, à
plusieurs bras, à plusieurs pieds, rayonnants d'auréoles, et qui
semblent engourdis dans des abstractions étemelles. Des serpents
s'enroulent à leurs corps, passent entre leurs cuisses, et, se
dressant, puis se courbant, s'inclinent au-dessus d'eux, comme des
berceaux de couleur. Ils sont assis
sur des vaches, sur des tigres, sur des
perroquets, sur des gazelles, sur des trônes à triples étages.
Leurs trompes d'éléphants se balancent comme des encensoirs, leurs
yeux scintillent comme des étoiles, leurs dents bruissent comme des
glaives.)
Altijd
weer papegaaien
Assourdis
de notre vacarme, assombris par nos joies, ennuyés par nos
tristesses... nous en ayons des convulsions, des rhumatismes et des
cancers!... Y a-t-il assez longtemps que, nous traînant par le
monde, nous exhibons éternellement la même facétie! Ce
sont toujours des singes, des perroquets, des adjectifs et des
rubans, des femmes colosses et des pensées sublimes! Que de
fois nous avons regardé les étoiles, en répétant le même
refrain! et secoué la rosée d'avril et gazouillé les romances de
la fauvette! Avons-nous assez comparé les feuilles aux illusions,
les hommes à des grains de sable, les jeunes filles à des roses!
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Er zijn drie versies
van La tentation de saint Antoine - klik hier voor het
overzicht hieronder
Flaubert verwijst hier naar een gecompliceerd beeld van de goddelijke
wereld. Een wereld waarin de (Oosterse) goden papegaaien berijden. De
levensbeschouwing van de Kama's. Zie de HPM-pagina voor afbeeldingen:
Kama
|
1849
Voyage en Orient
Égypte |
Een
oude, zieke papegaai
D’Alexandrie
au Cairo:
Dimanche
matin départ sur un bateau remorqué par un petit vapeur qui ne
contient que la machine. Rives plates et mortes de la Mamuddieh; sur
le bord quelques Arabes tout nus, qui courent; de temps à autre, un
voyageur à cheval qui passe, enveloppé de blanc et trottinant sur
sa selle turque. Passagers Mme Chedutan, grande, maigre, élégante,
vêtue en grecque; son mari, médecin français au service du
vice-roi, couché sur des couvertures en bas, avec une Abyssinienne
à ses côtés qui le soigne; famille anglaise, hideuse; la
maman semblait un vieux perroquet malade (à cause de son auvent
vert ajouté à sa capote); M. Duval de Beaulieu, secrétaire
de l'ambassade belge à Constantinople; ingénieur arabe parlant
anglais et se passant de porter le soir à table.
Papegaai
met hazenpoten
Les
colonnes sont couvertes d'hiéroglyphes. Sur les colonnes on voit
une espèce d'oiseau ressemblant par le corps à un
perroquet avec des oreilles et des pattes de lièvre; il est
accroupi sur le train de derrière, dans une position animée, et
les pattes rapprochées de la tête. Comme plastique, l'ensemble du
dessin de toutes ces représentations est généralement lourd,
mastoc, décadent; les genoux, au lieu d'être perpendiculaires à
la jambe, sont rentrés en dedans, comme les miens, ce qui est laid.
|
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1850
Correspondance |
Papegaaienneus
mai,
1850
À
sa mère
II
vit avec un sale nègre dans une maison obscure. Sa famille le
redoute, et lorsqu'il lit sa tragédie, tout chez lui tremble de
silence et d'attention. II porte un nez en
perroquet, des lunettes bleues et est accusé par un
ingénieur de lui avoir volé une caisse d'habits. La canaille
française à l'étranger est magnifique et j'ajoute nombreuse.
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1852
Correspondance |
Stijl
en stem
Fevr.
1852
A
Madame X.
J'ai
toujours vu le but se reculer devant moi, d'années en années. De
progrès en progrès, que de fois je suis tombé à plat ventre au
moment où il me semblait le toucher. Je sens
pourtant que je ne dois pas mourir sans avoir fait rugir quelque
part un style comme je l'entends dans ma tête, et qui pourra bien
dominer la voix des perroquets et des cigales.
IJdelheid is een papegaai
1852.
A
Madame X.
II
y a dedans une petite phrase à mon intention et faite exprès pour
moi: « la solitude qui porte à ses deux sinistres mamelles
l'égoïsme et la vanité». Je t'assure que ça m'a fait rire;
égoïsme soit, mais vanité non. L'orgueil est une bête féroce
qui vit dans les cavernes et dans les déserts, la
vanité au contraire, comme un perroquet, saute de branche en
branche et bavarde en pleine lumière (...)
|
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1853
Correspondance |
Voor
papegaai studeren
Janvier
1853.
A
Madame X.
J'ai
demain à déjeuner un jeune homme que Bouilhet m'a amené dimanche.
Je l'avais connu enfant lorsqu'il avait sept à dix ans; son père,
magistrat inepte, en faisait un perroquet et
le poussait aux bonnes études, mais malgré tous ses soins
il n'est point devenu un crétin
(ce qui désole le père) et il a pris en goût sérieux la
littérature, il est hugotique, rouge, etc., de là désolation de
la famille, haine de tous les concitoyens, mépris du bourgeois; il
désirait depuis longtemps faire ma connaissance. Je l'ai reçu
carrément et dans tout le déshabillé franc de ma pensée; c'est
ce qu'il faut faire aux gens qui viennent nous flairer par
curiosité. S'ils sont choqués, ils ne reviennent plus, et s'ils
vous aiment c'est qu'ils vous connaissent.
Wij
zijn allemaal vogels
1853
A
Madame X.
Tu
me parais, pauvre chère amie, triste, lasse, découragée. Oh! la
vie pèse lourd sur ceux qui ont des ailes; plus les ailes sont
grandes, plus l'envergure est douloureuse. Les serins en cage
sautillent, sont joyeux, mais les aigles ont l'air sombre, parce
qu'ils brisent leurs plumes contre les barreaux; or nous
sommes tous plus ou moins aigles ou serins, perroquets ou vautours.
La dimension d'une âme peut se mesurer à sa souffrance, comme on
calcule la profondeur des fleuves à leur courant.
As-tu déjeuné, Jacko
A
Louis Bouilhet
Trouville,
23 août 1853.
Pour
aller dans la cour il faut passer par-dessus des paniers pleins de
bouteilles. Là, crache une pompe qui vous mouille les jambes. Les
deux garçons rincent des bocaux; un
perroquet répète du matin au soir: as-tu
déjeuné, Jacko? et enfin
un môme de dix ans environ, le fils de la maison, l’espoir de la
pharmacie, s'exerce à des tours de force en soulevant des poids
avec ses dents.
Ce
voyage de Trouville m'a fait repasser mon cours d'histoire intime.
J'ai beaucoup rêvassé sur ce théâtre de mes passions. Je prends
congé d'elles et pour toujours, je l'espère; me voilà à moitié
de la vie, il est temps de dire adieu aux tristesses juvéniles.
|
Gustave Flaubert
door Nadar (detail)
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1856
La tentation de
saint Antoine - 2e versie |
Takken,
fluiten en papegaaien (2)
Antoine.
Qui
donc me souffle à la figure ce parfum de sève où mon coeur défaille
?
Et
il aperçoit :
(Le
Sadhuzag grand cerf noir à la tête de boeuf, qui porte, entre les
oreilles, un buisson de cornes blanches.)
Mes
soixante-douze andouillers sont creux comme des flûtes. Je les
courbe et je les redresse... tiens !
Il
fait remuer son bois en avant et en arrière.
Quand
je me tourne vers le vent du sud, il s'en échappe des sons qui
attirent à moi les bêtes ravies. Les
serpents s'enroulent à mes jambes, les guêpes se collent à mes
narines et les perroquets, les colombes et les ibis se tiennent
perchés sur mes rameaux... écoute !
Il
renverse son bois, d'où sort une musique ineffable.
Antoine.
Quels
sons ! Mon coeur se détache ! Il vibre ! Cette mélodie va
l'emporter avec elle !
Le
Sadhuzag.
Mais
quand je me tourne vers le nord et que j'incline mon bois plus
touffu qu'un bataillon de lances, il en part une voix terrible, et
les forêts tressaillent, les cascades remontent, les lotus s'éclatent,
la terre tremble et les herbes se hérissent comme la chevelure d'un
lâche... écoute!
Il
baisse en avant ses rameaux, d'où sort une musique épouvantable.
Goden
berijden papegaaien (2)
Plus
vite! Plus vite!
Puis
l'idole de Tartarie, statue d'homme en agate verte, qui dans sa main
d'argent tient sept flèches sans plumes.
Allons
donc !
Puis
les trois cent soixante idoles des Arabes, correspondant aux jours
de l'année, qui vont grandissant de taille et diminuant.
Passez!
Passez!
Puis
l'idole des Gangarides, en maroquin jaune, assise sur ses jambes, la
tête rase, le doigt levé. Elle se déchire en pièces sous les
coups de la Mort, et l'étoupe de ses membres voltige de tous côtés.
Secouant dans ses mains les longues guides d'or qui retiennent ses
soixante-trois chevaux à crinière blanche, assis sur un trône de
cristal et sous un pavillon de perles à franges de saphir, arrive
le Gange, traînant dans un chariot d'ivoire tous ses dieux. Il a
une tête de taureau avec des cornes de bélier et sa robe claire
disparaît sous des fleurs de pipalas. Les franges du pavillon
s'entrechoquent, les crinières des chevaux frissonnent et l'immense
char, supporté par deux roues, bascule tantôt d'un côté, tantôt
de l'autre.
Il
est plein; les dieux l'encombrent: dieux à plusieurs têtes, à
plusieurs bras, à plusieurs pieds, rayonnants d'auréoles, et qui
semblent engourdis dans des abstractions éternelles. Des serpents
s'enroulent à leurs corps, passant entre leurs cuisses, et, se
dressant, puis se courbant, s'inclinent au-dessus d'eux, comme des
berceaux de couleur. Ils sont assis sur des
vaches, sur des tigres, sur des perroquets, sur des gazelles, sur
des trônes à triples étages. Leurs trompes d'éléphants se
balancent comme des encensoirs, leurs yeux scintillent comme des étoiles,
leurs dents bruissent comme des glaives.
Ils
portent, dans les mains, des roues de feu qui tournoient, des
triangles sur la poitrine, des têtes de mort autour du cou, des
palmes vertes sur les épaules. Ils pincent des harpes, chantent des
hymnes, crachent des flammes, respirent des fleurs. Des plantes
descendent de leur nez, des jets d'eau jaillissent de leurs têtes.
|
Er zijn drie versies
van La tentation de saint Antoine - klik hier voor het
overzicht hieronder
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1857
Flaubert debuteert
met Madame Bovary, dat in 1856 als feuilleton verschenen is
in Revue de Paris |
In Madame Bovary komt geen papegaai
voor. Wel heeft Emma Bovary enige tijd een hondje dat Djali heet. De
naam Djali is naar alle waarschijnlijkheid door Flaubert overgenomen
uit Notre-Dame-de-Paris van Victor Hugo. In die roman is Djali het
geitje met voorspellende gaven van Esmeralda.
De publicatie in Revue de Paris
werd door de redactie gecensureerd. Niettemin werd Flaubert
aangeklaagd op verdenking van 'outrage à la morale publique et
religieuse, et outrage aux bonnes moeurs'. Hij stond op 24 januari
1857 voor de rechter, en werd vrijgesproken.
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Zie hieronder: 1905
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Handschrift van Flaubert - manuscript van Madame Bovary; voor het complete handschrift zie: http://bovary.univ-rouen.fr/
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1862
Salammbô
Vertaling:
Andries de Rosa, 1923
1992
|
Papegaaien
op de schouder
Puis
vint la cohue des bagages, des bêtes de somme et des traînards.
Des malades gémissaient sur des dromadaires; d'autres s'appuyaient,
en boitant, sur le tronçon d'une pique. Les ivrognes emportaient
des outres, les voraces des quartiers de viande, des gâteaux, des
fruits, du beurre dans des feuilles de figuier, de la neige dans des
sacs de toile. On en voyait avec des parasols
à la main, avec des perroquets sur l'épaule. Ils se
faisaient suivre par des dogues, par des gazelles ou des panthères.
#
Daarna
kwam de drom van goederen, last- en trekdieren. Zieken kreunden op
den rug van dromedarissen; anderen weer steunden, strompelden op de
stomp van eener spies. Beschonkenen droegen leeren flesschen,
gulzigaards vleeschschonken, koeken, vruchten, boter in
vijgebladeren, sneeuw in linnen zakken. Daar waren er ook met
zonneschermen in de hand, met papegaaien op de schouder. Zij werden
gevold door doghonden, door gazellen of panters.
Kussens
van papegaaienveren
Salammbô
monta sur la terrasse de son palais, soutenue par une esclave qui
portait dans un plat de fer des charbons enflammés.
Il
y avait au milieu de la terrasse un petit lit
d'ivoire, couvert de peaux de lynx avec des coussins en plumes de
perroquet, animal fatidique consacré aux Dieux, et dans
les
quatre coins s'élevaient quatre longues cassolettes remplies de
nard, d'encens, de cinnamome et de myrrhe. L'esclave alluma les
parfums.
#
Salammbô
besteeg het terras van haar paleis, ondersteund door een slavin die
in een ijzeren schaal vlammende kolen torste. Midden
op het terras stond een klein ivoren bed bedekt met lynxhuiden en
kussens van papegaaiveren, het geheimzinnig dier den Goden gewijd,
en op de vier hoeken verhieven zich ranke vaten gevuld met
nardusolie, wierook, kaneel en myrrhe. De slavin ontstak de
reukwerken.
Papegaaientattouage
Sur
le premier, à la proue, on apercevait Giscon. Derrière lui, et
plus haute qu'un catafalque, s'élevait une caisse énorme, garnie
d'anneaux pareils à des couronnes qui pendaient. Apparaissait
ensuite la légion des Interprètes, coiffés comme des sphinx, et
portant un perroquet tatoué sur la poitrine. Des amis et des
esclaves suivaient, tous sans armes, et si nombreux qu'ils se
louchaient des épaules.
#
Op
den boeg van het eerste stond Gisco. Achter hem, en hooger dan een
praalbed, verhief zich een ontzaglijke kist van ringen voorzien die
als kransen er aan hingen. Vervolgens verscheen het legioen van de
Tolken, wier hoodtooi die van sphinxen geleek en op wier borst een
papegaai was getatoueerd. Vrienden en slaven daarachter waren allen
ongewapend en zoo veeltaliig dat zij schouder aan schouder moesten
staan.
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Collectie HPM
Andries de Rosa
|
1869
L'éducation sentimentale
Leerschool
der liefde
Vertaling
C.J. Kelk
1950
De
leerschool der liefde
Vertaling
Hans van Pinxteren
1991
|
Papegaaienstok
tussen het puin
Les
maisons étaient criblées de projectiles, et leur charpente se
montrait sous les écaillures du plâtre. Des jalousies, tenant par
un clou, pendaient comme des haillons. Les escaliers ayant croulé,
des portes s'ouvraient sur le vide. On apercevait l'intérieur des
chambres avec leurs papiers en lambeaux; des choses délicates s'y
étaient conservées, quelquefois. Frédéric observa une pendule, un
bâton de perroquet, des gravures.
#
De huizen waren
doorzeefd van projectielen en hun houtwerk kwam onder de
afschampingen van het pleister te zien. Jaloezieën, die nog aan
één spijker hielden, hingen er als vodden bij. Daar de trappen
waren ingestort, openden vele deuren op de leegte. Men zag het
interieur van de kamers met hun blauw behangsel aan flarden; soms
waren er kostelijke dingen gespaard. Frédéric
ontdekte een pendule, een papegaaienstok, gravures.
#
De
huizen waren bezaaid met kogelgaten, en het gebint ervan was
zichtbaar onder het afgebrokkeld pleister. Jaloezieën hingen,
gerafeld als lompen, nog maar aan één spijker. Waar de trappen
waren ingestort, openden de deuren in de leegte. Men zag recht de
kamers in, met het behang aan flarden; soms waren juist de kwetsbare
zaken intact gebleven. Frédéric
ontwaarde een pendule, een papegaaiestok, gravures.
|
Julian
Barnes over deze passage


|
1874
La
tentation de Saint Antoine
|
De wordingsgeschiedenis van La
tentation de saint Antoine is als volgt:
- 1846, mei - Flaubert schrijft de
eerste versie
- 1849 - Na zijn reis door Bretagne
(zie boven) werkt Flaubert weer aan zijn Tentation. Hij leest
deze versie voor aan zijn vrienden Du Camp en Bouilhet. Zij raden
hem af het verhaal te publiceren.
- 1856-1857 - Flaubert bewerkt het
manuscript; in het tijdschrift L' Artiste, onder redactie van
Théophile Gautier, verschijnen enige fragmenten.
- 1869 - Na de publikatie van L'
Education sentimentale werkt Flaubert weer aan het verhaal.
- 1870 - Flaubert voltooit het
manuscript.
- 1874 - Eerste editie van La
tentation de saint Antoine.
|
1874
Dit is de derde
en definitieve Tentation
De eerste Tentation - 1849
De tweede versie van de Tentation - 1856
|
1874
La
tentation de Saint Antoine
De
verzoeking van de heilige Antonius; vertaling door Hans
van Pinxteren
1985
|
Papegaaien
op takken
Il
distingue dans leurs enfourchures des grappes de fleurs jaunes, des
fleurs violettes et des fougères, pareilles à des plumes d'oiseaux.
Sous
les rameaux les plus bas, se montrent çà et là les cornes d'un
bubal, ou les yeux brillants d'une antilope; des
perroquets sont juchés, des papillons voltigent, des
lézards se traînent, des mouches bourdonnent; et on entend, au
milieu du silence, comme la palpitation d'une vie profonde.
#
In
de gaffels ontwaart hij trossen gele en paarse bloemen, en varens
die lijken op vogelveren.
Tussen
het onderhout verschijnen nu eens de horens van een hertebeest, dan
weer de glanzende ogen van een gazel; op de takken zitten
papegaaien, er fladderen vlinders, er kruipen hagedissen, er gonzen
vliegen; en het is of in de stilte de plosslag hoorbaar wordt van
een verborgen leven.
De
godin berijdt een papegaai
Le
chariot tiré par des cavales rouges, que conduit un cocher qui n'a
pas de jambes, promène en plein azur le maître du soleil. Le
Dieu-lune l'accompagne, dans une -litière attelée de trois
gazelles. A genoux sur le dos d'un perroquet,
la déesse de la Beauté présente à l'Amour, son fils, sa mamelle
ronde. La voici plus loin, qui saute de joie dans les
prairies. Regarde ! regarde ! Coiffée d'une mitre éblouissante,
elle court sur les blés, sur les flots, monte dans l'air, s'étale
partout!
Entre
ces Dieux siègent les Génies des vents, des planètes, des mois,
des jours, cent mille autres! et leurs aspects sont multiples, leurs
transformations rapides. En voilà un qui de poisson devient
tortue; il prend la hure d'un sanglier, la taille d'un nain.
#
In
de wagen met rode merries, gemend door een voerman zonder benen,
vaart de meester van de zon door het hemelruim. De maangod vergezelt
hem in een draagstoel, bespannen met drie gazellen.
De godin van de schoonheid knielt neer op de rug van een papegaai,
terwijl zij aan de minnegod, haar zoon, de ronde borst geeft. En
verderop zie je haar vol vreugde door de weiden dansen. Kijk dan!
Kijk! Met een fonkelende mitra op het hoofd snelt zij door het
koren, over de wateren, zij stijgt in de lucht en laat zich overal
zien.
En
tussen deze goden huizen de geesten van de winden, van de planeten,
de maanden, de dagen, en honderdduizend andere! Ze hebben talrijke
gestalten, en hun gedaantewisselingen zijn snel. Daar is er een die
van vis in schildpad verandert; hij krijgt de kop van een everzwijn,
het postuur van een dwerg.
Takken,
fluiten en papegaaien (3)
Le
Sadhuzag:
Mes
soixante-quatorze
andouillers sont creux comme des flûtes.
Quand
je me tourne vers le vent du sud, il en part des sons qui attirent
à moi les bêtes ravies. Les serpents s'enroulent à mes jambes,
les guêpes se collent dans mes narines, et les
perroquets, les colombes et les ibis s'abattent dans mes rameaux.
—
Écoute!
Il
renverse son bois, d'où s'échappe une musique ineffablement douce.
Antoine presse son cœur à deux mains. Il lui semble que cette mélodie
va emporter son âme.
Le
Sadhuzag:
Mais
quand je me tourne vers le vent du nord, mon bois plus touffu qu'un
bataillon de lances, exhale un hurlement; les forêts tressaillent,
les fleuves remontent, la gousse des fruits éclate, et les herbes
se dressent comme la chevelure d'un lâche.
—
Écoute!
#
De
Sadhuzag:
Mijn
vierenzeventig hoorntjes zijn hol als fluiten.
Als
ik mij wend naar de zuidenwind, schallen er klanken uit op die de
dieren in vervoering naar mij toelokken. De slangen kronkelen zich
rond mijn hoeven, de wespen verzamelen zich in mijn neus, en
papegaaien, duiven en ibissen strijken in mijn takken neer. –
Luister maar!
Hij
houdt zijn gewei achterover, en er stijgt een
onzegbaar zoete muziek uit op.
Antonius
drukt beide handen tegen zijn hart. Het is hem of zijn ziel door
deze melodie wordt meegevoerd.
De
Sadhuzag:
Maar
wend ik mij tot de noordenwind, dan klinkt uit maar horens, die
dichter opeenstaan dan een bataljon lansen, een luid gekrijs; de
wouden sidderen, de wateren vloeien stroomopwaarts, de vruchten
barsten uit hun schil, en het gras gaat recht overeind staan als
haren van een lafaard.
-
Luister maar!
Mensentaal
Antoine
la regarde s'enfuir.
Et
ses yeux restant levés, il aperçoit tous les oiseaux qui se
nourrissent de vent: le Gouith, l'Ahuti, l’Alphalim, le Iukneth
des montagnes de Caff, les Homaï des Arabes qui sont les âmes
d'hommes assassinés. Il entend les perroquets
proférer des paroles humaines, puis les grands palmipèdes
pélasgiens qui sanglotent comme des enfants ou ricanent comme de
vieilles femmes. Un air salin le frappe aux narines. Une plage
maintenant est devant lui.
#
Antonius
kijkt hem na.
En
nu hij zijn ogen naar boven heeft gericht, ziet hij alle vogels die
zich met de winden voeden: de Gouith, de Ahuti, de Alphalim, de
Iukneth uit het Kafgebergte, de Arabische Homaï, die de geesten van
vermoorde mensen zijn. Hij hoort papegaaien mensentaal uitslaan, en
grote Pelasgische zwemvogels snikken als kinderen of lachen als oude
vrouwen. Een zilte lucht dringt door zijn neus. Nu strekt zich een
strand voor hem uit.
|
Werkkamer van Flaubert in Croisset, 1874; kunstenaar niet bekend

Kast met Flaubert-memorabilia in Rouen. Op de kast: Loulou. Op de
tweede plank van boven, rechts, Callots gravure van de Tentation de
Saint Antoine die Flaubert onder ogen had toen hij de novelle schreef.
Foto's: HPM

De gravure van Jacques Callot
Merk op dat Flaubert het aantal hoorntjes heeft vermeerderd van 72
naar 74
|
1876
Correspondance

Vertaling
uit Haat is een deugd, door E. Borger; 1979 |
Over
Un coeur simple
Croisset,
19 juin 1876.
A
Madame Roger des Genettes.
L'
Histoire d'un cœur simple est tout bonnement le récit d'une
vie obscure, celle d'une pauvre fille de campagne, dévote mais
mystique, dévouée sans exaltation et tendre comme du pain frais.
Elle aime successivement un homme, tes enfants de sa maîtresse, un
neveu, un vieillard qu'elle soigne, puis son perroquet; quand le
perroquet est mort, elle le fait empailler, et en mourant à son
tour elle confond le perroquet avec le Saint-Esprit. Cela n'est
nullement ironique comme vous le supposez, mais au contraire très
sérieux et très triste. Je veux apitoyer, faire pleurer les âmes
sensibles, en étant une moi-même. Hélas, oui l'autre
samedi, à l'enterrement de George Sand, j'ai éclaté en sanglots,
en embrassant la petite Aurore, puis en voyant le cercueil de ma
vieille amie.
#
Aan
Mevrouw Roger de Genettes
De
Geschiedenis van een simpele ziel is doodeenvoudig het
verhaal van een nederig bestaan, dat van een boerenmeisje dat vroom
is, maar niet mystiek, toegewijd zonder exaltatie en teer als een
lammetje. Zij houdt achtereenvolgens van een man, van de kinderen
van haar meesteres,, van een neef, van een grijsaard die ze
verzorgt, en tenslotte van haar papegaai; wanneer de papegaai
gestorven is, laat ze hem opzetten en wanneer zij zelf sterft, ziet
ze haar papegaai voor de Heilige Geest aan. Het is absoluut niet
ironisch zoals u veronderstelt, maaar integendeel heel ernstig en
heel verdrietig. Ik wil bij de lezer medelijden opwekken en
gevoelige zielen tranen ontlokken, omdat ik zelf een gevoelige ziel
ben. Helaas! Ja, afgelopen zaterdag ben ik naar de begrafenis van
George Sand, terwijl ik de kleine Aurore omhelsde, in snikken
uitgebarsten, en nog een keer toen ik de kist van mijn oude vriendin
zag.
Een
opgezette papegaai
1876
A
Madame Roger des Genettes.
Mon
second conte Histoire d'un cœur simple sera fini dans quinze
jours ou trois semaines. L'idée de vous le lire m'a encouragé
pendant tout le temps de mon travail. Vous êtes un si bon auditeur!
Vous n'imaginez pas le bien profond que m'ont fait vos yeux pendant
que vous écoutiez Saint-Julien. La voilà la vraie gloire!
Cette
fois-ci on ne dira plus que je suis inhumain. Loin de là je
passerai pour un homme sensible et on aura une plus belle idée de
mon caractère. Depuis un mois j'ai sur ma table un perroquet
èmpaillé afin de peindre après la nature. Sa présence commence
à me fatiguer. N'importe! Je le garde afin de m'emplir l'âme de
perroquet. Qu'ai-je encore à
vous conter? Rien, sinon des choses anciennes.
De
papegaai is bijna af
1876
A
Guy de Maupassant.
Mon
cher ami,
Ah!
la bêtise humaine vous exaspère! et elle vous barre jusqu'à
l'Océan mais que diriez-vous, jeune homme, si vous aviez mon âge! Dans
huit or dix jours, j'aurai fini mon perroquet. Je suis impatient de
vous le lire. Tâchez de venir à Croisset avant le commencement de
septembre; vous y coucherez.
Papegaaien
bekijken
Lettre
à sa nièce Caroline
Vendredi,
6 heures, juillet 1876.
Mon
pauvre Chat,
Demain,
j'irai à Rouen pour voir des perroquets empaillés et M. le maire,
car la souscription Bouilhet revient sur l'eau.
Amazone-papegaai
Lettre
à sa nièce Caroline
Croisset,
samedi, 6 heures , juillet 1876.
Mardi,
j'ai eu à déjeuner Pouchet et Pennetier. II
y a huit jours, j'avais été au Muséum lui demander des
renseignements sur les perroquets, et actuellement j'écris devant
un
«amazone» qui se tient sur ma table, le bec un peu de côté
en me regardant
avec ses yeux de verre. Mon intention est de ramener demain
M"" Julie.
Voilà
tout, pauvre chat. Je continue à travailler
ferme. Mon Cœur simple sera fini à ton retour. Jamais je n'ai
été curieux de voir l'ensemble d'une de mes œuvres comme cette
fois-ci.
Rond
de papegaai
Lettre
à sa nièce Caroline
Jeudi,
3 heures, 3 août 1876.
Actuellement,
j'ai donc sur ma table, autour du perroquet:
le bréviaire du susdit chantre, ton paroissien, les quatre volumes
du paroissien appartenant à ton époux; de plus: l'Eucologe de
Lisieux, ayant appartenu à ton arrière-grand'- mère. Mais je
commence à tomber sur les bottes; la
fin est dure! Heureusement que je n'ai plus que six pages!
Sans
l'eau froide, je n'aurais pas été aussi vigoureux depuis deux mois.
Sais-tu que mes nuits ordinaires n'excèdent pas cinq ou six heures,
au plus, et je ne dors pas dans le jour. Emile en est esbahi.
J'ai peur de retomber à plat quand j'aurai fini.
Mais
non! il faudra se remonter le coco pour
Hérodias.
Nog
twee weken
Lettre
à sa nièce Caroline
Croisset,
lundi, 5 heures, 7 août 1876.
Moi,
je continue à hurler comme un gorille dans le silence du cabinet, et
même aujourd'hui j'ai dans le dos ou plutôt dans les poumons une
douleur qui n'a pas d'autre cause.
Et quelque jour je me ferai éclater comme un obus. On retrouvera mes
morceaux sur ma table. Mais avant tout il faut
finir ma Félicité d'une façon splendide! Dans une quinzaine
(ou peut-être avant) ce sera fait.
Quel
effort !
|

Publiciteitsfoto van Guy de Maupassant
met opdracht voor Flaubert; bron: Albert Thibaudet, Gustave
Flaubert, 1935
|
1876
Correspondance avec
George Sand
1992
|
Op
werkbezoek
A
George Sand
Lundi
soir... 1876.
J'ai
reçu ce matin votre volume, chère maître. J 'en ai deux ou trois
autres que l'on m'a prêtés depuis longtemps; je vais les expédier
et je lirai le vôtre à la fin de la semaine, pendant un petit
voyage de deux jours que je suis obligé de faire à
Pont-l'Evêque et à Honfleur pour mon Histoire d'un cœur simple,
bagatelle présentement « sur le chantier », comme dirait M.
Prudhomme. 
Het
begin van Un coeur simple
A
George Sand, lundi soir
J'ai
beaucoup travaillé dans ces derniers temps. Comme je voudrais vous
voir pour vous lire ma petite bêtise moyennâgeuse! J'ai
commencé un autre conte intitulé « Histoire d'un cœur simple ».
Mais j'ai interrompu ce travail pour faire des recherches sur l’époque
de Saint Jean-Baptiste, car je veux écrire le festin d'Hérodiade.
J'espère
avoir fini mes lectures dans une douzaine de jours, après quoi je
m'en retournerai à Croisset d'où je ne bougerai pas jusqu'à
l'hiver, — mes longues séances à la bibliothèque m'éreintent.
Cruchard est fatigué.
(...)
Vous
verrez par mon « histoire d'un cœur simple » où vous
reconnaîtrez votre influence immédiate que je ne suis pas si
entêté que vous le croyez. Je crois que la tendance morale, ou
plutôt le dessous humain de cette petite œuvre vous sera agréable!
Adieu,
chère bon maître. Amitiés aux vôtres.
Je
vous embrasse bien tendrement.
Votre
vieux
Gustave
Flaubert
|
Monsieur Prudhomme: de bekendste creatie van
Henry Monnier
|
1876, 8 juni |
George Sand overlijdt
|
|
1876
Correspondance
avec Maurice Sand |
A
Maurice Sand
3
octobre 1876
Vous
me demandez ce que je fais? Voici: cette année j'ai écrit deux
contes, et je vais en commencer un pour faire des trois un volume
que je voudrais publier au printemps.
*
A
Maurice Sand
29
août 1877
J'avais
commencé « un cœur simple » à son intention exclusive,
uniquement pour lui plaire. Elle est morte, comme j'étais au milieu
de mon œuvre. Il en est ainsi de nos
rêves.
|
'Giorgia S.' - George Sand dessiné par
Alfred de Musset
|
1877,
voorjaar |
Start van Un Coeur Simple als
feuilleton in Moniteur Universel
|
De complete Loulou-fragmenten uit Un
Coeur Simple
|
1877,
najaar |
Un Coeur Simple verschijnt in
boekvorm samen met Hérodias en La légende de Saint Julien
l'hospitalier onder de titel Trois Contes.
|
|
1877
Un Coeur Simple
|
De
papegaai en de juni-revolutie
Une
nuit, le conducteur de la malleposte annonça dans Pont-l'Evêque la
révolution de Juillet. Un sous-préfet nouveau, peu de jours après,
fut nommé : le baron de Larsonnière, ex-consul en Amérique, et qui
avait chez lui, outre sa femme, sa belle-soeur avec trois demoiselles,
assez grandes déjà. On les apercevait sur leur gazon, habillées de
blouses flottantes ; elles possédaient un
nègre et un perroquet.
Mme
Aubain eut leur visite, et ne manqua pas de la rendre. Du plus loin
qu'elles paraissaient, Félicité accourait pour la prévenir. Mais
une chose était seule capable de l'émouvoir, les lettres de son fils.
|
De
speurtocht van Julian Barnes naar de enige twee echte Loulous
Guy de
Maupassant: Hoe Flaubert Un coeur simple schreef
|
|
De neger met de papegaai
Ce
jour-là, il lui advint un grand bonheur : au moment de dîner, le
nègre de Mme de Larsonniere se présenta.tenant le perroquet dans sa
cage, avec le bâton, la chaîne et le cadenas. Un billet de la
baronne annonçait à Mme Aubain que, son mari étant élevé à une
préfecture, ils partaient le soir ; et elle la priait d'accepter cet
oiseau, comme un souvenir, et en témoignage de ses respects.
Il
occupait depuis longtemps l'imagination de Félicité, car il venait
d'Amérique ; et ce mot lui rappelait Victor, si bien qu'elle s'en
informait auprès du nègre. Une fois même elle avait dit : «C'est
madame qui serait heureuse de l'avoir ! »
Le
nègre avait redit le propos à sa maîtresse, qui, ne pouvant
l'emmener, s'en débarrassait de cette façon.
|
|
|
Loulou
Il
s'appelait Loulou. Son corps était vert, le bout de ses ailes rose,
son front bleu, et sa gorge dorée.
|
Illustratie: Adan
|
|
|
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|
Een
eenvoudige ziel
Vertaling:
Marie Koenen
1913 |
#
Hij
heette Loulou. Zijn romp was groen, de punt van zijn vleugels roset,
zijn kop blauw en zijn borst goudkleurig.
|
De Loulou-fragmenten uit de vertaling
van Marie Koenen
|
Een
eenvoudig hart
Vertaling
Hans van Pinxteren
1988 |
#
Hij
heette Loulou. Zijn lijf was groen, de tip van zijn vleugels rose,
zijn kop blauw en zijn borst goudkleurig.
|
|
|
Minder
goede eigenschappen van Loulou
Mais
il avait la fatigante manie de mordre son bâton, s'arrachait les
plumes, éparpillait ss ordures, répandait l'eau de sa baignoire :
Mme Aubain, qu'il ennuyait, le donna pour toujours à Félicité.
|
|
Ill.: Fred-Money |
Eerste
onderricht van Loulou
Elle
[Félicité] entreprit de l'instruire ; bientôt répéta :
«
Charmant garçon ! Serviteur, monsieur ! Je vous salue, Marie ! » 
|
'Je vous salue, Marie!' - Flaubert verwijst naar de woorden die de
engel des heren sprak toen hij de maagd Maria boodschapte dat zij de
moeder van de Verlosser zou worden. In goed katholiek Nederlands
meestal weergegeven als 'Ave Maria'. Een en ander geschiedde overigens
onder toeziend oog van de Heilige geest, in de christelijke symboliek
altijd weergegeven als een duif. Zie het aansluitende citaat.
Dossier
Ave Maria
Dossier
De aartsengel en de papegaai
|
|
Loulou
leert vloeken van de slagersjongen
Loulou
avait reçu du
garçon boucher une chiquenaude, s'étant permis d'enfoncer là
tête dans sa corbeille ; et depuis lors il tâchait toujours de le
pincer à travers sa chemise. Fabu menaçait de lui tordre le cou,
bien qu'il ne fût pas cruel, malgré le tatouage de ses bras et ses
gros favoris. Au contraire ! il avait plutôt du penchant pour le
perroquet, jusqu'à vouloir, par humeur joviale, lui
apprendre des jurons.
Félicité, que ces manières effrayaient, le plaça dans la cuisine.
Sa chaînette fut retirée, et il circulait par la maison.
|

Illustratie:
Auguste Leroux
Alle afbeeldingen
van Leroux voor Un coeur simple op CuBra
|
|
Hoe
Loulou geplaagd wordt
M.
Paul, un jour, eut l'imprudence de lui souffler
aux narines la fumée d'un cigare ; une autre fois que Mme
Lormeau l'agaçait du bout de son ombrelle, il en happa la virole ;
enfin, il se perdit.
|
Het
pesten van papegaaien (en ook apen) met rook en water was in de
19e eeuw een populair motief in de burgerlijke schilderkunst. Voor de
meester van dit kleine genre: Chocarne-Moreau
|
|
Wanneer
Loulou niet wil spreken
Il était placé auprès
de la porte, et plusieurs s'étonnaient qu'il ne répondit pas au nom
de Jacquot
,
puisque tous les perroquets s'appellent Jacquot. On le comparait une
dinde, à une bûche : autant de coups de poignard pour Félicité !
Etrange obstination de Loulou, ne parlant plus du moment qu'on le
regardait !
|
De papegaai in Alexandre Dumas fils' Aventures de quatre
femmes et d'un perroquet heet wèl Jacquot.
Zie de PM-pagina daarover.
|
|
Félicité
geneest Loulou
Il
devint malade, ne pouvait plus parler ni manger. C'était sous sa
langue une épaisseur, comme en ont les poules quelquefois.
Elle le guérit, en arrachant cette pellicule avec ses
ongles.
|
Julian
Barnes: 'Buffon zegt, meer ter zake, dat hij aan
epilepsie kan lijden. Flaubert wist van deze broederlijke zwakte af:
bij de aantekeningen die hij over papegaaien maakte toen hij zijn
research verrichtte voor
Un coeur simple is
een lijstje van hun ziektes - jicht, epilepsie, spruw en
zweren in de keel.'
Meer uit Flauberts papegaai van
Julian Barnes.
|
|
Een
opvallende gelijkenis
A
l'église, elle contemplait toujours le Saint-Esprit, et observa qu'il
avait quelque chose du perroquet. Sa ressemblance lui parut encore
plus manifeste sur une image
d'Epinal, représentant le baptême de Notre-Seigneur. Avec ses
ailes de pourpre et son corps d'émeraude, c'était vraiment le
portrait de Loulou.
L'ayant
acheté, elle le suspendit à la place du comte d'Artois, — de sorte
que, du même coup d'oeil, elle les voyait ensemble. Ils s'associèrent
dans sa pensée, le perroquet se trouvant sanctifié par ce rapport
avec le Saint-Esprit, qui devenait plus vivant à ses yeux et
intelligible. Le Père, pour s'énoncer, n'avait pu choisir une
colombe,
puisque ces bêtes-là n'ont pas de voix, mais plutôt un des ancêtres
de Loulou. Et Félicité priait en regardant l'image, mais de
temps à autre se tournait un peu vers l'oiseau.
|
Dossier Le
Rouge et le Perroquet
|
|
De
plotselinge dood van Loulou
Un
matin du terrible hiver de 1837, qu'elle l'avait mis devant la cheminée,
à cause du froid, elle le trouva mort, au milieu de sa cage, la tête
en bas, et les ongles dans les fils de fer. Une congestion l'avait tué,
sans doute?
|

Illustratie:
Auguste Leroux
Alle afbeeldingen
van Leroux voor Un coeur simple op CuBra
|
|
Félicité
verdenkt Fabu van moord
Elle
crut à un empoisonnement par le persil ; et, malgré
l'absence de toutes preuves, ses soupçons portèrent
sur Fabu.
|
Dode papegaai en peterselie: zie ook
Heinrich Heine en De zaak peterselie
Papegaai
en gif, zie ook: Jacquot van Dumas fils Coco
van Henri Murger
|
|
Loulou
aan het ziekbed van Félicité
Un
peu plus tard, elle [
La Simonne
] prit Loulou, et, l'approchant de Félicité :
—
Allons ! dites-lui adieu !
Bien
qu'il ne fût pas un cadavre, les vers le dévoraient ; une de ses
ailes était cassée, l'étoupe lui sortait du ventre. Mais, aveugle
à présent, elle le baisa au front et le gardait contre sa joue.
La Simonne
le reprit, pour le mettre sur le reposoir.
|

Illustratie:
Auguste Leroux
Alle afbeeldingen
van Leroux voor Un coeur simple op CuBra
|
|
Laatste
ogenblikken
Une
vapeur d'azur monta dans la chambre de Félicité. Elle avança les
narines, en la humant avec une sensualité mystique ; puis ferma les
paupières. Ses lèvres souriaient. Les mouvements de son coeur se ralentirent
un à un, plus vagues chaque fois, plus doux, comme une fontaine s'épuise,
comme un écho disparaît ; et, quand elle exhala son dernier souffle,
elle crut voir, dans les cieux entr'ouverts, un perroquet gigantesque,
planant au-dessus de sa tête.
|
|
|
|
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Vignet: R. Lelong
|
1877
Trois
Contes: La légende de Saint
Julien l’hospitalier
1934
De legende van
Sint Julianus den offervaardige
Vertaald door Jan
Poortenaar
1988
De legende van
de heilige Julianus de gastvrije
Vertaald door Hans
van Pinxteren |
Ogen
Alors
son âme s'affaissa de honte. Un pouvoir supérieur détruisait sa
force; et, pour s'en retourner chez lui, il rentra dans la forêt.
Elle
était embarrassée de hanes, et il les coupait avec son sabre quand
une fouine glissa brusquement entre ses jambes, une panthère fit un
bond par-dessus son épaule, un serpent monta en spirale autour d'un
frêne. Il y avait dans son feuillage un choucas monstrueux, qui
regardait Julien; et, çà et là, parurent entre les branches
quantité de larges étincelles, comme si le firmament eût fait
pleuvoir dans la forêt toutes ses étoiles. C'étaient
des yeux d'animaux, des chats sauvages, des écureuils, des hiboux,
des perroquets, des singes.
#
#
Nu kromp zijn hart ineen van
schaamte. Een hogere macht deed zijn krachten teniet; hij wilde terug
naar huis en liep weer het woud in.
De doorgang werd hem
versperd door lianen; en toen hij ze doorkapte met zijn sabel, glipte
er plots een steenmarter tussen zijn benen door, een panter sprong
over zijn schouder weg, een slang wond zich omhoog rond een es.
In het gebladerte zat
een reusachtige kauw naar Julianus te kijken; en verspreid tussen de
takken blonk een menigte grote vonken op, alsof het firmament al zijn
sterren in het woud had
uitgestrooid. Het waren de ogen van dieren : boskatten, eekhoorns,
uilen, papegaaien, apen.
|
Uitgave van de Wereldbibliotheek, 1934
- Vertaald, verlucht met houtgravures en gekalligrafeerd door Jan
Poortenaar

Houtsnede: Jan Poortenaar
|
1880,
8 mei |
Gustave Flaubert overlijdt in Croisset.
|
|
1880
Emile Zola
L'Enterrement de Flaubert |
La
mort de Gustave Flaubert a été pour nous tous un coup de foudre.
(...) je lus ces deux mots: «Flaubert mort.» C'était Maupassant qui
me télégraphiait ces deux mots, sans explication. Un coup de massue
en plein crâne. (...) Jusqu'au mardi, jour des obsèques, il est
resté devant moi; il me hantait, la nuit surtout; brusquement, il
arrivait au bout de toutes mes pensées, avec l'horreur froide du plus
jamais. C'était une stupeur, coupée de révoltes.
|
|
1881
Bouvard et
Pécuchet |
Eerste uitgave van het onvoltooide Bouvard
et Pécuchet. In dit werk komen geen papagaaien voor.
|
Illustraties van
Auguste Leroux voor Bouvard et Pécuchet op CuBra
|
1905
Olivier Jallu - Le
procès de madame Bovary
|
In 1905 verschijnt op kosten van de Orde
van advocaten aan de balie van Parijs een rede van Olivier Jallu. In
feite is deze toespraak een juridisch eerherstel voor Flaubert en de
roman Madame Bovary.
|
Coll.
HPM
|
1926
Souvenirs
intimes de Caroline Commanville,
la nièce de Gustave Flaubert
|
C'est
à Trouville aussi qu'il connut l'éditeur de musique Maurice
Schlesinger et sa femme. Plusieurs figures originales étaient
restées gravées dans sa mémoire de ses séjours au bord de la mer,
entre autres celle d'un vieux marin, le capitaine Barbet, et de sa
fille la Barbette, petite bossue criant toujours contre ses marmots;
celle encore du docteur Billard, du père Couillère, maire de la
commune et chez lequel on faisait
des repas qui duraient six heures.
En
écrivant Un cœur simple il s'est rappelé ces années -là. Mme
Aubin, ses deux enfants, la maison où elle demeure, tous les détails
si vrais, si sentis de cette simple histoire, sont d'une exactitude
frappante. Mme Aubin était une tante de ma grand'mère; Félicité et
son perroquet ont vécu. Dans les dernières années mon oncle avait
un charme extrême à revivre sa jeunesse. Il a écrit Un cœur
simple après la mort de sa mère. Peindre la ville où elle
était née, le foyer où elle avait joué, ses cousins, compagnons de
son enfance, c'était la retrouver, et cette douceur a contribue à
faire sortir de sa plume ses plus touchantes pages, celles peut-être
où il a laissé le plus deviner l'homme sous l'écrivain. Qu'on se
rappelle seulement cette scène entre Mme Aubin et sa servante quand
elles rangent ensemble les menus objets ayant appartenu à Virginie.
Un grand chapeau de paille noire que portait ma grand'mère éveillait
en mon oncle une émotion semblable; il prenait au clou la relique, la
considérait en silence, ses yeux s'humectaient et respectueusement il
la replaçait.
|
Caroline Hamard, later Caroline Commanville - foto die Flaubert in
zijn werkkamer had; bron: Albert Thibaudet, Gustave Flaubert,
1935

Dodenmasker van de moeder van Flaubert; bron: Albert Thibaudet, Gustave
Flaubert, 1935
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Standbeeld
van Gustave Flaubert in Rouen; foto HPM
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Flaubert-monument in Rouen
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Karikatuur
van Flaubert en Madame Bovary door A. Lernot... Un coeur compliqué
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