Parijs - 19e eeuw Gérard de Nerval (1808 - 1855)

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1808, 22 mei

Gérard de Nerval geboren als  Gérard Labrunie, rue Saint-Martin nr. 96 (thans 168), Parijs. 

 

Over de vraag wie de vader van Gérard was, bestaan hardnekkige legendes.

 

 Nerval & Napoléon 
1829 De Nerval wordt uitgenodigd door Victor Hugo om ter ondersteuning als betaalde toejuicher aanwezig te zijn bij de uitvoering van Hugo’s beruchte toneelstuk Hernani.

Gravure: Stahl

1832 Tijdens de tweede epidemie zoekt Gérard zijn toevlucht bij Alexandre Dumas, waar hij Franz Liszt ontmoet. Vervolgens vertrekt hij naar Zwitserland. Zie ook hieronder: 1851
183?

Denis Boissier, Dictionnaire des anecdotes littéraires, 1995

Nerval en Jenny Colon

Ayant hérité de la fortune de son grand-père, il fonda la revue Le Monde dramatique qui fit faillite à force d'encenser Jenny Colon, une cantatrice dont il était amoureux. Il adressa alors à sa bien-aimée des lettres passionnées qu'il n'osera pas toutes envoyer, et qui constitueront en 1842 le matériau pour un « un roman à faire » qu'il n'entreprendra jamais.

Jenny Colon

Jenny Colon

1836

Denis Boissier, Dictionnaire des anecdotes littéraires, 1995

Nerval en Dumas père

Il écrivit comme « nègre » d'Alexandre Dumas les pièces Piquillo (1836), Caligula (1837) L Alchimiste (1837) et Léo Burckart (1839). Il présenta à Dumas Auguste Maquet, professeur passionné d'histoire, qui deviendra sa « seconde main » : Maquet et Nerval écriront ensemble Le Roi de Bicêtre et Emilie, parus sous le nom de Dumas.

1838 Reist in de zomer met Alexandre Dumas door Duitsland
1840

Bijeenkomsten van de Club des Hachischins: Nerval, Baudelaire e. a., in Hotel Luzan op het Ile-Saint-Louis.

1841, 23 februari Op 23 februari 1841 raakt de Nerval voor het eerst in een psychotische toestand, waarbij hij verzorgd wordt in het huis van mevrouw Sainte-Colombe, in de rue de Picpus.
1841, 21 maart Tweede crisis op 21 maart. De Nerval wordt tot november opgenomen in de kliniek van dokter Esprit Blanche in Montmartre. Deze arts wordt later opgevolgd door zijn zoon Dr. Emile Blanche, die o.a. ook Guy de Maupassant te verzorgen kreeg. Drs. Blanche
1843

De papegaaien van de place du Carrousel

Nerval voyage en Egypte. Il a emporté un appareil de daguerréotypie. Au Caire, Nerval s’achète un manteau en poil de chameau, une esclave javanaise de dix-huit ans et une basse-cour. Retour en Europe. Ayant coincé un pan de sa redingote dans les battants d’une porte cochère, Nerval fait semblant d’être adossé et de lire un petit agenda. Nerval préface Les Ballons, histoire de la locomotion aérienne de Félix Tournachon dit Nadar. Place du Carrousel à Paris, chaque matin, Nerval converse avec les perroquets des heures entières. Il leur apporte parfois des cerises. Le kakatoès, pour le remercier, prend une posture acrobatique.

Foto: Nadar

Zie hieronder: 1936

1848, maart

Gauthier–Ferrières, Léon Adolphe: Gérard de Nerval: la vie et l'œuvre (1906)

De Nerval vertaalt Heine, en Cocotte houdt er de stemming in

Au mois de mars 1848, tandis que la révolution gronde dans les rues qu'elle emplit, nous le trouvons tous les jours à la barrière de la Santé , chez Henri Heine dont il traduit des poèmes. 

(... )

 Et, de fait, ces deux charmants esprits semblaient bien faits pour s'entendre, affligés tous deux, le physique de l'un étant aussi malade que le moral de l'autre. Heureusement, la poésie leur faisait oublier bien vite toutes ces infirmités, et ce devait être de très douces soirées que celles qu'ils passaient ainsi à travailler ensemble. Une perruche bavarde leur tenait compagnie, à la grande joie de Gérard (...)

Nerval vertaalt Heine's Romanzero
1850, augustus - 1852, juni

Jean Guillaume en Claude Pichois: Gérard de Nerval, chronologie de sa vie et son oeuvre: août 1850-juin 1852

Nerval woont oktober 1850 rue Saint-Thomas-du-Louvre nr. 4, de straat die later in 1850 gesloopt werd om plaats te maken voor een doorbraak naar de rue de Rivoli.

1851

Voyage en oriënt (1)

Een vrouw genaamd papegaai

La première femme s’appelle la grande dame, et la seconde le perroquet (durrah). Dans le cas où les femmes sont nombreuses, ce qui n’existe que pour les grands, le harem est une sorte de convent où domine une règle austère.

The women of Caïro (1)

The first wife is called the great lady, the second the parrot (durrah). When there are many women, which only happens in the case of people of position, the harem is a kind of convent governed by a rigid rule.

1851

Voyage en oriënt (2)

Papegaaientwist

La seconde femme est, comme nous l'avons dit, nommée Durrha (ce mot veut dire perroquet, et est peut-être employé dérisoirement); on parle souvent des querelles qu'elles suscitent, chose assez concevable; car, lorsque deux femmes se partagent les attentions et l'affection d'un seul homme, il est rare qu'elles vivent ensemble en bonne harmonie.

1851 Samen met Joseph Méry schrijft Nerval een aantal theaterstukken, waaronder Le chariot d’enfant en L’Imagier de Harlem ou La découverte de l’imprimerie. Bedoeld wordt uiteraard Laurens Janszoon Coster

Joseph Méry

Titelpagina van L'imagier de Harlem, met opdracht van Nerval en Méry aan Franz Listz

1852

Les nuits d’octobre: mon ami

Bij een vogeltjeshandelaar

Il s’arrête une heure à la porte d’un marchand d’oiseaux, cherchant à comprendre leur langage.

1853

Sylvie

De papegaai met de doorleefde oogopslag

(…) sur la table, un chien empaillé que j'avais connu vivant, ancien compagnon de mes courses dans les bois, le dernier carlin peut-être, car il appartenait à cette race perdue.

— Quant au perroquet, me dit le fermier, il vit toujours ; je l'ai retiré chez moi.

(...)

— Allons voir le perroquet, dis-je au fermier.

Le perroquet demandait à déjeuner comme en ses plus beaux jours, et me regarda de cet œil rond, bordé d'une peau chargée de rides, qui fait penser au regard expérimenté des vieillards.

1853

Sylvie

Ned. Vertaling door Jacob Groot.

(…) op de tafel een opgezette hond die ik nog levend gekend had, oude metgezel van mijn tochten door de bossen, misschien wel de laatste echte mopshond, want tot dat verloren ras behoorde hij.

‘En de papegaai leeft ook nog,’ zei de pachter me, ‘ik heb hem bij me in huis genomen.’

(…)

‘Laten we de papegaai opzoeken,’ zei ik tegen de pachter. De papegaai vroeg om zijn eten als in zijn beste dagen, en keek me aan met van die ronde ogen, omgeven door een met rimpels overladen huid, die aan de doorleefde blik van grijsaards doet denken.

1854

Denis Boissier, Dictionnaire des anecdotes littéraires, 1995

Les filles de feu opgedragen aan Dumas père
Il
dédicaça Les Filles de feu (1854) à Alexandre Dumas : « Je vous dédie ce livre, mon cher maître, comme j'ai dédicacé Lorely à Jules Janin. J'avais à le remercier au même titre que vous. Il y a quelques années, on m'avait cru mort et il avait écrit ma biographie. Il y a quelques jours, on m'a cru fou, et vous avez consacré quelques-unes de vos lignes des plus charmantes à l'épitaphe de mon esprit. »
1854

Pandora

Gered door een papegaai

J’étais en train d’avaler quelques pépins de grenade. Une sensation douloureuse seccéda dans ma gorge à cette distraction. Je me trouvai étranglé. On me trancha la tête, qui fut exposée à  la porte de sérail, et j’étais mort tout de bon, si un perroquet, passant à tire d'aile, n’eût avalé quelques-uns des pépins qui se trouvaient mêlés avec le sang.

1855, 25 januari

Œuvres complètes Pléiade, 1993, III, 912

« Ma bonne et chère tante, dis à ton fils qu'il ne sait pas que tu es la meilleure des mères et des tantes. Quand j'aurai triomphé de tout, tu auras ta place dans mon Olympe, comme j'ai ma place dans ta maison. Ne m'attends pas ce soir, car la nuit sera noire et blanche. »
1855, 26 januari

2 uur in de ochtend, rue de la Vieille-Lanterne; lichaam de Nerval gevonden, hangend aan de spijlen van het hekwerk voor een raam.

Baudelaire: "...in de “meest smerige uithoek die hij had kunnen vinden”  

 

rue de la Vieille-Lanterne

1855, 25 juni

Heinrich Heine

Voorwoord bij Poëmes et légendes par Henri Heine

 

Mijn vriend Gérard

Je n'ai pu résister au douloureux plaisir de réimprimer dans ce livre les gracieuses pages dont mon défunt ami Gérard de Nerval a fait précéder l'Intermezzo et la Mer du Nord. Je ne peux pas, sans une profonde émotion, songer aux soirées du mois de mars 1848, où le bon et doux Gérard venait tous les jours me trouver dans ma retraite de la barrière de la Santé, pour ravailler tranquillement avec moi à la traduction de mes paisibles rêvasseries allemandes, tandis qu'autour de nous vociféraient toutes les passions politiques et s'écroulait le vieux monde avec un fracas épouvantable! Plongés comme nous étions dans nos discussions esthétiques et même idylliques, nous n'entendîmes pas les cris de la fameuse femme aux grandes mamelles qui parcourait alors les rues de Paris en hurlant son chant: «Des lampions! Des lampions!» la Marseillaise de la révolution de février, de malencontreuse mémoire. Malheureusement mon ami Gérard, même dans ses jours lucides, était sujet à de continuelles distractions, et je découvris, mais trop tard pour y remédier, qu'il avait égaré sept morceaux de la série qui forme la Mer du Nord. J'ai laissé cette lacune dans mon poëme pour ne pas nuire à l'ensemble dont l'harmonieuse unité de couleur et de rhythme aurait pu être gâtée par l'intercalation de morceaux dus au labeur inculte de ma propre plume. La diction de Gérard coulait avec une pureté suave, qui était inimitable, et qui ne ressemblait qu'à l'incomparable douceur de son âme. C'était vraiment plutôt une âme qu'un homme, je dis une âme d'ange quelque banal que soit le mot. Cette âme était essentiellement sympathique, et sans comprendre beaucoup la langue allemande, Gérard devinait mieux le sens d'une poésie écrite en allemand, que ceux qui avaient fait de cet idiome l'étude de toute leur vie. Et c'était un grand artiste; les parfums de sa pensée étaient toujours enfermés dans des cassolettes d'or merveilleusement ciselées. Pourtant rien de l'égoïsme artiste ne se trouvait en lui; il était tout candeur enfantine; il était d'une délicatesse de sensitive; il était bon, il aimait tout le monde; il ne jalousait personne; il n'a jamais égratigné une mouche; il haussait les épaules, quand par hasard un roquet l'avait mordu. -- Et malgré toutes ces qualités de talent, de gentillesse et de bonté, mon ami Gérard a fini dans cette ignoble ruelle de la Vieille-Lanterne, de la manière que vous savez.

La pauvreté n'a pas été la cause de ce sinistre événement, mais elle n'y a pas nui. Toujours est-il avéré que l'infortuné, à l'heure fatale, n'avait pas même à sa disposition une chambre un peu propre et bien chauffée où l'on pût prendre ses aises pour se ...

Pauvre enfant! tu méritais bien les larmes qui ont coulé à ton souvenir, et je ne peux retenir les miennes en écrivant ces lignes. Mais tes souffrances terrestres ont cessé, tandis que celles de ton collaborateur de la barrière de la Santé vont toujours leur train. -- Ne t'attendris pas trop, cher lecteur, à ces paroles; le jour n'est Fpeut-être pas éloigné où tu auras besoin de toute ta commisération pour toi-même. Est-ce que tu sais comment tu finiras, toi?

Heinrich Heine

  Nerval door Nadar

1855, 10 februari

Anoniem

Chroniques de la Revue suisse, Étude sur GÉRARD DE NERVAL.

 

 

Een parkiet voor Méry

Il n'avait pas de fortune et presque jamais d'argent, quoiqu'il en gagnât assez par ses ouvrages. Mais aussitôt reçu, aussitôt dispersé, plutôt que dépensé, on ne sait comment. Le matin avec cinq cents francs, et avec rien à la fin de la journée. Il avait tout semé dans ses courses à droite et à gauche, parfois achetant un objet de luxe qui lui plaisait, la première fantaisie venue, et le plus souvent en faisant cadeau à ses amis. C'est ainsi qu'il voit un jour une perruche. « Tiens ! c'est joli, une perruche ! » et il l'achète et la porte à Méry. Une autre fois, c'est un homard qui le tente, et il le porte à Jules Janin : était-ce une involontaire malice, celui-ci ayant donné un jour l'épithète de cardinal des mers au homard, d'un beau rouge il est vrai, mais seulement quand il est cuit ?

De vraag voor wie Nerval de parkiet kocht, is eerder door HPM beredeneerd. Deze bron bevestigt HPM's conclusie. Zie onder: 1936

Nerval die met een aangelijnde kreeft uit wandelen gaat, dat is misschien het bekendste beeld waarmee auteurs de 'folie' van Nerval hebben geïllustreerd. 

 

1855

Joseph Méry

in: La Presse Littéraire

Joseph Méry publiceert een necrologie over Nerval.

 

Joseph Méry

LEES DE VOLLEDIGE NECROLOGIE

1861 - Champfleury: Grandes figures d’hier et d’aujourd’hui

Gesprekken met papegaaien

Gérard aimait beaucoup les oiseaux, et plus particulièrement les perroquets. Il y a dans l’attitude penchée de ces oiseaux, dans leur plumage, dans leur paupière ridée et dans leurs yeux curieux quelque chose de chinois. Leur bavardage perpétuel, qui trouble certaines natures nerveuses, est pour d'autres, plus calmes, rempli de grotesque. Les perroquets, en se penchant vers les passants, ressemblent à ces terribles maniaques qui accrochent les gens par le bouton de l’habit et leur tiennent de longues conversations. Quoique Gérard aimât à etre écouté, il s'était sans doute entendu avec un de ces perroquets, car tous deux se faisaient des confidences qui ne duraient pas moins d'une après-midi et empêchaient l'écrivain de travailler.

1861 

Champfleury

Grandes figures d’hier et d’aujourd’hui

Wij zijn allen oude papegaaien

Les perruches et les perroquets tenaient une grande place dans l'esprit de Gérard, car je me rappelle qu'il en fut encore question à la maison de santé du docteur Blanche. Gérard m'avait écrit d'y passer, et je me rendis à son invitation. Le directeur emploie différents systèmes pour traiter la folie, l'hallucination ou l’originalité. Suivant Gérard, le malade passait successivement dans l'enfer, où il était douché, puis dans le purgatoire, s'il était supposé devoir reprendre du calme, et dans le paradis, où se rassemblent ceux qui sont dits seulement originaux. (…) Au dessert, Gérard soutint une longue thèse qui tendait à prouver que nous étions tous d'anciens perroquets

Aussi ne fus-je pas étonné, à la suite de ce repas, d'être prié par M. Blanche de passer par son cabinet.

1866

Charles Monselet

Portraits après décès - Gérard de Nerval

Gérard de Nerval en de kaketoe die van kersen hield

Gérard de Nerval demeurait au coin de la rue Saint-Thomas-du-Louvre, dans une maison habitée par les demoiselles Brohan. Il avait le spectacle de la place du Musée, occupée, comme on se le rappelle, par des brocanteurs et des marchands d'oiseaux. Combien Gérard devait se plaire dans un pareil lieu! Tous les matins il descendait sur la place et y passait des heures entières ; il s’était pris surtout d'un véritable attachement pour un remarquable, kakatoès, plein de grandesse et d'éclat, attaché par une chaîne de cuivre à son juchoir. Au milieu du groupe de militaires et d'enfants qui ne cessaient de l'environner, ce kakatoès gardait la gravité d'un magiftrat irréprochable; mais faisait-on mine de l'agacer, il se hérissait, poussait un cri aigre, battait des ailes, et roulait sa langue épaisse dans son bec entr'ouvert. Il n'était accessible que pour Gérard de Nerval qui, rempli de façons aimables et d'attentions délicates, ne manquait jamais de venir chaque matin partager avec lui une demi-livre de cerises qu'il apportait dans son mouchoir. Quand les cerises étaient mangées, le kakatoès, pour manifester sa reconnaissance, se suspendait par le bec à l'un des bâtons & se balançait longtemps dans cette posture acrobatique, ou bien il mordillait le doigt de Gérard, ou il posait la patte sur son collet d'habit. Heureux kakatoès ! heureux Gérard !

Cette félicité innocente eut cependant une fin, comme toutes les félicités. Un matin, Gérard de Nerval, arrivant avec ses cerises, ne trouva plus le kakatoès; il apprit qu'un étranger l’avait acheté très-cher. Cette nouvelle le pétrifia : il s'était habitué à considérer l'oiseau comme son bien, comme sa propriété; il ne pouvait concevoir qu'on l'en eût séparé.

— Que ne l'achetiez-vous ? lui dit le marchand.

— Ah! répondit Gérard, cela n'aurait plus été la même chose !

Charles Monselet
1914

Aristide Marie: Gérard de Nerval, le poète et l'homme; d'après des MSS et documens inédits

Afstamming van papegaaien

Unissant l'entomologie la plus fantaisiste aux croyances pythagoriciennes sur l'âme des animaux, il émet, sur les insectes et les oiseaux, les plus étranges théories; il flâne des heures entières devant les cages des oiseliers, y affectionne spécialement les perroquets, — dont l'homme descend, — affirmait-il un jour chez le Dr. Blanche...

Dr. Blanche, père et fils
1936

Arvède Barine

Névrosés; hoofdstuk Nerval

 

De kers van de sijsjes voor de papegaai
Un jour qu'il croyait avoir dépisté l'ennemi, il s'était arrêté devant un marchand d'oiseaux à débattre avec lui-même un cas de conscience. Avait-il le droit de donner au perroquet la cerise des serins, puisque les serins n'en voulaient pas?
 
Parkiet voor de deur
Toutes les fois qu’il touchait de l’argent, il faisait une de ces expéditions. Il n’avait pas de repos qu’il n’eût tout dépensé, et les Halles lui était commodes pour vider ses poches. Il s’y approvisionnait de cadeaux qu’il allait déposer aux portes de ses amis. L’un recevait une couronne de fleurs, l’autre une perruche , un troisième un homard vivant, un quatrième voyait arriver Gérard de Nerval en personne, qui venait, le gousset vide, lui emprunter vingt francs en attendant la prochaine échéance.
Ergens in de jaren vijftig van de negentiende eeuw laat Gérard de Nerval, wanneer hij wat geld had, cadeautjes achter aan de deur van zijn vrienden.
Arvède Barine schrijft in zijn Névrosés, in 1936, dat de één bloemen voor zijn deur aantrof, een ander een parkiet, een derde een kreeft, en een vierde Gérard zelf omdat het geld op was.
Met de kennis die wij de dag van vandaag hebben, weten wij dat de ontvanger van de parkiet Joseph Méry moet zijn geweest. Samen met Gérard schreef hij twee theaterstukken: Le chariot d’enfant en L’Imagier de Harlem ou La découverte de l’imprimerie, en bovendien vertaalden ze gezamenlijk een paar stukken.
Joseph Méry vond dat de papegaai een vergissing van de natuur was die gecorrigeerd werd door de parkiet, - Le perroquet est une erreur de la nature, erreur qui a été corrigée par la perruche - zoals hij schreef in 1854, en publiceerde in 1862. En daarom was hij het die de parkiet van Gérard aantrof, ’s morgens voor de deur.

Zie ook hierboven: 1855, 10 februari.

Joseph Méry