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Edmond Texier
Tableau de
Paris |
Zeldzaam,
toen en nu; strigops habroptilus
Mais
le plus extraordinaire de tous est, sans contredit, le
strigops habroptilus. Cet oiseau tient tout à la
fois du perroquet et de la chouette, et ce n'est pourtant
ni un perroquet ni une chouette. Il a été pris sur
l'île Stewart, située au sud de la Nouvelle-Zélande, et
offert au Muséum d'histoire naturelle par M. Jules Verreaux,
l'un des voyageurs naturalistes de cet établissement, qui
lui a rapporté du cap de Bonne-Espérances de
si riches collections. L'espèce à laquelle il appartient
avait été figurée, mais non décrite, par M.
S. R. Gray, gouverneur des possessions britanniques de
la Nouvelle-Zélande. «Les indigènes, avait
dit
M. Gray, l'appellent kakapo, ce qui veut dire perroquet
de nuit. Depuis
que les chats et les rats se sont introduits
dans l'ile, ajoutait le même observateur, les individus
de cette espèce ont disparu de plus en plus, de
sorte que, dans certaines parties de l'île, cet oiseau est
regardé comme fabuleux, opinion que partagent beaucoup
d'Européens. » Le strigops habroptilus du jardin
des Plantes est le seul qui se trouve actuellement dans
les collections scientifiques de l'Europe.

M.
Pucheran, aide naturaliste, a lu à l'Académie des
sciences une intéressante notice sur le strigops
habroptilus, à
laquelle nous empruntons les détails suivants
:
«
Le strigops habroptilus est un des types les plus interessants
qui aient été soumis depuis quelques années à
l'observation des ornithologistes. L'allongement et
la force de ses tarses et de ses ongles décèlent un
animal essentiellement marcheur. Sous ce point de
vue, c'est un pézopore avec des proportions beaucoup plus
fortes. Pour ce qui est de l'allongement des rémiges,
beaucoup d'espèces pourraient lui être comparées, mais
aucune d'entre elles ne nous a offert des ongles
aussi peu arqués. Si, par certaines formes particulières de
ses organes, cette espèce s'isole de presque tous
les autres psittacidés, les caractères du ptilose qui
lui sont propres ne sont guère moins dignes d'attention.
Son pelage est très abondant, assez uniforme, comme
c'est la coutume chez les espèces nocturnes.
Mise
à côté de certaines espèces de strigidés, on
retrouve dans l'une comme dans l'autre de grandes analogies
dans la disposition générale des taches et
des raies. En dessous ce sont de grandes taches jetées
sur le centre de chaque plume; sur
les ailes, d'autres grandes taches transversales; sur
la queue, les voilà devenues plus éparpillées,
plus petites, moins régulières. Mais le
fond de la coloration est resté celui des psittacidés, de
la perruche ingambe (pezoporus
formosus, Vig. et Horsf.)
particulièrement. Il l'est encore
par l'état de nudité des tarses, particularité dont
on connaît si 'peu d'exemples chez les
rapaces nocturnes; il est superflu d'ajouter que
presque tous les caractères de l'oiseau de proie
se sont également évanouis. Le bec, par sa
courbure basale, semble bien nous en offrir un
vestige; mais la forme générale du bec du pézopore
est absolument semblable... Ce qui éloigne
au contraire le strigops kabroptüus des psittacidés,
c'est la présence des plumes écailleuses de
la face. Il se rapproche de nouveau par
ce caractère des strigidés, et ce rapprochement
est complété encore par la présence de longues
soies qui couvrent les côtés du bec et les
dépassent en avant...

«
Les moeurs du strigops habroptilus sont malheureusement
fort peu connues. Mais, quelque imparfaites
qu'elles soient, les notions que l'on
possède à ce sujet suffisent pour donner une
grande vraisemblance aux. déductions physiologiques que
suggère l'examen des formes extérieures
de celte espèce. « L'individu qui l'a capturé,
nous dit M. J. Verreaux, m'a assuré que
cette espèce vit dans des terriers creusés aux
pieds des arbres, et que ces terriers ont une profondeur
de quatre à cinq pieds. Il se nourrit des racines
de diverses plantes. Il ne sort de son trou que pendant
la nuit, et, au lieu de fréquenter le séjour des arbres,
il a des habitude terrestres, mais dans des forêts
humides et profondes qui l'abritent de l'éclat du jour.
Au dire des naturels, quoique d'une nature peu farouche,
puisqu'il ne s'envole jamais à leur approche, il
ne se trouve cependant jamais qu'isolé. Il grimpe parfois
parmi des lianes épaisses, et c'est de là qu il fait
entendre un gémissement lugubre qui amène souvent son
compagnon, que l'on n'entend pas venir, tant
son vol est léger. D'après d'autres observations des
indigènes, le son de sa voix change lorsque l'obscurité est
plus grande ; devenue alors plus sonore , elle
ressemble à celle de l'espèce de chouette originaire de
ces contrées. Le nid est composé de fougères et
plantes dans le fond du terrier. La chair de cet oiseau exhale
une forte odeur désagréable comme celle de la
fouine.

«
Comme si tout devait exciter l'intérêt dans l'étude de
cette espèce, disait M.Pucheran en terminant son
mémoire descriptif, c'est la Nouvelle Zelande qui en
est la patrie; la Nouvelle -Zélande, qui a déjà fourni à
l'ornithologie les genres nestor, glacopis, turnagra, philesturnus,
acanthisitta, neomorpha, et surtout l'aptéryx
et l'ocydromus ; la
Nouvelle-Zélande habitée
autrefois par le dinormis. Autant de types génériques,
autant de types de transition ; car nous pensons
que la place du strigops habroplilus est en tète
des psittacidés, à côté du pézopore, dont il possède tant
de caractères. En n'accordant à cette grande île
de l'Océanie que très-peu de mammifères, la nature l'a
faite riche d'espèces d'oiseaux, dont certains offrent
un intérêt immense au zoologiste, qui, les voyant
pourvus d'un appareil alaire extrêmement réduit dans'ses
dimensions, n'hésite pas à les comparer à
l'autruche, au cazoar, au nandou, et à les considérer comme
rapprochant des mammifères la brillante classe
dont ils font partie. »
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Peter
Spaan (1882-1948)
Uit:
De Verheerlijking (1961), eerste druk 1917 |
DIEREN
(IN DE JARDIN DES PLANTES)
(...)
Er
waren zwarte
Zwanen,
Met
vúúrrode
Snavels;
Pelikanen,
Met
groen om de Bek
En
groen op de
Borst;
Papegááyen,
Braziliaans,
Overdádig,
Gekleurd;
Grijze,
Begerige,
Meeuwen,
Met
in hun gekrijs
Het
Najaar aan
Zee.
Wit
en roze geveerde
Flamingo's,
Nauwelijks
bewegend
De
hoge,
De
rietdunne,
Poten,
Maakten
het ééuwige
Toilet.
Twee
Afrikaanse Pintades,
Met
koraal-rode,
Vragende,
Ogen,
Het
bruin-pluizig kapje om het
Tanige
hoofd
Boven
de kraag van
Blauwe
en zwarte,
Veren,
Witnervige
Geleken
Als
in rijkgeparelde hoftooy,
Bejaarde
Prinsessen,
Precieus,
Aziatisch.
Maraboe's
uit de
Kongo,
Vaalzwart
gevederd,
Zaten
rechtop,
Schier
verstijfd,
De
koppen als die van
Stokoude,
Bestoven,
Vervuilde,
Arabieren.
Van
een grote,
Chinese,
Kraan,
Geruisloos
achter een
Struik
verscholen,
Loerde
bewegelijk-nieuwsgierig
De
kleine,
Puntige,
Kop.
Aan
de kant van het Water
Peinsden,
Hoofdschuddend,
Egyptische
Reigers;
(...)
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