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1797,
21 januari |
Joseph Méry geboren in
Marseille
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1844
Héva
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Joseph Méry - schilder onbekend
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1844
Héva
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Een
serieus gesprek
Heureusement
Klerbbs arriva pour animer la scène. On était à table vers le
milieu du jour; les convives parlaient bas. Gabriel causait avec Talaïperi
sur les avantages qu'on retirait de la coupe des bois d'érable à 1a
lune de juin; Héva causait avec sa perruche
de choses plus importantes. On entendit un galop de cheval dans
l'allée, et l'ombre d'un cavalier passa comme le vent sur la terrasse
de la maison.
De
vinger van Héva
Et
la science, sir Edward Klerbbs, où est-elle? Dit Héva en
souriant et présentant son joli doigt au bec de la perruche.
–
La science est en bon chemin, madame j'ai découvert qu'on peut aller
en dix heures de Pondichéry à Madras.
–
Avec un bon cheval ?
–
Avec un mauvais cheval... voilà la beauté de la découverte.
Parkiet Sliga: bijten als een engel
–
Non, traduite de l'indoustani sur l'original.
–
Qui n'existe pas!
–
Est-ce ma faute, madame, s'il n'existe pas? Peut- on forcer un
original à exister? Soyons raisonnable... Ah madame, je m'aperçois
que vous êtes constante: voilà
toujours Sliga, votre perruche favorite.
–
Toujours, sir Edward; elle est adorable! elle mord comme un ange.
Parkiet
Liza: strelen als een duivel
–
Tout votre peuple se porte bien dans les volières, madame?
–
J'ai perdu Liza.
–
Ah cette pauvre bête! Liza! qui chantait si bien et qui caressait
comme un démon.
–
Morte, sir Edward.
Sliga: de dood op de stok
–
Donnez-moi un plan d'attaque.
–
Vous savez combien elle aime Sliga, sa jolie perruche...
–
Qui... elle n'aime que cela...
–
Je vais la tuer sur son perchoir...
–
Pauvre bête!
–
Et quand Héva désolée demandera l'auteur de ce crime, vous direz:
C'est moi!
–
Gabriel, c'est votre dernière exigence, n'est-ce pas?
–
Oui, Klerbbs.
–
Je dirai: C'est moi!.. mais, pour ne pas mentir, je vais moi-même
tuer l'oiseau.
Et
Klerbbs fit quelques pas résolus dans la direction de la maison;
Gabriel le retint vivement.
–
Je suis content, dit-il, je tiens votre dévouement pour accompli.
Laissons vivre Sliga.
–
Avouez, Gabriel, que vous êtes aussi un peu jaloux de la perruche.
–
Je suis jaloux de tout jaloux; de la fleur qu'elle touche, de l'arbre
qu'elle regarde, du hamac qui la berce, de l'air qui l'environne, de
la brise qui joue dans ses cheveux, de l'Indri qui lutine avec elle;
jaloux de tout ce qui lui donne un sourire, une larme, un bonheur.
–
Alors, mon cher Gabriel, remerciez les tigres! Eh! que
deviendriez-vous, mon pauvre ami, si son puissant mari vivait encore? Avec un peu de raison, Gabriel, on
se
console de la jalousie de l'arbre, de la fleur, de la brise, de
l'oiseau mais un mari! un mari!.. vous seriez mort étranglé par le désespoir!
Parkiet
als inzet
bij schaakpartij
–
Quelque chose de moins, dit Héva, et qui ne soit pas si cher.
–
Me permettez-vous de faire votre jeu, madame ? dit Klerbbs.
–
Faites, sir Edward.
–
Si Gabriel perd, il vous écrira un madrigal dans cette langue française
que vous aimez tant; si vous perdez, vous lui donnerez votre perruche
qu'il aime tant.
–
Accepté! dit Héva.
–
Je vais préparer une cage pour Sliga, dit Klerbbs.
–
Oh! dit Héva, sir Edward, ne faites pas tant le fanfaron pour le
compte d'autrui... Échec au roi!
–
Déjà! dit Klerbbs; au quatrième coup, vous avez, madame, des prétentions
au mat?... C'est le coup du berger ! il n'est pas neuf!..
c'est un berger indien qui l'a inventé.
–
J'ai perdu dit Gabriel.
–
Mais c'est une surprise! dit Héva, recommençons.
–
Je ne sais pas jouer, dit Gabriel en riant; vous le voyez.
–
Alors, payez, dit Klerbbs, voici mon crayon et du papier de Chine.
Verschil
in fantasie
–
Douze tigres! quel cadeau de noces!... Au reste, ce sont les mœurs du
pays. A Paris, on vous demanderait un épagneul,
une perruche, un serin. Ici la fantaisie a
d'autres
prétentions. Fausta, la maîtresse de l'empereur Gallus, fut plus
exigeante qu'Héva: elle échangeait une caresse contre un lion.
Au bout de six mois, le préfet
d'Afrique
épuisa l'Atlas et Barca. Si cette intrigue impériale eût duré six
ans, les lions passaient l'état de sphinx; il n'y en avait plus...
Revenons à nos moutons, quel est votre plan de coup de filet pour ces
douze tigres ?
De
andere inzet
–
Oui, Gabriel, cette femme vous aime; elle vous
aime depuis le jour où elle consentit à jouer sa perruche aux échecs
contre vous. Je connais les femmes, et surtout les jeunes
veuves, lesquelles sont plus femmes encore que les autres. Héva sera
fidèle à la mémoire de son mari tant qu'il restera un point noir
sur ses vêtements. A sa première robe blanche vous l'épouserez.
–
Et ce maudit chariot embourbé qui n'avance pas! Et la nuit! la nuit
qui va tomber!
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Foto: Robert Jefferson Bingham -
collectie Musée d'Orsay - bron: Joconde
Méry - gravure naar een
foto van Carjat
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1844
La
Floride

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Ara's
achter zilveren tralies
A
ces mots, un éclat de rire, céleste et mélodieux comme le chant des
oiseaux du Bengale, retentit sous les lambris de bois d'érable, et réveilla
les oiseaux endormis, le bec sous l'aile, dans les volières à
treillis d'argent. Les bengalis, les cardinaux, les loris, les
perruches allongèrent leurs cous, en inclinant gracieusement
leurs têtes, comme pour regarder à travers les lames des persiennes
si l'aube avait lui sur les palmiers, après cet harmonieux cri d'éveil.
Les aras, au perchoir, se balançaient lourdement, et donnaient une
oeillade oblique à l'angle de la salle où riait leur jeune maîtresse,
Elmina.
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1847
La Guerre
du Nizam
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Geschilderde
maritieme heldendaden
Nous
étions à Greenwich une pléiade de désoeuvrés en train de visiter
la galerie des tableaux de marine, où les exploits du pavillon
anglais sont peints à l'huile de baleine sur
des lambeaux de voiles d'artimon et de perroquet.
Jamais plus comique musée n'excita la gaieté folle du voyageur. Le
gouvernement qui a payé ces tableaux a dèfendu expressément à
l'artiste de faire un chef-d'oeuvre, de peur que la gloire du peintre
n'éclipsât la gloire de l'amiral; et il faut être juste, le peintre
a dépassé les espérances des Mécènes britanniques.
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'perroquet' is hier, net als 'artimon' een van de zeilen van een
schip. Dit onderwerp wordt nog bestudeerd door HPM. Zie voor
veelvuldig gebruik van zulke maritieme begrippen
Alexandre Dumas père
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1850

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Ergens in
de jaren vijftig van de negentiende eeuw laat Gérard de Nerval,
wanneer hij wat geld had, cadeautjes achter aan de deur van zijn
vrienden. Arvède Barine schrijft in zijn Névrosés, in
1936, dat de één bloemen voor zijn deur aantrof, een ander een
parkiet, een derde een kreeft, en een vierde Gérard zelf omdat
het geld op was.
Met de
kennis die wij op de dag van vandaag hebben, weten wij dat de
ontvanger van de parkiet
Joseph Méry moet zijn geweest. Samen met Gérard schreef hij twee
theaterstukken: Le chariot d’enfant en L’Imagier
de Harlem ou La découverte de l’imprimerie,
en bovendien vertaalden
ze gezamenlijk een paar stukken.
Joseph Méry
vond dat de papegaai een vergissing van de natuur was die
gecorrigeerd werd door de parkiet (zie hieronder) - Le
perroquet est une erreur de la nature, erreur qui a été corrigée
par la perruche - zoals hij schreef in 1854, en publiceerde in
1862. En daarom was hij het die de parkiet van Gérard aantrof,
’s morgens voor de deur.
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Gérard de
Nerval
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1850
La comédie des
animaux: histoire naturelle en action |
Over Gérard de Nerval en een boedhistische
papegaai
Lorsque je travaillais avec mon ami Gérard de Nerval
à notre grand drame indien, le Chariot d’enfant, [1850]
joué à l'Odéon, mon célèbre collaborateur, poëte à l'excès, et
assez enclin à adopter les systèmes pythagoriciens des théogonies
de l'Inde, soutenait sérieusement que, le soir,
pendant notre travail, la perruche bouddhiste paraissait prêter une
oreille attentive aux progrès de notre traduction et à nos
controverses sur le texte original. Ce drame, en cinq actes en
vers, monté par Bocage avec un grand luxe de décors, joué
supérieurement par d'excellents artistes, entre autres M"
Laurent et Clarence, eut un immense succès de première
représentation, ce qui souvent ne prouve rien pour la question future
des recettes. Gérard de Nerval, qui ne vivait que de projets, bâtit
l'espoir d'une fortune sur le succès centenaire de notre drame; il le
méritait bien, le pauvre garçon, car il avait usé ses forces à ce
travail, et le travail, grâce à lui, méritait sans doute la fortune
de tant de mélodrames illustres et sans nom. Par malheur, la masse du
public ne seconde pas toujours un poëte dans les tentatives du
tbéâtre. Gérard, qui se disposait à partir pour le grand Orient
avec les droits d'auteur du drame indien, vit son beau rêve
s'évanouir, et cet autre exilé du soleil venait tous les matins chez
moi pour se consoler avec l'oiseau indien, qu'il honorait à l'égal
d'une divinité. Quand la perruche mourut, Gérard fut désolé, et il
courut chez tous les oiseliers de Paris pour trouver sa pareille.
Après bien des voyages, il finit par rencontrer une perruche de la
même espèce, moins belle pourtant que la défunte, mais le marchand
en demanda cinq cents francs. Somme fabuleuse! Il conçut alors une
idée qu'il caressa quinze jours jusqu'à la non-réussite. Il fit des
tentatives pour faire reprendre le Chariot d'enfant, et acheter
la perruche avec les douze pour cent des recettes, qui, cette fois,
devaient être infailliblement belles, à cause, disait-il, des
progrès énormes qu'avait faits le public dans l'intelligence des
choses de l'Inde. Le drame ne fut pas repris; on l'exhumera quelque
jour sans doute, mais cette reprise ne ressuscitera pas le pauvre
suicidé.
|
Gérard de
Nerval
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1851
La Juive
au Vatican

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Dienaars
van Justitia als opgezette papegaaien
—
Ne parlez de cela qu'à voix basse, dit prudemment Debora en regardant
autour d'elle.
—
Moi!... j'en parlerais sur les toits! Je me
soucie de tous ces sbires comme de mes perruches empaillées...
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1851 |
Samenwerking met Gérard de Nerval
|
Gérard de
Nerval
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1852-53
Trafalgar,
Tome 2: Le Transporté |
Tortelduivel,
kwartels en parkieten
Quand
elle entra dans le golfe, comme dans un lieu de refuge, son artillerie
resta
muette
et aucun bruit n'interrompit le chant des
tourterelles grises, des cailles et
des
perruches multicolores domiciliées sur les arbres voisins.
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1853
Mélodies
Poétiques

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A
une perruche multicolore
Quand
sur le perchoir de ta cage
Tu
prends un maintien soucieux,
Tu
penses sans doute au bocage
Où
tu naquis, sous d’autres cieux.
Comme
tu dois trouver étrange
Tout
le fracas que nous faisons.
Toi,
fille des déserts du Gange,
Pays
des calmes horizons!
Oui,
ta surprise est sans pareille.
Lorsqu'ouvrant
l'œil tous les matins,
Dans
Paris tu prêtes l'oreille
A
tous ses tonnerres lointains.
En
toi-même tu te recueilles,
Et
dis: Que sont-ils devenus,
Ces
murmures de larges feuilles,
Ce
chant de mes oiseaux connus?
Ces
bruits d'eaux vives sous la zone,
Que
mon soleil de feu dora?
La
cataracte qui résonne
Aux
solitudes d'Ëlora?
La
voix d'un grand fleuve, sortie
De
la nuit des gouffres béants,
Et
sur le rivage engloutie
Dans
le flot bleu des océans?
Le
miroir du lac qui se brise
Sous
l'aile et le bec du ramier?
Le
jeu matinal de la brise
Avec
la cime du palmier?
Toute
cette vague harmonie
Dont
la nature fait sa voix,
Qui
se perd sous l'ombre infinie
De
mes vallons et de mes bois?
Pauvre
oiseau, charmant cénobite,
Entre
les tiens favorisé,
Oui,
tout change quand on habite
Un
beau pays civilisé.
Ainsi,
dans ton Inde chérie,
Au
fond des bois et des vallons,
Tu
n’entends pas la voix qui crie:
Marchand
d’habits et vieux galons!
Tu
n’entends pas ces bruits de foule,
Ces
pavés que nous écrasons,
Ce
féroce omnibus qui roule
En
déracinant les maisons;
Et
les orgues de barbarie,
Avec
leurs faussets déchirants,
Orchestre
affreux qui se marie
A
la voix des ténors errants;
La
clameur d'une immense ville,
Les
échos de tous ses faubourgs;
Une
armée au pas qui défile
Avec
musique et vingt tambours;
Et,
sous un ciel qui toujours pleure
Et
chante faux sur tous les tons,
Douze
mille fiacres à l'heure
Labourant
cent mille piétons.
Oiseau,
je veux ouvrir ta cage,
Oui,
tu seras libre demain...
Non,
il est trop loin, ton bocage,
Et
tu n'en sais pas le chemin.
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1853
La
ferme de l’Orange
|
Met
vreugdegezang
Le
vieillard ouvrit une porte et entra le premier dans une salle dont le
parquet de pierre était bordé de larges ruisseaux d'eau vive et
courante: les oiseaux du vestibule suivirent
leur maître avec des chants de joie; il y avait des loris, des
bengalis, des cardinaux, des perruches, des touraccos, des serins,
tous heureux et libres, volant sur les murs comme une arabesque
vivante, et tourbillonnant au lambris en cercles radieux, comme un
mobile ornement de plafond aux mille couleurs: les deux frères
ne remarquèrent pas ce cortège ailé du vieillard; leurs regards
tombèrent et moururent sur une table où s'élevait avec une échancrure
savoureuse un monstrueux pâté de venaison, flauqué de quatre vases
de porcelaine transparente à col effilé où jaunissait un vin de
constance vieilli dans les celliers de la maison.
Op
de schouder
Maintenant,
dit John Hamlet il faut que je vous présente à ma famille. Où sont
tes sœurs, Luxton?
Je
l'ignore, mon père, répondit le fils en caressant
une perruche qui venait de se percher sur son épaule.
|
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1853
Le
Dernièr Fantôme
XVII.
Intervention de l'Amérique

|
De
wraak van vier opgezette papegaaien
—
Ah! le monstre! je lui avais demandé deux perruches, et il m'en
envoie quatre.
—
Deux de plus que votre demande! où est le tort?
—
Il m'envoie quatre perruches empaillées!.. oui, monsieur, je viens de
les recevoir à l'instant, et avec une lettre absurde.
—
Qu'y a-t-il donc dans cette lettre?
—
Rien du tout, pas un dollar! voilà pourquoi elle est absurde. M.
Macdougall s'est promené un an autour de moi, dans les coulisses du
Théâtre-Royal; il m'a fait un tort considérable, il a éloigné
deux lords et un duc timides qui m'auraient épousée... Tout Dublin
connaît cette histoire. Voyez l'avarice et l'ingratitude des hommes!
Macdougall est en Amérique, le pays où on fait de l'or, comme
ici de la popeline, et il m'envoie quatre
perruches empaillées, et quatre pages qui malheureusement ne
le sont pas; c'est un style écossais qui m'a donné les vapeurs du
pays.
—
Vous avez reçu ces nouvelles, madame, par le courrier d'aujourd'hui?
demanda de Servian d'un air soucieux.
—
Je les reçois à l'instant par le courrier du rail-road de Kingstown.
Je vais lui renvoyer ses perruches demain,
avec un épagneul
empaillé... Vous ne voulez donc pas venir un instant dans ma loge,
monsieur de Servian?.. Allons, c'est compris, vous ètes en bonne
fortune. Respect. C'est demain jour d'opéra... Comment
peut-on
s'amuser à des traîgédies! adieu. Venez me voir demain. Nous jouons
Norma. Je chante comme un ange la cavatine Charte goddess.
Adieu, Servian.
|
cockerspaniël !
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1854
Les
Nuits d'Orient, contes nocturnes
|
Gouden
noten van parkieten
Chez
le nabab Edmond, absence complète des rurales délices chantées dans
les poëmes des Jardins et de l'Homme des champs. Le piano, la romance
et le billard, ces trois distractions françaises, n'y sont pas encore
admises; on n'y entend que les gammes et le
notes d'or des perruches coloriées, filles des solitudes sans nom.
Ara's
en parkieten boven boomtoppen
Les
forêts vierges sont toujours suspectes à cause de leur virginité:
on aime à les voir peintes sur une toile, mais leur réalité matérielle
rassure peu le naufragé ou
le
voyageur. D'Elbonza hasarda quelques pas dans la forêt du rivage et
donna des signes d'inquiétude; Lilia, toujours inébranlable dans sa
fermeté, prenait un plaisir infini à voir
des vols d'aras multicolores et des perruches vertes s'élever
par-dessus la cime des arbres, à mesure que des pas humains violaient
les mystères de ce bois.
|
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1854
Le
bonnet vert
|
Hoger
dan de hoogste toren
Ce
matin, en m'éveillant, je l'ai vu qui s'entretenait avec mon voisin:
ils parlaient une langue inconnue, l'argot sans doute. A peine ai-je
fait un mouvement que le vieillard m'a regardé froidement avec ses
yeux d'un bleu pâle, en me disant: <<Eh bien! le Parisien me
dit que l'air de la montagne est bon, qu'en pensez-vous?>>
J'ai
fait un signe affirmatif.
Il
a continué: Vous avez des galions, n'est-ce pas? avec
ça le perroquet du Barberot volerait jusqu'à la grosse Tour, et plus
loin encore.
—
Oh! beaucoup plus loin, lui dis-je, et d'un autre côté surtout.
—
Oui, par le Nord-Est, c'est mieux. Vous connaissez la porte de France
?
—
Je l'ai reconnue en entrant.
|
|
1855
Joseph Méry
in: La Presse
Littéraire
|
Méry publiceert een necrologie van Nerval

|
Nerval
LEES DE
VOLLEDIGE NECROLOGIE
|
1855
Le
paradis terrestre
Préface

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Koning
van een eiland vol papegaaien: Engeland
London-Bridge!
Il ose ne pas se soucier du dôme de Saint-Paul; il s'embarque, et
devient roi d'une île délicieuse, chaude en toute saison, pleine
d'arbres, d'oiseaux et de gibier! Et moi je passe ma vie à mourir de
faim, ou à vivre d'abstinence, dans une ville
froide, pluvieuse, grise, où le gaz joue le rôle de soleil, où les
étoiles ne sont connues que de réputation, où la lune ne se montre
qu'à Drury-Lane, dans un acte d'opéra! Oh! grand Robinson d'York, je
veux faire comme toi; je m'embarquerai sur le premier vaisseau qui
partira pour le pays du soleil; je veux être
roi d'une île de chèvres, de cocotiers et de perroquets; les
parapluies me donnent le spleen, je veux voir les parasols de
Robinson.
De
afgerichte huisarts
Après
le départ de Maurice et de Bellissen, Liétor se dressa sur son lit,
et croisant les bras sur sa poitrine, il dit à Bernardin :
—
Vraiment, tu es fou de me conduire ici un
docteur que tu as dressé comme une perruche et qui va me
clouer quinze jours sur un lit, avec la diète et les potions de nénufar!
De
parkiet en de hoed
Un
jour, il jouait avec une perruche, qu'il
faisait parler et sauter sur ses défenses; je lui enlevai la perruche;
au même instant, il m'enleva mon chapeau et l'écrasa sous ses pieds,
en poussant le cri sourd des buffles quand ils écrasent un tigre dans
les cirques de Sumatra. Je battis prudemment en retraite, pour
ne pas compromettre ma tête après mon chapeau.
|
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1855
Constantinople
et la Mer Noire

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De
bovenbaas der papegaaien
Dans
la chambre intérieure, c'est-à-dire dans la première et la seconde
chambre du trésor, ont été abolies les places suivantes: celle de l’anakhtaraga
(gardien des clefs), du tschantadji (porteur de la bourse impériale),
du serghejschdi (gardien des plumes de héron), du kapanidji
(gardien de la pelisse d'État), du bûlbûldji-baschi (premier
gardien des rossignols), enfin celle du toutoutdji-baschi
(chef des gardiens des perroquets).
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1856
Un
carnaval de Paris
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Broodboom,
palmwijn en geroosterde papegaai
L'arbre
à pain de l'Océanie, naturalisé dans ces contrées et qui était
fort abondant, fournit les premiers éléments du souper. La substance
farineuse du fruit de ce végétal offre un aliment plus appétissant
que le plus beau pain; le coeur donne une liqueur blanche qui peut
servir de boisson.
Un
chou palmiste, un perroquet rôti, le
vin du palmiste, préférable à celui du cocotier, donnèrent à ce
repas une saveur et un attrait qui rappelaient à l'hôte du nègre
les plus douces habitudes de ses longues navigations.
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Perroquet
à la carte
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1858
Les
deux Frontins, Comédie en vers
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Slapend
rijk worden (sterven op een papegaaienstok)
Arthur
Mon
oncle, vous savez que nous sommes de ceux
Qui
naquirent avec un bras droit paresseux
Et
l'appétit actif... vertus dont je me vante:
Jugez
de ma colère et de mon épouvante.
Quand
d'un bienfait pareil je me vis menacé!
Quinze
francs!.. la famine et le travail forcé!
Alors,
toujours épris de ma chère habitude,
Je
me congédiai moi-même de l’étude
Pour
trouver dans Paris un maître obéissant,
Le
bénéfice large, et lé travail absent.
Frontin
Le
valet du moment: frac noir, cravate blanche;
Habillé
tous les jours comme on l'est le dimanche;
Faisant
la phrase avec tous les airs du bon ton;
Perruche
redisant les mots d'un feuilleton;
C'est
parfait ! Tu vivras, les deux mains dans ta poche.
Avec
l'esprit donné par quatre ans de bazoche.
Et
si quelque faux pas jamais ne te fait choir,
Tu
peux, riche rentier, mourir sur ton perchoir.
Arthur
C'est
mon ambition.
Frontin
Mais
tu descends !
Arthur
Je
monte !
Je
gagne mille francs, table et loyer; le compte
Est
assez clair je crois.
|
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1859
Monsieur
Auguste

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...en
gaf haar parkiet een brokje suiker
—
Oui, dit Lebreton en riant, à cause de la sérénade... et puis à
cause de... c'est une galanterie espagnole... vous savez ce que je
veux dire...
Mme
de Gérenty garda le silence, et donna un
morceau de sucre à sa perruche.
—
Au reste, ajouta M. Lebreton, ce sera demain le secret de tout le
monde.
—
Vous mariez donc cette belle enfant? dit le colonel pour ramasser la
conversation qui tombait.
|
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1860
Conspiration
au Louvre

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De vogelkoopman bij het Louvre
Cependant
les oisifs, les passants et les curieux jetaient les bases d'un
rassemblement énorme, et on disait dans les groupes, avec cette
assurance qu'on ne trouve que chez le public, qu'un grand complot
venait d'être découvert, et que les nouveaux Catilina devaient
incendier le Louvre avec des fusées à
la Congrève
et une machine infernale à vapeur. Les femmes frémissaient en
serrant leurs petits enfants dans
leurs bras, et l'oiselier qui vend des
perruches devant le Louvre ôta les aras de leurs perchoirs, par
mesure de précaution, et ferma son magasin.
Papegaaienverenhoedje
dwingt respect af
C'est
au grand bazar d'Alger que madame Michel acheta sa première toilette
de mariée: une robe de crêpé chinois, accusant la vérité dans
tous ses plis et sur toutes ses coutures; un fichu avec deux petites
ailes de gaze, et un chapeau de plumes de
perruches avec une plume de colombe brochant sur le vert; c'est
le signe distinctif des femmes mariées: il invite au respect.
|
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1860
Contes
et nouvelles
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Apen-
en papegaaiengeluiden - overweldigend drama van stilte
Le
soleil d'Afrique incendiait le zénith; les arbres ne respiraient pas;
les rivières étaient chaudes; les lions dormaient dans les grottes
du mont voisin. On n'entendait d'autre bruit
que les sifllements des perruches multicolores et les éclats de rire
des singes, comme s'il y avait eu dans cette solitude des spectateurs
bourgeois critiquant ce magnifique drame du silence, joué par le soleil,
l’Afrique et Dieu.
Papegaaien
wachten geduldig af
Les
singes persécuteurs ne donnèrent pas dans le piège: ils se divisèrent
en deux bandes, pour harceler les deux amants, même après le divorce,
et le concert de huées stridentes qui s'éleva
sur deux points opposés fut répété avec une verve inextinguible
par des milliers de perroquets moqueurs, qui prennent les arbres
d'Afrique pour leurs perchoirs naturels, en attendant qu’on leur
demande, dans les villes, s’ils ont déjeuné.
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Méry refereert hier subtiel aan de standaardfrase die papegaaien in
Frankrijk wordt aangeleerd: 'As-tu déjeuné, [naam van de papegaai]?'
Meestal is de NAAM Jacquot. HPM zal in de toekomst daarvan een
overzicht publiceren. Bijdragen hierover zijn uiteraard welkom.
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1862
La Comédie des animaux, histoire naturelle en
action, 1862
|
Le
perroquet est une erreur de la nature, erreur qui a été corrigée
par la
perruche.
Nous
parlerons un jour de la perruche multicolore, la plus belle fleur
vivante
de
l'Inde. Aujourd'hui, il s'agit de la perruche verte, cet oiseau à
collier qui
a
le don de la parole comme le perroquet, et n'en abuse pas pour pousser
des
cris
intolérables, dignes d'un ténor applaudi.
Il
est triste de le dire, mais la vérité avant tout : si les perroquets
et les
perruches
se trouvent à leur aise dans la société des hommes ; s'ils les
regardent
comme de vieilles connaissances ; s'ils leur demandent l'aumône du
déjeuner
avec un ton de voix si mielleux, c'est que la nature a destiné ces
oiseaux
à vivre dans la société des quadrumanes. Sans éducation première,
tout
animal
aime ou redoute ce que ses instincts lui conseillent d'affectionner ou
de
craindre.
Les perroquets et les perruches sont les parasites des singes ; ils
volent
sans cesse autour des arbres où ces histrions des bois brisent les
écorces
des fruits, dévastent l'arbre à pain, cassent les noix de coco ; ces
oiseaux
parleurs, dont le bec est trop faible pour un pareil travail,
ramassent
les
miettes du festin, et, instruits à l'école oratoire des singes, ils
les
remercient
en imitant leurs cris, et leur disent, comme ils peuvent, qu'ils ont
très
bien déjeuné.
Ainsi,
le bon accueil que ces oiseaux font à l'homme n'est pas très
flatteur
pour
le genre humain. Il est vrai de dire aussi qu'une perruche ne peut
avoir
dans
l'oeil cette délicatesse de goût qui fait distinguer un vieux faune
de
l'Apollon
du Belvédère. Peut-être encore l'oiseau reconnaît que l'homme est
plus
beau
que le singe ; raison de plus alors pour lui de rechercher sa société
avec
plus
de plaisir. Ce qu'il y a de positif, c'est que les oiseaux qui n'ont
pas
besoin
des singes pour vivre avec luxe, sont très timides et redoutent
l'homme
comme
un vautour aptère, c'est-à-dire non ailé.
Les
perroquets et les perruches ont, dans les bois, les moeurs gourmandes
que
nous
leur connaissons dans les villes, sur leurs perchoirs. Ils ne se
contentent
pas
du repas frugal de la graine ; ils convoitent tout ; ils s'agitent
devant
toutes
les friandises ; ils demandent à goûter chaque plat qui passe sur
une
table
; ils aiment, par gourmandise inassouvie, tout ce que l'homme paraît
aimer.
Dans la vie libre des forêts indiennes, ces oiseaux ont sans doute
des
appétits
plus voraces ; leur bec peut bien travailler une canne à sucre ou
égrener
un épi de riz, mais la diversité dans les plats est leur passion
dominante
; ils sont alors obligés à suivre, d'arbre en arbre, des quadrumanes
aussi
gourmands qu'eux et plus habiles à varier le festin.
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Frontispiece, titelpagina en
illustratie van de eerste editie (1862) - ill. door Morin
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1862
La
comédie des animaux: histoire naturelle en action
- Le savant et le crocodile
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Het
verschil tussen Tantalus en Robinson Crusoë
Comment
boire? L'infortuné Tantale voyait à ses pieds un large fleuve, et il
mourait de soif. Le Nil avait des murmures ironiques; il se contentait
de rafraîchir l'air, et il ne donnait pas une goutte d'eau à la lèvre
aride du malheureux bloqué. En se comparant à son compatriote
Robinson Crusoé, il conclut que tout l'avantage de la position était
à ce dernier. En effet, Robinson passa une
nuit sur un arbre, mais il descendit le lendemain; il tua des
perroquets, en fit des fricassées de poulet; il but de l'eau
claire et du rhum; il se promena sous un parasol; il se bâtit un gîte;
il ne rencontra aucun crocodile, et découvrit un Vendredi. Heureux
Robinson! disait à voix basse le savant; heureux insulaire! Roi et
sujet à la fois! et cet ingrat osait se plaindre!... Je voudrais bien
le voir à ma place sur ce palmier!
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Robinson
Crusoë
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1862
Les
damnés de l’Inde

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Gouden
toonladders
Tout
à coup les perruches multicolores qui se balançaient aux perchoirs
de la salle commune firent éclater une gerbe de gammes d'or, comme si
le soleil se fût levé une heure plus tard que de coutume. Paul
entra tout ému et vit rayonner dans l'ombre ménagée par les
persiennes un astre nouveau inconnu des solitaires de Samarang. Le
jeune homme salua par une demi-genuflexion et balbutia quelques mots dépourvus
de sens, mais le ton en était fort respectueux; cela suffisait dans
un moment de surprise et de fiévreuse impression.
L'étrangère
prit la main de Paul, et la serrant, elle lui dit:
—
Je vous remercie, vous, monsieur, que je rencontre le premier, et vos
amis. Vous avez veillé toute la nuit pour moi.
—
Oui, madame, dit Paul en essayant de maîtriser son émotion; nous
avons veillé, mais ne nous en soyez pas reconnaissante; cela nous
arrive souvent. Ce sont les habitudes de
la Ciotat
: nous dormons après midi, l'été; et ici l'été dure douze mois
tous les ans.
Een
parkiet als een bloem in bloei
La
jeune femme répondit par un léger sourire, et tourna gracieusement
la tête pour présenter ses lèvres de corail à une perruche qui
venait de s'abattre sur son épaule, comme une fleur ailée tout éblouissante
des plus riches couleurs.
Paul
voulut profiter de cet incident pour se débarrasser de son émotion
en prenant le ton de la familiarité.
—
Ah! par exemple, dit-il en battant des mains, voilà un vrai miracle!
une perruche, sauvage comme une panthère noire, et qui vient jouer
avec vous le premier jour!
—
Cela ne m'étonne pas, moi, dit la jeune étrangère; connaissez-vous
un pantoum
malais, avec ce titre: les Bêtes et
la Femme
?
Parkieten
als buren
Il
racontait avec une gaieté naturelle l'histoire
de deux perruches, l'une verte, de l'île
Bourbon,
l'autre, multicolore, du Tinnevely, qui, s'étant rencontrées dans
deux cages voisines, passèrent quinze grands jours à se contempler,
immobiles toutes deux, en
ayant
l'air de chercher à deviner pourquoi les perruches n'étaient pas de
la même couleur. Cette histoire, longuement racontée, avec
des détails minutieux, causait un plaisir infini à la jeune femme,
et éloignait d'elle toute idée de péril sérieux. En racontant ce
chapitre d'histoire naturelle, oublié par les naturalistes, le comte
Raymond faisait des plans de défense contre ses formidables voisins,
et, pour la première fois, malgré son courage, il ressentait au fond
du coeur une poignante émotion, en songeant que cette calme demeure,
ouverte comme un asile sûr à une jeune femme, allait devenir peut-être
le lendemain une arène de sang et de destruction.
Nogmaals:
gouden toonladders
Quand
elle ouvrit les yeux, les oiseaux chantaient sur les arbres voisins,
et les perruches peintes appelaient leurs maîtresses
avec leurs roulades d'or. On entendait aussi les voix joyeuses
des colons, déjà tous rassemblés sur la terrasse, où chaque
sentinelle racontait les aventures de la nuit.
En:
gouden noten
Un
vol de perruches multicolores vint s'abattre sur le latanier et une
fusée de notes d'or éclata dans le
silence du désert.
De vogel van de eenzaamheid (en de zon)
Rien
dans nos campagnes fécondes ne peut donner une idée du paysage qui
entourait cette scène de terreur. C'était un chaos d'arbres jeunes
et d'arbres séculaires frappés de la foudre, un terrain voilé de
grandes herbes, des buissons
formés
de vingt arbustes sauvages, des pointes de roc luisant au soleil comme
du bronze poli, des éclaircies de lumière; des voûtes d'ombre noire;
pas un sillon tracé, pas une empreinte humaine, un azur defête; un
silence de mort; par intervalles, le chant bref et splendide de la
perruche multicolore, l'oiseau des solitudes, fleur vivante peinte
par le soleil et ne s'épanouissant que pour lui.
Het conservatorium van de woestenij
Sur
l'arbre qui donnait son ombre à cette scène du désert, se balançait
une jeune perruche multicolore, qui semblait prendre un grand plaisir
à écouter la voix de la jeune
créole. C'était le moment de tirer un parti favorable du charme.
Aurore regarda l'oiseau, l'appela en lançant de ses lèvres roses une
fusée de notes de bengali, et la perruche joyeuse vint se poser sur
le doigt d'agate en chantant tout
son répertoire de mélodies appris au conservatoire du désert.
Hommes
et femmes n'avaient jamais vu un tel prodige. Ils firent cercle autour
de la créole pour lutiner l'oiseau; mais celui-ci reprenant son
naturel sauvage, repoussait à coups de becs les vilains doigts de
cuivre brusquement tendus et se réfugiait sur le sein de sa nouvelle
maîtresse, aux grands éclats de rire et à l'extrême stupéfaction
de la bande. Cette jeune et belle femme, qui avait une parole si
harmonieuse, un regard si doux, et qui commandait aux oiseaux les plus
sauvages de la création, apparut comme une divinité aux cannibales
du désert. Ils prodiguèrent à Aurore les démonstrations les plus
respectueuses, et s'offrirent tous de l'accompagner jusqu'à un mille
de Kalima.
Pendant
cette scène, Paul s'était appuyé sur un arbre et suivait de loin
tous les mouvements d'Aurore. Asthon, un peu revenu de sa frayeur,
jetait des regards obliques à son maître, et attendait un ordre
comme un soldat bien discipliné.
Aurore
appela son compagnon.
Paul
mit sa carabine en bandoulière et s'avança, suivi d'Asthon.
Le
jeune colon serra la main de tous les sauvages sans en excepter un
seul, et leur montrant le ciel, il leur dit:
—
Cette femme vient de là-haut!
La
figure ouverte et mâle du jeune homme, sa démarche fière, sa haute
taille, firent une favorable impression, mais les regards se détournèrent
de lui tout de suite; on ne pouvait se lasser de contempler la belle
blanche, qui jouait de ses lèvres avec le bec
de la perruche, et promettait aux deux femmes un avenir
meilleur si elle réussissait dans ses projets.
De
vijfkleurige parkiet
—
Capitaine, je l'ai encore dans l'oreille, ce c'est bien,
répondit le messager; et quelle douce voix!
la voix de la perruche peinte aux cinq couleurs.
Vrolijke
klanken
Le
jour perça le dôme des arbres et on entendit des gammes
joyeuses retentir sur le clavier des perruches dans la salle basse de
l'habitation.
Ce
chant du matin annonçait la reine.
—
Me prenez-vous pour un enfant, monsieur le comte?
Je
ne tirerai pas ma poudre à un oustiti
ou une perruche; la poudre coûte cher.
|
Pantoum - uit het Maleis; dichtvorm met kwatrijnen in omarmend rijm.
De tweede en de vierde regel van het eerste kwatrijn worden herhaald
in de tweede en de derde regel van het volgende kwatrijn. een
voorbeeld van een pantoum in het Frans is 'Harmonie du soir' van Charles
Baudelaire.
|
1865
Nouveau
Théâtre de salon
|
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1866
Chasse
au Chastre
Waarin
ook opgenomen:
Un chat, deux chiens, une perruche, un
nuage d’hirondelles
#
Le savant et le crocodile (zie hierboven)
Le coq et la poule

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Liefdadigheid:
Hoe de parkiet een noot doorgeeft als hij genoeg gezongen heeft
J'ai
remarqué que certains oiseaux, et notamment les perruches, sont très-portés
pour
offrir ce qui leur reste d'une friandise, lorsqu'ils sont rassasiés. La
perruche a même dans sa voix une note particulière, et dans
son bec un mouvement précipité de bas en haut, lorsqu'elle veut
faire cette gratification à une compagne. C'est le prima
sibi Charitas appliqué à l'ornithologie. Oserions-nous blâmer
cette légère nuance d'égoïsmel Hélas! l'animal n'est pas parfait.
De
papegaaien van het gebergte
Les
abeilles
Une
récompense était due à ce noble essaim, après ces deux
merveilleuses journées, et le marquis di Negro, poëte comme tous les
Italiens, se fit une joie d'enfant de donner à ces abeilles, en
patrimoine héréditaire, le terrain qui, d'après Virgile, jouit de
toutes les conditions favorables à ces amantes des fleurs, des
parfums, de l'ombre et des eaux. On prépara des ruches faites d'osier
flexible, vimine lento; on les assit dans un coin de jardin où
la mauvaise odeur des marécages, odor cani gravis, ne pénètre
jamais, où l'écho des vallons n'arrive pas. Les abeilles détestent
les échos, et elles n'ont pas tort; ce sont
les perroquets des montagnes. On coupa tous les ifs du
voisinage: les abeilles détestent les ifs, et elles ont raison;
l’if est l’arbre du froid, frigora taxi.
Apen,
papegaaien alderlei soort, en olifanten
Le
tumulte criard et railleur qui désolait en ce moment cette belle
solitude n'était pas arrivé à son comble. Des nuées d'histrions
ailés semblaient tomber des nues pour faire leur partie dans
l'horrible concert des histrions quadrumanes: c'était une invasion
auxiliaire, celle des perroquets de toutes les formes, de toutes les
nuances, de tous les idiomes connus au désert. Ces oiseaux parasites
suivaient les singes, leurs pourvoyeurs, pour ramasser les débris des
noix cassées par des
mâchoires de fer, et payer la carte du repas en imitant tous les cris,
tous les bruits, toutes les gammes des animaux et de la solitude.
Cette tempête stridente, formée par les cris des quadrumanes et les
imitations des perroquets, désolait l'ouïe délicate de ces pauvres
éléphants, et obligeait même les plus jeunes à suspendre leurs
jeux enfantins. On verrait en miniature une pareille perturbation, si
tout à coup les boursiers faisaient irruption au Conservatoire, et
criaient en chœur la cote du trois pour cent lorsque l'orchestre exécute
la symphonie en ut mineur.
Opwaaiende papegaaien
L'éléphant
comprit tout de suite le chasseur, et il le plaça entre ces deux défenses
et sous sa trompe levée. Protégé par cette fortification
inabordable, Harrisson prit sa carabine à deux coups, choisit les
deux chefs quadrumanes qui se balançaient à
l'extrémité d'une longue branche, bordée
d'une arabesque de perroquets, avec des cris et des grimaces de démons,
et il fit feu coup sur coup, deux fois.
On
entendit un cri seul, mais formidable; un cri suivi brusquement d'un
silence absolu, comme si les êtres qui l'avaient poussé eussent été
à la même minute étouffés par une strangulation électrique. Une
immense nuée de perroquets s'éleva sur la cime des arbres comme une
coupole peinte, qui se divisa tout de suite
en mille lambeaux, comme si un coup de vent l'eût fait écrouler dans
les airs. Ce fut un de ces spectacles merveilleux que l'Afrique
intérieure garde pour elle, ou ne livre qu'aux héroïques adeptes
qui osent la surprendre dans le redoutable mystère de ses ombres ou
de ses rayons.
Papegaaiennesten zoeken - voor de lol
Tout
en rendant ses services aux éléphants, Harrisson les avait habitués
à le voir grimper sur les arbres pour chercher
des nids de perroquets comme amusement. Il passait quelquefois
une heure dans les sombres massifs de verdure que rendent encore plus
épais les lianes et les fleurs, déroulées du pied du tronc à la
cime.
Noodlot
La
robe rouge
Quant
au docteur lui-même, il avait l'air vraiment bien décontenancé avec
sa tête fraîchement rasée, son habit noir tout luisant, neuf de la
veille, et ses lunettes d'écaille. Il attendait silencieux un mot
d'encouragement de la sultane, qui, pour l'enhardir, lui
présentait de la main gauche une perruche grise, et semblait dire, en
minaudant a une voix doucereuse :
—
Voyez, docteur, c'est elle qui est malade;
Et
la soubrette effrontée souriait de plus belle en caressant toujours,
sans se lasser, le dos velouté et arrondi du superbe
malou:
—
Courage! beau docteur, courage! semblait-elle dire: d'abord
le chat, la perruche et nous... puis notre maîtresse... Docteur, vous
arriverez...
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1866,
17 juni |
Joseph Méry overlijdt in Parijs
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1888, oktober
Philibert
Audebrand
Gerard
de Nerval
Revue
universelle illustrée, octobre 1888
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1855 - Muziekles
voor vier parkieten
À cette époque-là,
l'auteur de la Floride demeurait rue Lamartine, rue peu poétique,
malgré son nom. Nous trouvâmes le poète en robe de chambre et en
pantoufles. Redoutant l'hiver, même quand toutes les portes de
l'appartement étaient closes, il avait sur la tête une petite
calotte de velours noir qui lui donnait l'air d'un moine du mont Athos.
S'amusant avec quatre petites perruches vertes
du Brésil qui jasaient à qui mieux mieux dans une cage, il les
gourmandait parce qu'elles refusaient d'apprendre une leçon de
musique qu'il leur donnait. Qui ne sait qu'il était fou de
musique? Méry était, en outre, l'homme le plus clairvoyant de son
temps. La tristesse si sombre que nous lui apportions sur nos deux
visages lui sauta bien vite aux yeux. En quelques mots, nous lui apprîmes
alors la cause de notre visite.
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Gérard de Nerval
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1922

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Uitgave van Quatre Nouvelles
humouristiques met verhalen van Méry
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