Auguste LEROUX naquit à Paris le 14 avril 1871, pendant la commune.

Après son service militaire, il entre à l’Ecole nationale des Beaux-Arts de Paris dans l’atelier de Léon BONNAT. Elève brillant, il se présente au concours du grand prix de Rome en 1894 et obtient le premier prix. Il a 23 ans. Il part alors à la Villa Médicis à Rome pour deux années d’études.

De retour d’Italie, il revient à Paris et commence alors une longue et heureuse carrière artistique.

En 1906, attiré par l’enseignement, Auguste LEROUX devient professeur à l’Ecole nationale Supérieure des Beaux-Arts. Il y enseignera jusqu’à la fin de sa vie.

Membre du jury et du comité de la Société des Artistes français, il exposera chaque année ses œuvres au Salon presque sans interruption.

Il s’essaie à de nombreux genres, toujours avec succès. Portraitiste recherché (Anatole France, Louis Barthou ….), il peint également des sujets historiques et religieux (mosaïques pour le Sacré-Cœur), des sujets pittoresques tirés de la vie grouillante du Paris de la belle époque, des nus, des danseuses …… etc. La Bretagne où il se rend chaque été au début du siècle tient également une place importante dans son œuvre.

A ses qualités, il joint une imagination qui s’épanouit dans les livres qu’il illustre tout au long de sa féconde carrière : « Bouvard et Pécuchet », « Werther », « Eugénie Grandet », « Casanova » ….. tant d’autres, très recherchés des bibliophiles.

Bien qu’il fut toute sa vie, considéré comme un artiste habile et reconnu, Auguste LEROUX ne rechercha guère les honneurs ni la reconnaissance. Il fut néanmoins promu Chevalier de la Légion d’Honneur.

Il vécut pour son art, son enseignement mais aussi et surtout pour sa famille. Il eut trois enfants : Madeleine (1902-1983), Lucienne (1903-1987), et André (1911- ?), auxquels il promulguât un enseignement artistique complet. Tous les trois devinrent des artistes reconnus.

Auguste LEROUX mourut le 26 mars 1954.