Parijs - 19e eeuw Le Jardin des plantes 

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Gauche: Plan du Jardin des plantes à vol d'oiseau; Edmond Texier: Tableau de Paris

 

Haut: Le Musée du Jardin, par Auguste Charles Pugin

Scènes de la vie privée et publique des animaux

P.-J. Stahl et al

Dessins de J.J. Grandville

1842

Vertaling: Thérèse Cornips, 1982 (4e)

 

Proloog

 

J.J. Grandville  

Ill.: J.J. Grandville

1870

Henry Berthoud

L'Esprit des oiseaux

Henry Berthoud in het Museum van de Jardin

En ce moment le cri d'un perroquet, et une main qui se posait sur mon épaule, me tirèrent de ma rêverie : c'était un de mes vieux amis, attaché aujourd'hui au Muséum et qui a parcouru tous les pays du monde.

« Je vous y prends, me dit-il, vous êtes là en extase devant un de mes perroquets ; cet oiseau, peut-être ne le savez-vous pas, est un des oiseaux exotiques les plus anciennement connus en Europe.

Henry Berthoud  
18

Edmond Texier

Tableau de Paris

Zeldzaam, toen en nu; strigops habroptilus

Mais le plus extraordinaire de tous est, sans contredit, le strigops habroptilus. Cet oiseau tient tout à la fois du perroquet et de la chouette, et ce n'est pourtant ni un perroquet ni une chouette. Il a été pris sur l'île Stewart, située au sud de la Nouvelle-Zélande, et offert au Muséum d'histoire naturelle par M. Jules Verreaux, l'un des voyageurs naturalistes de cet établissement, qui lui a rapporté du cap de Bonne-Espérances de si riches collections. L'espèce à laquelle il appartient avait été figurée, mais non décrite, par M. S. R. Gray, gouverneur des possessions britanniques de la Nouvelle-Zélande. «Les indigènes, avait

dit M. Gray, l'appellent kakapo, ce qui veut dire perroquet de nuit. Depuis que les chats et les rats se sont introduits dans l'ile, ajoutait le même observateur, les individus de cette espèce ont disparu de plus en plus, de sorte que, dans certaines parties de l'île, cet oiseau est regardé comme fabuleux, opinion que partagent beaucoup d'Européens. » Le strigops habroptilus du jardin des Plantes est le seul qui se trouve actuellement dans les collections scientifiques de l'Europe.

 

 

M. Pucheran, aide naturaliste, a lu à l'Académie des sciences une intéressante notice sur le strigops habroptilus, à laquelle nous empruntons les détails suivants :

« Le strigops habroptilus est un des types les plus interessants qui aient été soumis depuis quelques années à l'observation des ornithologistes. L'allongement et la force de ses tarses et de ses ongles décèlent un animal essentiellement marcheur. Sous ce point de vue, c'est un pézopore avec des proportions beaucoup plus fortes. Pour ce qui est de l'allongement des rémiges, beaucoup d'espèces pourraient lui être comparées, mais aucune d'entre elles ne nous a offert des ongles aussi peu arqués. Si, par certaines formes particulières de ses organes, cette espèce s'isole de presque tous les autres psittacidés, les caractères du ptilose qui lui sont propres ne sont guère moins dignes d'attention. Son pelage est très abondant, assez uniforme, comme c'est la coutume chez les espèces nocturnes.

Mise à côté de certaines espèces de strigidés, on retrouve dans l'une comme dans l'autre de grandes analogies dans la disposition générale des taches et des raies. En dessous ce sont de grandes taches jetées sur le centre de chaque plume; sur les ailes, d'autres grandes taches transversales; sur la queue, les voilà devenues plus éparpillées, plus petites, moins régulières. Mais le fond de la coloration est resté celui des psittacidés, de la perruche ingambe (pezoporus formosus, Vig. et Horsf.) particulièrement. Il l'est encore par l'état de nudité des tarses, particularité dont on connaît si 'peu d'exemples chez les rapaces nocturnes; il est superflu d'ajouter que presque tous les caractères de l'oiseau de proie se sont également évanouis. Le bec, par sa courbure basale, semble bien nous en offrir un vestige; mais la forme générale du bec du pézopore est absolument semblable... Ce qui éloigne au contraire le strigops kabroptüus des psittacidés, c'est la présence des plumes écailleuses de la face. Il se rapproche de nouveau par ce caractère des strigidés, et ce rapprochement est complété encore par la présence de longues soies qui couvrent les côtés du bec et les dépassent en avant...

 

 

« Les moeurs du strigops habroptilus sont malheureusement fort peu connues. Mais, quelque imparfaites qu'elles soient, les notions que l'on possède à ce sujet suffisent pour donner une grande vraisemblance aux. déductions physiologiques que suggère l'examen des formes extérieures de celte espèce. « L'individu qui l'a capturé, nous dit M. J. Verreaux, m'a assuré que cette espèce vit dans des terriers creusés aux pieds des arbres, et que ces terriers ont une profondeur de quatre à cinq pieds. Il se nourrit des racines de diverses plantes. Il ne sort de son trou que pendant la nuit, et, au lieu de fréquenter le séjour des arbres, il a des habitude terrestres, mais dans des forêts humides et profondes qui l'abritent de l'éclat du jour. Au dire des naturels, quoique d'une nature peu farouche, puisqu'il ne s'envole jamais à leur approche, il ne se trouve cependant jamais qu'isolé. Il grimpe parfois parmi des lianes épaisses, et c'est de là qu il fait entendre un gémissement lugubre qui amène souvent son compagnon, que l'on n'entend pas venir, tant son vol est léger. D'après d'autres observations des indigènes, le son de sa voix change lorsque l'obscurité est plus grande ; devenue alors plus sonore , elle ressemble à celle de l'espèce de chouette originaire de ces contrées. Le nid est composé de fougères et plantes dans le fond du terrier. La chair de cet oiseau exhale une forte odeur désagréable comme celle de la fouine.

 

 

« Comme si tout devait exciter l'intérêt dans l'étude de cette espèce, disait M.Pucheran en terminant son mémoire descriptif, c'est la Nouvelle Zelande qui en est la patrie; la Nouvelle -Zélande, qui a déjà fourni à l'ornithologie les genres nestor, glacopis, turnagra, philesturnus, acanthisitta, neomorpha, et surtout l'aptéryx et l'ocydromus ; la Nouvelle-Zélande habitée autrefois par le dinormis. Autant de types génériques, autant de types de transition ; car nous pensons que la place du strigops habroplilus est en tète des psittacidés, à côté du pézopore, dont il possède tant de caractères. En n'accordant à cette grande île de l'Océanie que très-peu de mammifères, la nature l'a faite riche d'espèces d'oiseaux, dont certains offrent un intérêt immense au zoologiste, qui, les voyant pourvus d'un appareil alaire extrêmement réduit dans'ses dimensions, n'hésite pas à les comparer à l'autruche, au cazoar, au nandou, et à les considérer comme rapprochant des mammifères la brillante classe dont ils font partie. »

Ill. uit Edmond Texier - Tableau de Paris

Edmond Texier

De 'kakapo' - Ill. uit Buller -
Ill. uit Moriz Balthasar Borkhausen - - 1790
Reclame voor de Jardin des Plantes - 19e eeuw

Coll. www.gallica

Scènes de la vie privée et publique des animaux

P.-J. Stahl et al

Dessins de J.J. Grandville

1842

J.J. Grandville

Peter Spaan (1882-1948)

Uit: De Verheerlijking (1961), eerste druk 1917

DIEREN (IN DE JARDIN DES PLANTES)

 

(...)

Er waren zwarte

Zwanen,

Met vúúrrode

Snavels;

 

Pelikanen,

Met groen om de Bek

En groen op de

Borst;

 

Papegááyen,

Braziliaans,

Overdádig,

Gekleurd;

 

Grijze,

Begerige,

Meeuwen,

Met in hun gekrijs

Het Najaar aan

Zee.

 

Wit en roze geveerde

Flamingo's,

Nauwelijks bewegend

De hoge,

De rietdunne,

Poten,

Maakten het ééuwige

Toilet.

 

Twee Afrikaanse Pintades,

Met koraal-rode,

Vragende,

Ogen,

Het bruin-pluizig kapje om het

Tanige hoofd

Boven de kraag van

Blauwe en zwarte,

Veren,

Witnervige

Geleken

Als in rijkgeparelde hoftooy,

Bejaarde Prinsessen,

Precieus,

Aziatisch.

 

Maraboe's uit de

Kongo,

Vaalzwart gevederd,

Zaten rechtop,

Schier verstijfd,

De koppen als die van

Stokoude,

Bestoven,

Vervuilde,

Arabieren.

 

Van een grote,

Chinese,

Kraan,

Geruisloos achter een

Struik verscholen,

Loerde bewegelijk-nieuwsgierig

De kleine,

Puntige,

Kop.

 

Aan de kant van het Water

Peinsden,

Hoofdschuddend,

Egyptische Reigers;

(...)