Inhoud Jean Baptiste Louis Gresset (1709-1777) Ver-Vert - Grafschriften - Épitaphes

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Grafschriften - Epitaphes Over het graf - Ver-Vert d' outre-tombe
J.B.L. Gresset (Franse editie 1811)

 

 

 

 

 

M*** - Latijnse vertaling - 1752

John Gilbert Cooper - Engelse vertaling - 1759

Duitse bewerking (vertaler niet bekend) - 1760

Duitse vertaling (vertaler niet bekend) - Breslau 1772

Italiaanse vertaling door Francesco Martinetti - 1776

Duitse vertaling (vertaler niet bekend) - 1779

Poolse vertaling door Tadeusz Morski - 1779

Engelse vertaling door Robert Geddes - 1793

'An officer of the army' - Engelse (Amerikaanse) prozabewerking - 1801

Italiaanse vertaling door L.A. Vincenzi - 1803

Engelse vertaling (anoniem) - 1811

Boheemse vertaling door Kinsky - 1817

Spaanse vertaling door Vicente Martinez Colomer - 1818

George Hardinge - Engelse vertaling - 1818

Engelse prozavertaling door Leigh Hunt - 1825 (1847)

Nederlandse bewerking door H. Henken - Rotterdam 184?

Engelse vertaling door M. Montagu - 1840

 

Nederlandse vertaling door Prudens van Duyse - 1843

Nederlandse vertaling door Carolus Perk - 18??

Engelse vertaling door Robert Snow - 1850

Engelse hervertelling door Mathew Markwell - 1857

Richard von Meerheimb - 1888

Stenografische editie van Emile Duployé (ca. 1900)

Illustraties van Jean Trubert; houtgravures van G. Pilliot; Editions de L'Ibis, 1945

Ver-Vert vlucht uit het klooster

 

1869

Job-Lazare (1834-19..?). J. Lazare. Roses et chardons, chansons, chansonnettes et romances.

Job-Lazare is het pseudoniem van Emile Kuhn, die burgemeester en brouwer was in Chamalières (Puy-de-Dôme)

 

VERT-VERT

 

Brisant les barreaux de ma cage,

Du couvent je me suis enfui ;

Novices et nonnes font rage

Pour me retrouver aujourd'hui.

J'entends la voix de la tourière,

Et l'escadron embéguiné,

Ému d'une sainte colère,

Me dire : As-tu bien déjeuné ?

 

Refrain

Ventrebleu, sacrebleu !

J'en ai bien assez des nonnes :

Toutes ces saintes friponnes

Ne sont pas filles de Dieu;

Plus souvent,

Plus souvent,

Que je retourne au couvent !

 

2

Je vous connais trop, mes fillettes,

Pour rester plus longtemps chez vous.

Je sais que vos blanches cornettes

Cachent bien des choses dessous.

A quoi songiez-vous, sœur Lucile,

Et que comptiez-vous sur vos doigts

Quand les moineaux, comme une Idylle,

S'ébattaient joyeux sur les toits?

 

Refrain.

 

3

On vous cloîtra, ma pauvre Claire,

Pour doter une jeune soeur;

Vous, Judith, votre tendre mère

Est belle encor ; c'est un malheur !

De noble rang, la sœur Alice,

D'un pauvre artiste éprise un jour,

Va sous la bure et le cilice

Expier son fatal amour.

 

Refrain

 

4

C'est là qu'on inventa les mouches,

Le fard et la poudre à frimas :

Combien sur leurs rigides couches

Pleurent d'inutiles appas!

C'est là qu'un jour la médisance

Vint au monde entre deux soupirs ;

C'est là que mourut l'Espérance

Sans pouvoir calmer les désirs.

 

Refrain


Ver-vert werd opgezet - Ver-Vert a été empaillé - 1838

J.-N. Blondin

Petit manuel de la pureté du langage

 


Ver-vert werd opgezet - Ver-Vert a été empaillé - 1891

Auteur onbekend / inconnu

Une tournée du Conseil de Révision

 

Dans la rue Saint-Martin, voici l'ancienne chapelle du couvent de la Visitation. La façade est italienne, à sculptures contorsionnées, à moulures tourmentées ; elle date du dix-septième siècle, en style de la plus pure Renaissance. C'est là que fut élevé Vert-Vert, le fameux perroquet dont Gresset, à vingt-quatre ans, régent de rhétorique chez les Jésuites do Nevers, raconta les aventures dans un poème spirituel et délicat. Ce badinage fit tant de bruit que Gresset, rappelé, quitta la soutane et s'enfuit à Paris, où il se maria et devint académicien.

À Nevers donc, chez les Visitandines, vivait adoré, choyé, le perroquet Vert-Vert :

Il reposait sur la boite aux agnus:

A son réveil, de la fraiche nonnette,

Libre témoin, il voyait la toilette.

(…)

Le plus joli est que la mère supérieure des Visitandines ne put obtenir de Gresset l'audition du poème que dans un tête à-tête ; mais, arrivé à ce passage ; Enfin, avant de paraître au parloir,

On doit au moins deux coups d’oeil au miroir ; un bruyant et tumultueux éclat de rire interrompit le poête. Le couvent tout entier était caché derrière une tenture.

Bertin, alors secrétaire d'Etat, fit exécuter à Sèvres quatorze tasses à café représentant les épisodes de Vert- Vert, et les offrit à Gresset.

Vert-Vert fut soigneusement empaillé; nous avons eu l'occasion de le considérer, il y a quelques années, chez Mme Manuel, boulevard Victor-Hugo, á Nevers. Il a été acquis, à la suite de la vente du mobilier de cette dame décédée, par un de nos amis, M. S..., chez qui on peut le voir.


Een dialoog met Gresset in de Elysische Velden, door E. Yvert (1878)

 

 

Voor de complete dialoog (jpg) - KLIK HIER

 


Ver-Vert begraven in de tuin van het klooster in Nevers - ooggetuigen en een plattegrond

Quoi qu'en ait dit la légende, Gresset ne résida jamais dans notre ville. Il la connut sans
doute, la traversa en prenant le chemin de Moulins, mais ce fut tout.
Cependant Ver-Vert, et donc Gresset, font désormais partie du patrimoine nivernais. Même si ce n'est qu'une légende, elle nous apporte un supplément de poésie. Plusieurs magasins dont une boutique de livres anciens bien connue des bibliophiles, ont mis son nom sur leurs enseignes. Nos édiles viennent de créer un sentier de promenade le long de la Loire en direction de Marzy, baptisé de son nom. Son image illumine les panneaux explicatifs des paysages, de la flore et de la faune de Loire, (lui qui n'a certainement jamais vu que la Seine). François Lechat, ancien élève du lycée et auteur d'une très érudite histoire des rues de Nevers (72), rapporte qu'une dame de Nevers m'a affirmé avoir vu, de ses yeux vu, la tombe de Ver-Vert dans l'enclos de l'ancien monastère des Visitandines qui fut démoli à partir de 1903 à l'exception de la chapelle baroque classée monument historique.
À l'appui de cette légende nous pouvons citer un document très officiel intitulé PLAN extrait de la brochure : LA CASERNE DE NEVERS, par MM. A. Bouveault & Victor Locquin et qui serait la Copie exacte d'une partie du plan de la VILLE DE NEVERS Terminé en 1759 (73). Or sur ce plan figure dans un angle du jardin des Visitandines, un monument légendé "P" Emplacement du tombeau de Vert-Vert. En 1759 ce tombeau figurait donc officiellement sur les plans de la ville.
Tout ce quartier a été démoli par le bombardement de 1944.
Dommage que nous ne puissions pas "annexer" son auteur à l'histoire de notre lycée.
Celui-ci, répondant (74) à des lecteurs de son poème qui lui demandaient si cette histoire était authentique, leur répondit plaisamment :
...dès que Vert-Vert est cité
Dans les archives du Parnasse
Quel incrédule aurait l'audace
D'en soupçonner la vérité.


72 François Lechat Nevers pas à pas, (Prix du Centenaire de l'Aiguillon 1980), Impr. Clerc Saint-Amand 1988,
p. 302
73 Collection personnelle. Selon une indication imprimée : L'original de ce plan se trouve au musée du
Château.
74 Voir oeuvres complètes de Gresset


Vert-Vert leeft voort, ook volgens de Journal de la Haye in 1847, waarin deze 'lezing' verscheen:

 


Opgezette Vert-Vert vaak verkocht op veilingen

Bron: Le Petit Journal 12-7-1864