|
1802,
24 juli |
Alexandre Dumas geboren in
Villers-Cotterêts als Davy de la Pailleterie
|
|
|
|
Illustratie links: Adrien Marie, bij
Histoire
de mes bêtes

Dumas in zijn werkkamer (detail) -
Aquarel door Maurice Leloir
|
1831
Napoléon
Bonaparte (Théâtre)
|
(Un salon de
faubourg Saint-Germain)
La marquise,
(se levant)
Messieurs,
si vous voulez passer au salon, le café nous y attend.
Labredèche
Madame la
marquise!
Le marquis
Ma petite
cousine!
Le grant
parent
Ma chère sœur!
La marquise
L'abbé,
apportez Cocotte.
(L'Abbé
prend la perruche sur son bâton et forme la marche)
|
|
1833/37
Impressions
de voyages. Suisse. |
Souper de
perroquet
Enfin nous touchâmes
ses rives à Bregenz, où je déjeunai.
Malgré le
souper de perroquet que j'avais fait la veille j'expédiai
mon repas aussi militairement qu'il me fut possible. Puis aussitôt,
laissant là mon homme et sa voiture, je dis adieu à l'Autriche, et
me jetai dans un bateau qui me conduisit à la petite île de
Lindeau en Bavière.
|
Perroquet à la carte
|
1839
Le
Capitaine Pamphile
|
En toen
kocht hij een papegaai
Et, comme
cette cargaison se composait justement de café, de riz et de thé,
il en résulta que le capitaine Pamphile n'eut besoin de relâcher
ni à Moka, ni à Bombay, ni à Pékin; ce qui lui fit une grande
économie de temps et d'argent. « Cela le rendit de si bonne
humeur, qu'en passant à l'île Rodrigue, il
acheta un perroquet.
(...)
De
geschiedenis van de aap Jacques en de kakatoe Catacoua
(Comment
Jacques Ier commença par plumer des poules et finit par plumer un
perroquet)
Aussitôt
après le dîner funéraire, qui finit sur les sept ou huit heures
du soir, Jadin, dont le récit dans la précédente séance avait
inspiré le plus vif intérêt, fut invité à le continuer.
Mademoiselle Camargo tout intéressante qu'elle était, n'avait pu,
vu l'existence claustrale qu'elle avait menée pendant les six mois
et un jour qu'elle avait habité l'atelier de Decamps, laisser de
profonds souvenirs ni dans l'esprit ni dans le coeur des habitués.
Thierry était celui de nous avec lequel elle avait eu le plus de
relations: encore ces relations étaient-elles purement
scientifiques; il en résulta que les regrets causés par sa mort
furent de courte durée et effacés bientôt par l'immense avantage
qu'en avait retiré la science. On comprendra donc facilement ce
retour rapide à la curiosité que nous inspiraient les aventures de
notre ami Jacques, racontées par un narrateur aussi fidèle, aussi
consciencieux et aussi habile que Jadin, dont la réputation était
déjà faite comme peintre par son beau tableau des Vaches
et, comme historien par son Histoire du prince Henry, ouvrage
composé en collaboration avec M. Dauzats, et qui même avant sa
publication, jouit déjà dans le monde de toute la réputation
qu'il mérite. Jadin tira donc sans se faire prier son manuscrit de
sa poche, et reprit l'histoire où il l'avait laissée. Le perroquet
qu'avait acheté le capitaine Pamphile était un cacatois de la plus
belle espèce, au corps blanc comme la neige, au bec noir comme
l'ébène, et à la crête jaune comme du safran, crête qui se
relevait ou s'abaissait selon qu'il était de bonne ou de mauvaise
humeur, et lui donnait tantôt l'air paterne d'un épicier coiffé
de sa casquette, tantôt l'aspect formidable d'un garde national
orné de son bonnet à poils. Outre ces
avantages physiques, Catacoua avait une foule de talents d'agrément;
il parlait également bien l'anglais, l'espagnol et le français,
chantait le God save the king comme lord Wellington, le
Pensativo estaba el cid comme don Carlos, et la Marseillaise
comme le général La Fayette. On comprend qu'avec de pareilles
dispositions philologiques, il ne tarda point, tombé qu'il était
entre les mains de l'équipage de la Roxelane, à étendre
rapidement le cercle de ses connaissances; si bien qu'à peine se
trouva-t-on, au bout de huit jours, en vue de l'île Sainte-Hélène,
qu'il commençait à jurer très proprement en provençal, à la
grande jubilation du capitaine Pamphile, qui, comme les anciens
troubadours, ne parlait que la langue d'oc.
Aussi, quand
le capitaine Pamphile avait passé en se réveillant l'inspection de
son bâtiment, regardé si chaque homme était à son poste et
chaque chose à sa place; lorsqu'il avait fait distribuer la ration
d'eau-de-vie aux matelots et les coups de garcette aux mousses;
lorsqu'il avait examiné le ciel, étudié la mer et sifflé le
vent; lorsqu'il arrivait enfin avec cette sérénité de l'âme que
donne la certitude d'avoir rempli ses devoirs, il
allait à Catacoua, suivi de Jacques, qui grossissait à vue d'oeil,
et qui partageait avec son rival emplumé toute l'affection du
capitaine Pamphile, et lui donnait sa leçon de provençal: puis,
s'il était content de son élève, il introduisait un morceau de
sucre entre les barreaux de la cage, récompense à laquelle
Catacoua paraissait très sensible, et dont Jacques se montrait fort
jaloux; aussi, dès qu'un incident imprévu attirait le capitaine
Pamphile d'un autre côté, Jacques s'approchait de la cage, et
faisait si bien, que le morceau de sucre changeait habituellement de
destination, au grand désespoir de Catacoua, qui, la patte en l'air
et la crête dressée, faisait alors retentir l'air de ses chants
les plus formidables ou de ses jurons les plus terribles;
quant à Jacques, il restait d'un air innocent auprès de la prison
où le volé faisait rage, fourrant, lorsqu'il n'avait pas le temps
de le croquer, dans les poches de ses joues le corps du délit, qui
y fondait tout doucement, tandis qu'il se grattait le côté,
clignait béatement les yeux, forcé qu'il était, pour toute
punition, de boire son sucre au lieu de le manger.
On comprend
que cette atteinte à la propriété mobilière était des plus
désagréables à Catacoua, et, sitôt que le capitaine Pamphile
s'approchait de lui, il défilait tout son répertoire.
Malheureusement, aucun de ses instituteurs ne lui avait appris à
crier au voleur, de sorte que son maître prenait cette sortie, qui
n'était autre chose qu'une dénonciation en forme, pour le plaisir
que lui causait sa présence, et, convaincu qu'il avait mangé son
dessert, se contentait de lui gratter
délicatement la tête; ce que Catacoua appréciait jusqu'à un
certain point, mais infiniment moins cependant que le morceau de
sucre en question. Catacoua comprit donc qu'il fallait qu'il
s'en remît à lui seul du soin de sa vengeance, et, un jour
qu'après lui avoir volé le morceau, Jacques repassait la main à
travers la cage pour en ramasser les miettes, Catacoua se laissa
pendre par une patte, et, tout en ayant l'air de s'occuper de
gymnastique, attrapa le pouce de Jacques et le mordit outrageusement.
Jacques jeta un cri perçant, s'accrocha aux cordages, monta tant
qu'il trouva du chanvre et du bois; puis, s'arrêtant sur le point
le plus élevé du navire, il resta là piteusement cramponné de
ses trois pattes au mât, et secouant la quatrième comme s'il eût
tenu un goupillon.
A l'heure du
dîner, le capitaine Pamphile siffla Jacques: mais Jacques ne
répondit pas; ce silence était si contraire à ses habitudes
hygiéniques, que le capitaine Pamphile commença à s'en inquiéter;
il siffla derechef, et, cette fois, il entendit une espèce de
grondement qui semblait lui répondre des nuages; il leva les yeux
et aperçut Jacques, qui donnait la bénédiction urbi et orbi:
alors il s'établit entre Jacques et le capitaine Pamphile un
échange de signaux, dont le résultat fut que Jacques refusait
obstinément de descendre. Le capitaine Pamphile, qui avait formé
son équipage à une obéissance passive, et qui ne voulait pas que
ses mesures de discipline fussent faussées par un singe, prit son
porte-voix et appela Double Bouche. L'individu interpellé apparut
incontinent, montant à reculons l'échelle de la cuisine, et
s'approcha du capitaine à peu près comme le chien qu'on dresse,
s'approche du garde qui le châtie; le capitaine Pamphile, qui ne se
prodiguait pas avec ses inférieurs, montra au mousse le
récalcitrant qui grimaçait sur la pointe de son mâtereau;
Double-Bouche comprit à l'instant même ce qu'on demandait de lui,
s'accrocha à l'échelle qui conduisait aux haubans, et se mit à
grimper avec une agilité qui indiquait que le capitaine Pamphile,
en honorant Double-Bouche de cette mission hasardeuse, avait fait un
choix des plus judicieux.
Un autre
point, mais qui reposait tout entier, je ne dirai pas sur l'étude
du coeur, mais sur la connaissance de l'estomac, avait encore
influencé la détermination du capitaine Pamphile; Double-Bouche
était spécialement employé à la cuisine, fonctions honorables
appréciées de tout l'équipage, et notamment de Jacques, qui
affectionnait surtout cette partie du bâtiment; il s'était donc
lié d'une amitié sympathique avec le nouveau personnage que nous
venons d'introduire en scène, lequel devait le nom expressif qui
avait remplacé son appellation patronymique, à la facilité que
lui donnait son poste de dîner avant les autres; ce qui ne
l'empêchait pas de dîner encore après les autres. Jacques avait
donc compris Double-Bouche, de même que Double-Bouche avait compris
Jacques, et il résulta, de cette appréciation mutuelle, qu'au lieu
de chercher à fuir, ce qu'il n'eût pas manqué de faire si tout
autre que Double-Bouche lui eut été envoyé, Jacques fit la
moitié du chemin, et que les deux amis se rencontrèrent sur la
barre du grand perroquet, et redescendirent immédiatement, l'un
portant l'autre, sur le pont, où le capitaine Pamphile les
attendait. « Le capitaine Pamphile ne connaissait qu'un remède aux
blessures, de quelque nature qu'elles fussent: c'était une
compresse d'eau-de-vie, de tafia ou de rhum; il trempa donc un linge
dans le liquide précité et en enveloppa le doigt du blessé; au
contact de l'alcool et de la chair vive, Jacques commença par faire
une grimace atroce; mais, comme il vit, pendant que le capitaine
Pamphile avait le dos tourné, Double-Bouche avaler vivement ce qui
était resté du liquide dans le verre où l'on avait trempé le
linge, il comprit que la liqueur, douloureuse comme médicament,
pouvait être bienfaisante comme boisson; en conséquence, il
approcha la langue de l'appareil, lécha délicatement la compresse,
et, peu à peu, prenant goût à la chose, finit tout bonnement par
sucer son pouce; il en résultat que, comme le capitaine Pamphile
avait recommandé que l'on imbibât le bandage de dix minutes en dix
minutes, et que l'on exécutait ponctuellement ses ordres, au bout
de deux heures, Jacques commença à cligner des yeux et à
dodeliner la tête, et que, comme le traitement allait toujours son
train, et que Jacques appréciait de plus en plus le traitement, il
finit par tomber ivre-mort entre les bras de son ami Double-Bouche,
qui descendit le blessé dans la cabine et le coucha dans son propre
lit.
Jacques
dormit douze heures de suite: et, lorsqu'il se réveilla, la
première chose qui frappa ses yeux fut son ami; Double-Bouche
occupé à plumer une poule. Ce spectacle n'était pas nouveau pour
Jacques; cependant, il parut, cette fois, y donner une attention
singulière; il se leva doucement, s'approcha les yeux fixes,
examina le mécanisme à l'aide duquel le travailleur procédait, et
demeura immobile et préoccupé pendant tout le temps que dura
l'opération; la poule plumée, Jacques, qui se sentait la tête
encore un peu lourde, monta sur le pont afin de prendre l'air.
Le
vent continuait d'être favorable le lendemain, de sorte que le
capitaine Pamphile, voyant que tout marchait au gré de ses voeux,
et jugeant inutile de transporter à Marseille les poules qui
restaient à bord et qu'il n'avait point d'ailleurs achetées dans
un but de spéculation, donna ordre, sous prétexte que sa santé
commençait à se déranger, qu'on lui servît tous les jours, outre
sa tranche d'hippopotame et sa bouillabaisse, une volaille fraîche,
bouillie ou rôtie. Cinq minutes après ces ordres donnés, les cris
d'un canard que l'on égorgeait se firent entendre. A ce bruit,
Jacques descendit de la grande vergue si rapidement, que quelqu'un
qui n'aurait point connu son caractère égoïste, aurait cru qu'il
courait au secours de la victime, et se précipita dans la cabine.
Il y trouva Double-Bouche, qui remplissait consciencieusement son
office de marmiton, en plumant la volaille jusqu'à ce qu'il ne lui
restât plus le moindre duvet sur le corps; cette fois comme l'autre,
Jacques parut prendre le plus grand intérêt à la chose; puis il
remonta sur le pont, lorsqu'elle fut finie, s'approcha pour la
première fois depuis son accident de la cage de Catacoua, tourna
plusieurs fois autour de lui, tout en ayant soin de se tenir hors de
la portée de son bec; puis enfin, saisissant le moment favorable,
il attrapa une plume de sa queue, et la tira tant et si bien,
malgré les battements d'ailes et les jurements de Catacoua, qu'elle
finit par lui rester dans les mains. Cette expérience, si peu
importante qu'elle parut au premier abord, sembla cependant faire
grand plaisir à Jacques; car il se mit à danser sur ses quatre
pieds, s'élevant et retombant à la même place, ce qui était de
sa part la manifestation du plus suprême contentement.
Cependant on
avait perdu de vue la terre, et l'on voguait à pleines voiles dans
l'océan Atlantique; partout le ciel et l'eau, et, derrière
l'horizon, le sentiment de l'immensité. De
temps en temps, des oiseaux de mer au long vol, mais ceux-là
seulement, passaient à perte de vue se rendant d'un continent à
l'autre; aussi le capitaine Pamphile, se fiant à l'instinct animal
qui devait apprendre à Catacoua que ses ailes étaient trop faibles
pour se hasarder dans un long voyage, ouvrit-il la prison de son
pensionnaire et lui donna-t-il liberté entière de voltiger dans
les cordages. Catacoua en profita aussitôt pour monter jusqu'au
mât de perroquet, et, arrivé là, joyeux jusqu'au ravissement, il
se mit, à la grande satisfaction de l'équipage, à défiler tout
son répertoire, faisant autant de bruit à lui tout seul que les
vingt-cinq matelots qui le regardaient.
Pendant que
cette parade se passait sur le pont, une scène d'un autre genre
s'accomplissait dans la cabine. Jacques selon son habitude, s'était
approché de Double-Bouche au moment de la plumaison; mais, cette
fois, le mousse, qui avait remarqué l'attention de son camarade à
le regarder faire, avait cru reconnaître en lui une vocation
inconnue jusqu'alors pour l'office qu'il exerçait. Il en résulta
qu'une pensée des plus heureuses vint à l'esprit de Double-Bouche:
c'était d'employer désormais Jacques à plumer ses poules et ses
canards, tandis que, changeant de rôle, lui se croiserait les bras
et le regarderait faire. Double-Bouche était un de ces esprits
décidés qui mettent le moins d'intervalle possible entre l'idée
et l'exécution; aussi s'avança-t-il doucement vers la porte qu'il
ferma, se munit-il à tout hasard d'un fouet qu'il passa dans la
ceinture de sa culotte, en ayant soin d'en laisser le manche
parfaitement visible, et, revenant immédiatement à Jacques, lui
mit-il entre les mains le canard qui devait se déplumer dans les
siennes, lui montrant du bout de l'index le manche du fouet qu'il
comptait, en cas de discussion, prendre pour tiers arbitre.
Mais Jacques
ne lui donna même pas la peine de recourir à cette extrémité;
soit que Double-Bouche eut deviné juste, soit que le nouveau talent
qu'il mettait Jacques à même d'acquérir parût à ce dernier le
complément obligé de toute éducation, il prit le canard entre ses
deux genoux, comme il avait vu faire à son instituteur, et il se
mit à la besogne avec une ardeur qui dispensa Double-Bouche de
toute voie de fait envers lui; vers la fin même, et lorsqu'il vit
que les plumes disparaissaient, faisant place au duvet et le duvet
à la chair, le sentiment qui l'animait s'éleva jusqu'à
l'enthousiasme; si bien que, lorsque la besogne fut entièrement
terminée, Jacques se mit à danser, comme il avait fait la veille
à côté de la cage de Catacoua. De son côté, Double-Bouche
était dans la joie; il ne se faisait qu'un reproche, c'était de ne
pas avoir profité plus tôt des dispositions de son acolyte; mais
il se promit bien de ne pas les laisser refroidir; aussi, le
lendemain, à la même heure, dans les mêmes circonstances, et les
mêmes précautions prises, il recommença la seconde
représentation de la pièce de la veille; elle eut le même succès
que la première; de sorte que, le troisième jour, Double-Bouche,
reconnaissant Jacques comme son égal, lui noua son tablier de
cuisine à la ceinture et lui confia entièrement la partie des
dindons, des poules et des canards, Jacques se montra digne de sa
confiance, et, au bout d'une semaine, il avait laissé son
professeur bien loin derrière lui en promptitude et en habileté.
Cependant le
brick marchait comme un navire enchanté: il avait dépassé la
terre natale de Jacques, laissé à sa gauche et hors de vue les
îles de Sainte-Hélène et de l'Ascension, et s'avançait à
pleines voiles vers l'équateur; c'était pendant une de ces
journées des tropiques où le ciel pèse sur la terre: le pilote
seul était à la barre, la vigie dans les haubans, et Catacoua sur
son mâtereau: quant au reste de l'équipage, il cherchait le frais
partout où il croyait pouvoir le trouver, tandis que le capitaine
Pamphile lui-même, étendu dans son hamac et fumant son gourgouri,
se faisait éventer par Double-Bouche avec une queue de paon. Cette
fois, par extraordinaire Jacques, au lieu de plumer sa poule,
l'avait reposée intacte sur une chaise, s'était dépouillé de son
tablier de cuisine et paraissait comme tout le monde, ou accablé
par la chaleur ou perdu dans ses réflexions. Cependant cette atonie
fut de courte durée: il jeta autour de lui un regard rapide et
intelligent; puis, comme effrayé de sa hardiesse, il ramassa une
plume, la porta à sa gueule, la laissa retomber avec indifférence,
se gratta le côté en clignant de l'oeil; et, d'un bond où
l'observateur le plus méticuleux n'aurait pu voir que l'effet d'un
caprice, il sauta sur le premier bâton de l'échelle: là, il
s'arrêta encore un instant, regardant le soleil par les écoutilles,
puis il se mit à monter nonchalamment sur le pont, comme un
flâneur qui ne sait que faire, et qui s'en va cherchant des
distractions sur le boulevard des Italiens.
Arrivé au
dernier échelon, Jacques vit le pont abandonné: on eût dit un
navire vide qui flottait au hasard. Cette
solitude parut satisfaire Jacques au dernier degré; il se gratta le
côté, fit claquer ses dents, cligna les yeux et exécuta deux
petits sauts perpendiculaires, tout en ayant soin de chercher des
yeux Catacoua, qu'il aperçut enfin à sa place accoutumée, battant
des ailes et chantant à plein bec le God save the king. Alors
Jacques parut ne plus s'occuper de lui; il monta sur les bastingages
les plus éloignés du mât d'artimon, au haut duquel son ennemi
était perché, gagna les vergues, s'arrêta un instant dans les
huniers, grimpa au mât de misaine, se hasarda sur le cordage isolé
qui conduit au mât d'artimon; arrivé au milieu de ce chemin
tremblant, il se suspendit par la queue lâcha les quatre pattes et
se balança la tête en bas, comme s'il ne fût venu que pour jouer
à l'escarpolette. Puis, convaincu que
Catacoua ne faisait aucune attention à lui, il s'en approcha
doucement, tout en ayant l'air de penser à autre chose, et, au
moment où son rival était au plus fort de sa chanson et de sa joie,
criant à tue-tête et battant l'air de ses bras emplumés, comme un
cocher qui se réchauffe, Jacques rompit son ariette et sa
jubilation, en le saisissant vigoureusement de la main gauche par
l'endroit où les ailes s'attachent au corps. Catacoua jeta un cri
de détresse; mais personne n'y fit attention, tant l'équipage
entier était accablé par la chaleur étouffante que versait à
flots le soleil à son zénith.
- Tron de
l'air ! dit tout à coup le capitaine Pamphile, en voilà un de
phénomène, de la neige sous l'équateur...
- Eh non!
dit Double-Bouche, ça n'est pas de la neige; c'est... Ah! bagasse!
Et il
s'élança dans l'escalier.
- Eh bien,
qu'est-ce que c'est? dit le capitaine Pamphile se soulevant de son
hamac.
-
Ce que c'est, cria Double-Bouche du haut de son échelle, c'est
Jacques qui plume Catacoua.
Le capitaine
Pamphile fit retentir les échos de son bâtiment d'un des plus
magnifiques jurons qui aient jamais été entendus sous l'équateur,
et monta lui-même sur le pont, tandis que tout l'équipage
réveillé en sursaut comme par l'explosion de la sainte-barbe,
grimpait à son tour par tout ce que la carcasse du brick
présentait d'ouvertures.
- Eh bien,
drôle! cria le capitaine Pamphile saisissant un épissoir, et
s'adressant à Double-Bouche, qu'est-ce que tu fais donc? Alerte!
alerte !
Double-Bouche
s'accrocha aux cordages et grimpa comme un écureuil; mais plus il
mettait de promptitude, plus Jacques mettait d'activité: les
plumes de Catacoua formaient un véritable nuage et tombaient comme
la neige au mois de décembre; de son côté, Catacoua, en voyant
s'approcher Double-Bouche, redoubla de cris; mais, au moment où son
sauveur étendait le bras vers lui, Jacques, qui n'avait,
jusqu'alors, paru faire aucune attention à ce qui se passait sur le
navire, jugea que sa besogne habituelle était suffisamment faite,
et lâcha son ennemi, auquel il ne restait plus que les plumes des
ailes. Catacoua, troublé au plus haut degré par la douleur et par
la crainte, oublia que le contre-poids de sa queue lui manquait,
voleta un instant d'une manière grotesque, et finit par tomber à
la mer, où il se noya, n'ayant point les pieds palmés.
- Flers, dit
Decamps interrompant le lecteur, toi qui as une belle voix, crie
donc à la petite fille de la portière de nous monter de la crème,
nous n'en avons plus.
(...)
Chapitre XVI
Pour peu que
nos lecteurs n'aient pas perdu, par suite du vif intérêt qu'ils
ont dû prendre à la mort de Jacques Ier, la mémoire des
événements antérieurs à ceux que nous venons de raconter, ils se
rappelleront sans doute qu'en revenant de son onzième voyage dans
l'Inde après avoir fait son chargement de thé, d'épices et
d'indigo aux dépens du capitaine Kao-Kiou-Koan, et avoir acheté
acute un perroquet
aux îles Rodrigue, le
respectable marin dont nous décrivons la véridique histoire, avait
successivement relâché dans la baie d'Algoa et à l'embouchure de
la rivière orange.
|
|
1839-
‘40
Les Crimes célèbres:
les Borgias

|
De
Papegaaienkamer in het Vaticaan
Comme c'était
chose convenue d'avance entre ce prélat et sa sainteté, quoique le
roi l'ignorât, Alexandre voulut avoir le mérite d'accorder
promptement ce qui lui élait demandé, et ordonna à l'instant même
à l'un de ses serviteurs d'aller chercher chez son fils, le
cardinal Valentino, une cape et un chapeau. Prenant alors le roi de
France par la main, le pape le conduisit dans la salle
du Perroquet, où devait-se faire la cérémonie de réception
du nouveau cardinal.
*
De son côté, en
entrant dans la salle du Perroquet, il
se trouva, ainsi que toute sa suite, environné d'hommes armés, qui
le conduisirent à une autre salle qu'on appelait la salle du
Vicaire, et où il trouva l'abbé Alviano, le protonotaire Orsino,
Jacques Santa-Croce et Rinaldo Orsino, qui étaient prisonniers
comme lui; en même temps le gouverneur recevait l'ordre de
s'emparer du château de Monte-Giordano qui appartenait aux Orsini
et d'en enlever tous les bijoux, toutes les tentures, tous les
meubles et toute l'argenterie qui s'y trouveraient.
|
|
1840
Les aventures de
John Davys
|
Zo tam als een
papegaai
L'opération terminée,
nous déliâmes les serres de l'oiseau, puis nous dégageâmes la tête,
et tout l'équipage salua par un cri d'admiration le noble
prisonnier que nous avions fait. Dès ce moment, avec la permission
du capitaine, il fut installé à bord; huit jours après, Nick
était apprivoisé comme un perroquet.
|
|
1841
Impressions de
voyage - midi de
la France
|
Ik dacht dat u
een vogel was...
C'est un Martigao,
ce paysan qui, voulant couper une branche d'arbre, prend sa serpe,
monte à l'arbre, s'assied sur la branche, et la coupe entre lui et
le tronc.
C'est un Martigao
qui, entrant dans une maison de Marseille, voit
pour la première fois un perroquet, s'approche et lui parle familièrement
comme on parle en général à un volatile.
—
S... cochon, répond le perroquet avec sa grosse voix de
mousquetaire aviné.
—
Mille pardons, monsieur, dit le Martigao en ôtant son bonnet; je
vous avais pris pour un oiseau!
De papegaaien
van Marseille
Le port de Marseille est le plus
curieux que j'aie vu, non pas à cause de son panorama, qui s'étend
de Notrè-Dàme de
la Garde
à la tour Saint-Jean, non pas à cause de ses colibris, de ses perroquets
et de ses singes, qui, sous ce beau ciel méridional, se croient
encore dans leur patrie, et font du chant, de la voix et du
geste, mille gentillesses à ceux qui passent, mais parce que le
port de Marseille est le rendez-vous du monde entier: on n'y
rencontre pas deux personnes vêtues de la même manière, on n'y
rencontré pas deux hommes parlant la même langue.
|
Impressions de voyage - anonieme
karikatuur
|
1842
Impressions de
voyage – Le Speronare
|
'Papegaaienmast'

En effet, je vis à
l'instant même grandir, du milieu de la mer où il semblait plongé,
le géant marin qui nous poursuivait. Il monta au plus haut d'une
vague, de sorte qu'il nous dominait, comme de sa montagne un vieux
château domine la plaine. Presqu'au même instant, par un jeu de
bascule immense, nous montâmes et lui descendit, au point que nous
nous trouvâmes de niveau avec ses mâts de
perroquet. Alors
seulement il nous aperçut sans doute, car il fit à son tour un
mouvement pour s'écarter à droite, tandis que nous faisions un
mouvement pour nous écarter à gauche. Nous le vîmes passer comme
un fantôme, et de son bord ces mots nous arrivèrent lancés par le
porte-voix: —Bon voyage! — Puis le vaisseau s'élança comme un
cheval de course, s'enfonça dans l'obscurité, et disparut.
Als een
papegaaienstok
C'étaient des
chaloupes à l'ancre, sans cordages et sans vergues, du milieu
desquelles s'élevait un seul mât d'un hauteur extrême: au haut de
ce mât, qui pouvait avoir vingt-cinq ou trente pieds de long un
homme, debout sur une traverse pareille à un bâton de
perroquet,
et lié par le milieu du corps à l'espèce d'arbre contre lequel il
était appuyé, semblait monter la garde, les yeux invariablement
fixés sur la mer; puis, à certains momens, il poussait des cris et
agitait les bras: à ces clameurs et à ces signes, une aulre barque
plus petite, et comme la première d'une forme bizarre, ayant un mât
plus court à l'extrémité duquel une seconde sentinelle était liée,
montée par quatre rameurs qui la faisaient voler sur l'eau, dominée
à la proue par un homme debout et tenant un harpon à la main, s'élançait
rapide comme une flèche et faisait des évolutions étranges,
jusqu'au moment où l'homme au harpon avait lancé son arme.
|
'Perroquet' heeft in het Frans ook betekenissen die betrekking hebben
op masten en zeilen van schepen. Deze materie is door HPM nog niet
naar believen in kaart gebracht. Perroquet is het bramzeil, perruche
is het bovenkruiszeil. Meer Inlichtingen zijn welkom. Deze
terminologie is hier en hieronder in blauw aangegeven.
|
1843
Impressions de
voyage – Le Corricolo |
Papegaai
trekt de koets met een krekel op de bok
Nous ne pouvons pas
passer en revue les 1700 peintures qui composent la collection du
Musée antique; nous pouvons seulement indiquer les plus originales
ou les meilleures.
D'abord, dans les
arabesques et dans les natures mortes, on trouvera des choses
charmantes: des animaux auxquels il ne manque que la vie; des fruits
auxquels il ne manque que le goût; un
perroquet traînant un char conduit par une cigale, tableau
que l'on croit une caricature de Néron et de son pédagogue Sénèque;
une charge représentant Enée sauvant son père et son fils, tous
trois avec des têtes de chiens.
|
Romeins mozaiek
|
1843
Asciano
|
Het voorrecht
van papegaaien
Celui-là était
aussi un prétendant de Colombe, mais un prétendant malheureux. C'était
un grand bélître d'un blond ardent avec des couleurs roses,
suffisant, insolent, bavard, plein de prétentions auprès des
femmes, auxquelles il servait souvent de manteau pour cacher leurs véritables
amours, plein d'orgueil de sa position de secrétaire du roi,
laquelle position lui permettait d'approcher
de Sa Majesté à ia manière dont l'approchaient ses lévriers, ses
perroquets, or ses singes.
— Que lui est-il
donc arrivé, à ce cher ami?
— D'abord, si
vous venez du Louvre, il faut que vous sachiez, vous, que je viens
du Grand-Nesle, où j'ai passé deux heures, perché
sur une branche, ni plus ni moins qu'un perroquet.
— Diable ! la
position n'était pas commode!
— N'importe,
n'importe ! je ne regrette pas la crampe que j'y ai prise, car j'ai
vu des choses, mon cher, j'ai vu des choses, tenez, rien que d'y
penser, j'en suffoque de rire.
|
|
1843
Georges
|
Papegaai en
waaier
Enfin, comme c'est
l'habitude dans les pays chauds, les chaises et les fauteuils étaient
en cannes, et deux fenêtres qui s'ouvraient en face l'une de
l'autre, l'une sur une cour toute plantée d'arbres, l'autre sur un
vaste chantier, laissaient, à travers les nattes de bambou qui
servaient de persiennes, passer la brise de la mer et le parfum des
fleurs. A peine la jeune fille était-elle
étendue sur le canapé qu'une petite perruche verte à tête grise,
grosse comme un moineau, s'envola de son bâton, et, se posant sur
son épaule s'amusa à becqueter le bout de l'éventail, que sa maîtresse,
par un mouvement machinal, s'amusait de son côté à ouvrir et à
fermer.
Nous disons par un
mouvement machinal, parce qu'il était visible que ce n'était déjà
plus à son éventail, tout charmant qu'il était, et quelque désir
qu'elle eût manifesté de l'avoir, que pensait en ce moment la
jeune fille. En effet, ses yeux, en apparence fixés sur un point de
l'appartement où aucun objet remarquable ne motivait cette fixité,
avaient évidemment cessé de voir les objets présents pour suivre
quelque rêve de sa pensée. Il y a plus: sans doute ce rêve avait
pour elle toutes les apparences de la réalité; car, de temps en
temps, un léger sourire passait sur son visage, et ses lèvres
s'agitaient, répondant par un muet langage à quelque muet
souvenir. Cette préoccupation était trop en dehors des habitudes
de la jeune fille, pour qu'elle ne fût pas bientôt remarquée de
sa gouvernante; aussi, après avoir suivi pendant quelques instants
en silence le jeu de physionomie de son élève: - Qu'avez-vous donc,
ma chère Sara? demanda ma mie Henriette. - Moi? Rien, répondit la
jeune fille en tressaillant comme une personne qu'on éveille en
sursaut. Je joue, comme vous voyez, avec ma
perruche et mon éventail, voilà tout. - Oui, je le vois bien vous
jouez avec votre perruche et votre éventail; mais, à coup sûr, au
moment où je vous ai tirée de votre rêverie, vous ne pensiez ni
à l'une ni à l'autre. - Oh ! ma mie Henriette, je vous jure...
- Vous n'avez pas l'habitude de mentir, Sara, et surtout avec moi,
interrompit la gouvernante; pourquoi commencer aujourd'hui? Les
joues de la jeune fille se couvrirent d'une vive rougeur ; puis, après
un moment d'hésitation: - Vous avez raison, chère bonne, lui dit
elle; je pensais à tout autre chose.
De zang van de
grijze parkiet
A mesure que le lit
de la rivière devenait plus large, les arbres des deux rives
s'inclinaient, profitant de l'intervalle laissé par l'eau, et
formaient une voûte pareille à une tente gigantesque; tout cela était
sombre, solitaire, calme, muet, plein de mélancolique poésie et de
réserve mystérieuse; le seul bruit qu'on
entendît était le chant rauque de la perruche à tête grise;
les seuls êtres vivants qu'on aperçût, aussi loin que le regard
pouvait s'étendre, étaient quelques-uns de ces singes roussâtres
nommés aigrettes, qui sont le fléau des plantations, mais qui sont
si communs dans l'île, que toute les tentatives faites pour les détruire
ont échoué.
Grijze
papegaaien als spotvogels
A chaque pas, les
tanrecs se levaient sous les pieds des nègres et regagnaient leurs
terriers, les singes s'élançaient de branche en branche et
atteignaient les extrémités les plus flexibles des vacoas, des
filaos et des tamariniers, puis, se suspendant et se balançant par
la queue, allaient, franchissant une grande distance, s'accrocher,
avec une adresse merveilleuse, à quelque autre arbre qui leur
donnait un asile plus touffu. Le coq des bois se levait à grand
bruit, battant l'air de son vol pesant, tandis que
les perroquets gris semblaient le railler de leur cri moqueur,
et que le cardinal, pareil à une flamme volante, passait, rapide
comme un éclair et étincelant comme un rubis; enfin, selon son
habitude, la nature, toujours jeune, toujours insoucieuse, toujours
féconde, semblait, par sa sereine tranquillité et son calme
bonheur, une éternelle ironie de l'agitation et des douleurs de
l'homme.
|
De jonge Dumas - aquarel door E. Giraud
|
1844-45
Louis XIV et son
siècle
|
Een witte
papegaai gewenst
Un jour
mademoiselle de Pons exprima le désir d'avoir un perroquet blanc.
A peine ce souhait
fut-il formé, que M. de Guise sortit tout courant et commença de
remuer Paris pour se procurer l'animal demandé, mais ce n'était
pas chose facile.
Alors, il fit crier
à son de trompe dans tous les carrefours qu'il donnerait cent
pistoles à celui qui lui apporterait un oiseau pareil à celui que
désirait mademoisele de Pons.
Huit jours s'écoulèrent
pendant lesquels M. de Guise parcourut toutes les boutiques de
marchands d'oiseaux, de bateleurs el d'éleveurs, de bêles. Mais
tout fut inutile; il ne
put malgré ses soins, ses peines et son argent, se procurer qu'un
perroquet blanc de corps, c'est vrai, mais jaune de tête.
— Mademoiselle-,
dit-il, je suis au désespoir d'avoir si mal répondu à votres désir:
mais venez, s'il vous plaît, vous promener au Cours-la-Reine, vous
y verrez un spec-
lacle, qui, je
l’espère, vous récréera. Mademoiselle de Pons monta en voiture
avec mademoiselle de Saint-Mêgrin, son amie, et M. le duc de Guise.
Verveling
ondanks papegaaien
Outre la troupe de
l'hôtel de Bourgogne et celle du Petit-Bourbon, qui donnait ses
représentations dans une galerie, seul reste de l'hôtel du connétable
de Bourbon, qu'on avait démoli, trois autres troupes couraient la
province.
Mademoiselle, qui,
malgré sa vieille gouvernante, ses deux dames d'honneur, ses
perroquets, ses chiens et ses chevaux anglais, s'ennuyait fort à
Saint-Fargeau, en entretenait une.
Il y en avait une
autre qui était restée avec la cour à Poitiers et qui l'avait
suivie à Saumur.
Enfin une troisième
troupe donnait à Lyon une comédie en cinq actes dont le
retentissement arrivait jusqu'à Paris: c'était L’Etourdi de
Molière.
|
Karikatuur van André Gill in La Lune
Het onderschrift luidt: J'autorise le
Journal La Lune à publier ma charge, les caricatures étant les
seuls portraits ressemblans qu' on aît fait de moi jusqu' aujourd'
hui - Alex. Dumas
|
1844-45
Le comte de
Monte-Cristo
|
Fok,
mars en 'papegaai'
— Bon! dit le
capitaine, nous avons encore trop de toile; range à carguer la
grande voile! Cinq minutes après, la grande voile était carguée,
et nous marchions avec la misaine, les
huniers et les perroquets.
Papegaai op een
vergulde stok
- C'est la fille de
M. de Villefort, répliqua la jeune femme; une fille d'un premier
mariage, une grande et belle personne. - Mais mélancolique »,
interrompit le jeune Edouard en arrachant, pour en faire une
aigrette à son chapeau, les plumes de la
queue d'un magnifique ara qui criait de douleur sur son perchoir doré.
Mme de Villefort se contenta de dire: « Silence, Edouard! « Ce
jeune étourdi a presque raison, et répète là ce qu'il m'a bien
des fois entendue dire avec douleur; car Mlle de Villefort est,
malgré tout ce que nous pouvons faire pour la distraire, d'un
caractère triste et d'une humeur taciturne qui nuisent souvent à
l'effet de sa beauté. Mais elle ne vient pas; Edouard, voyez donc
pourquoi cela.
Papegaai blieft
levende vliegen
— Et ou est-elle?
Si vous le savez, dites-le.
— Elle est sous
le grand marronnier, continua le méchant
garçon, en présentant, malgré les cris de sa mère, des mouches
vivantes au perroquet, qui paraissait fort friand de cette sorte de
gibier.
Madame de Villefort
étendait la main pour sonner, et pour indiquer à la femme de
chambre le lieu où elle trouverait Valentine, lorsque celle-ci
entra.
|
Onbekende karikaturist
|
1846-49
Joseph Balsamo
|
Een arm meisje
heeft geen papegaai
C'en est un, sire.
- Ah! tant mieux, j'adore les enchanteurs. - Vous êtes orfèvre,
monsieur Josse. Il était donc une fois une pauvre jeune fille qui,
à cette époque, n'avait ni pages, ni voiture, ni margrave,
ni perruche, ni sapajou .
- Ni roi, dit Louis XV. - Oh! sire.
Papegaai pesten:
veren uittrekken
Il devait supposer
que madame Dubarry, au reçu de son petit billet, s'empresserait de
quitter à son tour Versailles pour aller l'attendre dans la
charmante habitation qu'elle venait de se faire bâtir, et que le
roi avait déjà visitée deux ou trois fois sans y avoir cependant
jamais passé la nuit, sous prétexte, comme il l'avait dit, que
Luciennes n'était point château royal. Aussi fut-il fort surpris,
en arrivant, de trouver, amore, très peu fier et très peu
gouverneur, s'amusant à arracher les plumes
de la perruche qui essayait de le mordre. Les deux favoris étaient
en rivalité, comme M. de Choiseul et madame Dubarry. Le roi
s'installa dans le petit salon et renvoya sa suite. Il n'avait pas
l'habitude de questionner les gens ni les valets, bien qu'il fût le
plus curieux gentilhomme de son royaume; mais
amore n'était pas même un valet, c'était quelque chose qui
prenait son rang entre le sapajou et la perruche.
De papegaai van
Lodewijk XV
Sa Majesté tira sa
montre. Il était sept heures. Louis XV rentra au château, lutina
le singe, fit parler la perruche, et
tira des étagères, les unes après les autres, toutes les
chinoiseries qu'elles contenaient. La nuit vint.
|
sapajou = aapje uit Centraal- of Zuid-Amerika met lange staart en
korte pelsharen
Dossier Papegaai pesten

Joseph
Balsamo (dit Cagliostro) - gravure uit Paul
Lacroix, XVIIIe
siècle (1878)
|
1847
De Paris à
Cadix
|
In gedachten
Enfin, je les avais
reconduits jusqu'à la porte, je les avais suivis des yeux jusqu'au
détour de la rue, et j'étais remonté pensif, insensible
aux caresses de mon chien, sourd aux
cris de mon perroquet; j'avais rapproché mon fauteuil de la
table éternelle à laquelle je suis enchaîné; j'avais repris ma
plume, rivé de nouveau mon regard sur mon papier; puis la tête
avait repris son
active pensée, la main son agile travail, et Joseph
Balsamo,
commencé depuis huit jours, s'était impitoyablement remis à son
oeuvre de régénération; sans compter que le théâtre, sorti de
terre au grand étonnement du peuple parisien, qui avait reçu je ne
sais d'où des billets de faire part de sa mort presque en même
temps que ceux que j'avais envoyés de sa naissance, commençait à
pousser comme un immense champignon au milieu des décombres de l'hôtel
Foulon, qu'il soulevait déjà avec sa tête.
Vleugelslagen
bij het eten van een sinaasappel
C'était un
extravagant véhicule, supporté par deux roues gigantesques,
peintes, ainsi que les brancards, du plus flamboyant vermillon. La
caisse était bleu tendre, avec force feuillages vert pomme, courant
en treilles, s'épanouissant en grappes, retombant en fleurs. Tout
ce feuillage, toutes ces grappes, toutes ces fleurs, étaient confusément
habités par des myriades d'oiseaux de toutes couleurs, chantant,
becquetant, voletant et faisant la cour à un
magnifique perroquet lilas, lequel, placé au centre, battait de
l'aile en mangeant une orange.
|
|
1848
Les
trois Mousquetaires: Le vicomte de Bragelonne ou l'Homme au
masque de fer
Ill.: Maurice Leloir
|
Een tekstuele
kopie
La comtesse de
Soissons interrompit le narrateur.
— Avouez, comte,
dit-elle, que vous brodez.
— Madame, je
récite, comme un perroquet, toutes les histoires que différents
Anglais m'ont racontées. Je dirai même, à ma honte, que je suis
textuel comme une copie.
— Charles II
serait mort s'il avait enduré tout cela.
Louis XIV souleva
sa tête intelligente et fiôre.
|
Dumas als musketier - Karikatuur door
Chanoine
|
1848
Monte-Cristo (Théâtre)
|
Fok,
mars en 'papegaai' (2)
Morel:
C'est bien, Pénélon.
Parle maintenant, mon ami.
Pénélon:
Pour lors, monsieur
Morel, nous étions donc quelque chose comme cela entre le cap Blanc
et le cap Moyador, marchant avec une jolie brise sud-sud-est, quand
le capitaine s'approche de moi... il faut vous dire que j'étais à
la barre... et me dit: « Pénéion, que penses-tu de ces nuages qui
montent là-bas à l'horizon ? — Ce que j'en pense, c'est qu'ils
montent plus vite qu'ils n'en ont le droit, et qu'ils sont plus
noirs qu'il ne convient à de braves nuages qui n'auraient que de
bonnes intentions... — C'est mon avis aussi, dit le capitaine;
mais je vais un peu les attraper... Holà! hé! range à serrer le
cacatois et à haler bas le clinfoc!... Bon! dit le capitaine,
nous avons encore trop de toile... Range à carguer la grande
voile!... » Cinq minutes après, la grande voile était carguée et
nous marchions avec la misaine, les huniers et
les perroquets.
|
Dumas als musketier - tekenaar onbekend
|
1849
Le
cachemire vert (Théâtre)
|
Le garçon
Les bagages
de monsieur?
Claire
Qui
Le garçon
Madamme veut-elle
parler du portemonteau ou du perroquet de monsieur..?
Claire
Comment?
Le garçon
C’est tout
ce que monsieur possède ici en fait de bagages...
Conrad
Mon commis
n'est-il pas arrivé?
Le garçon
Le commis de
monsieur, c'est-à-dire son domestique?... Pardon,
il vient d'arriver à l'hôtel, avec le portemanteau et le perroquet...
Il a demandé M. le capitaine de Francarvilie, et on l’a introduit
dans l’apparlement de monsieur... d'après l'ordre de monsieur...
Claire
C’est
bien; allez, allez, tous dis-je...
Le garçon
Pardon,
madame... c'est que je désirerais que madame Toulût bien me donner
son passe-port.
Claire
C'est
bien... Remontez dans un instant... Je vais le chercher et je vous
le donnerai.
|
|
1849
Les Mariages du père
Olifus
|
Allerlei ogen
A la première vue,
il me sembla que ces casiers étaient pleins de graines. Je me crus
chez quelque savant horticulteur, et je m'attendais à voir d'intéressantes
variétés de pois, de haricots, de lentilles et de vesces; mais, en
m'approchant et en regardant avec attention, je m'aperçus que ce
que je prenais pour des légumes secs, c'étaient tout
simplement des yeux d'oiseaux: yeux d'aigles, yeux de vautours, yeux
de perroquets, yeux de faucons, yeux de corbeaux, yeux de
pies, yeux de sansonnets, yeux de merles, yeux de pinsons, yeux de
moineaux, yeux de mésanges, yeux de toute espèce enfin.
|
|
1849-50
Le collier de la
reine
|
Zon, papegaai,
warmte
— D'ailleurs, ce
que je dis ne vous concerne pas. Il est bien clair que vous n'allez
pas engloutir un million et demi dans un caprice royal; ce serait,
par ma foi! payer trop cher un portefeuille que vous aurez pour rien
et qui vous est dû. Prenez donc tout ce que je vous ai dît pour du
bavardage. Je suis comme les perroquets: on
m'a éblouie au soleil, et me voilà répétant toujours qu'il fait
chaud.
|
|
1850-51
Le Trou de
l'Enfer
|
Nog geen
papegaai waard
Et si je dégringole
du haut en bas? demanda Fresswanst inquiet. - Cela prouvera que tu
ne vaux pas un perroquet! Fresswanst,
ajouta Trichter plus bas, il s'agit surtout de fermer la bouche à
quelques calomnies et de démontrer aux jeunes générations que
nous ne sommes jamais gris. Va, sois tranquille, si tu crains de
tomber, je t'attacherai.
|
|
1850-51
Dieu dispose
|
Kleurrijker dan
een papegaai
Ce beau monsieur
avec un gilet vert? dit un des gamins. - Et une cravate rouge?
reprit un autre. - Justement. - Oh! oui, que je l'ai vu! dit un
troisième, même qu'avec son rouge et son vert, il
était plus brillant qu'un perroquet. - Alors, vous le
reconnaîtriez? - Oh ! que oui.
|
|
1852
La comtesse de
Charny

|
Een geslacht van
adelaars dat eindigt als een papegaai
— Ah ! que voilà
de grands mots, mon cher Gilbert! Est-ce que le palladium a sauvé
Troie? Sauvons la royauté? Croyez-vous que ce soit chose facile de
sauver la royauté avec un pareil roi ?
— Mais, enfin,
c'est le descendant d'une grande race.
— Oui, d'une
race d'aigles qui finit par des perroquets. Pour que des
utopistes comme vous pussent sauver la royauté, mon cher Gilbert,
il faudrait d'abord que la royauté fît quelque effort pour se
sauver elle-même.
Een bepaald
soort vrouwen
Il continua: - Eh
bien! cette femme, qui savait que l'on ne pouvait guère compter,
avec Louis XV, que sur des velléités royales, ne le quittait guère,
afin de mettre à profit les moindres de ces velléités. Au conseil,
elle le suivait et se penchait sur son fauteuil; devant le
chancelier, devant ces graves personnages, devant ces vieux
magistrats, elle se couchait à ses pieds,
minaudant comme un singe, bavardant comme une perruche, lui
soufflant enfin la royauté nuit et jour. Mais ce n'était point
encore assez, et l'étrange égérie y eût peut-être perdu son
temps, si, à ces paroles insaisissables, M. de Richelieu n'eût eu
l'idée d'ajouter un corps qui rendît matérielle la leçon qu'elle
répétait.
|
|
1852
Bontekoe
(partie du recueil Les drames de la mer) - zie ook 1853
|
Grijze
roodstaart
Malheureusement
l'eau n'en était pas tout fait douce; mais ses bords étaient
couverts d'oies et de drontes; les arbres
qui l'ombrageaient étaient peuplés de perroquets gris, de
ramiers, d'oiseaux inconnus de toute espèce et de toute couleur,
et, au pied de ces arbres, à l'ombre, il trouva vingt-cinq tortues
réunies en société et pouvant à peine marcher, tant elles étaient
grasses.
|
Bontekoe
|
1852
Un
Gil Blas en Californie. |
Ra
(?)
On avait déjà, du
reste, jeté dans le sillage une vergue de
perroquet.
(...)
Du moment où il
avait vu la yole, à la mer, il avait fait des bras signe qu'il était
inutile de se presser, et quoiqu'il nageât du
côté de la vergue de perroquet, il était évident qu'il
nageait de ce côté parce qu'elle était sur son chemin, et non
parce qu'il avait besoin de se faire un appui.
(...)
Cependant il
fallait continuer la route; le signal de rappel fut fait, et la yole
revint tristement, traînant à la remorque la
vergue de perroquet qu'elle avait recueillie en route.
|
|
1852, 1 augustus |
De vrienden Victor Hugo en Alexandre
Dumas ontmoeten elkaar in Brussel en Antwerpen als Hugo ook België
gedwongen moet verlaten. Na een afscheidsdiner in Brussel met uit
Frankrijk verbannen lotgenoten, vertrekt Hugo op 1 augustus vanuit
Antwerpen naar Engeland. Op 5 augustus komt hij aan in Saint-Hélier
(Jersey).
|
Victor Hugo en Alexandre Dumas -
lithografie door F. Lix
Dossier
Dumas-Hugo
|
1852-'56
Mes
Mémoires
Chapitre LXXXVII |
Op kosten gejaagd door een opgezette
papegaai
C'était lui qui allait, aux dernières
répétitions des pièces, vérifier s'il n'y avait rien dans le
costume des acteurs qui blessât la morale, rien dans leur geste qui
provoquât au mépris du gouvernement, et au renversement de l'ordre
de choses établi. Il avait fait, dans sa vie, au Gymnase, une
pièce qui était outrageusement tombée et à propos de laquelle
Poirson lui reprochait éternellement la dépense qu'il l'avait
forcé de faire d'un perroquet empaillé.
|
|
Chapitre
LXXXIX |
Een mantel van papegaaienveren
Amore était un chevalier français;
Orosmane était un chevalier français; Philoctète était un
chevalier français. Seulement, Amore se jouait avec un bonnet de
plumes de paon, avec un manteau de plumes de perroquet, et avec une
ceinture de plumes d'autruche.
|
|
Chapitre
CX

|
Hoe de ara van kolonel Bro
aan zijn eind kwam
Le colonel Bro avait donc
résolu une chasse, et, à la requête d'Adolphe et à la mienne, il
avait fixé le jour de cette chasse à un dimanche, afin que, libres
de notre bureau, Adolphe et moi pussions y assister.
Le rendez-vous était, à sept
heures, chez le colonel Bro. On partait de la rue des Martyrs dans
trois voitures ; à neuf heures, on était à Enghien. Un déjeuner,
digne d'un thane saxon, y attendait les convives. A dix heures, on
se mettait en chasse ; à cinq heures, on retrouvait la table servie,
et, à onze heures du soir, chacun était rentré chez soi.
Toujours prêt avant les
autres, quand il s'agissait de chasse, j'étais chez le colonel Bro
à six heures et demie du matin.
On m'introduisit dans un petit
boudoir, où je me trouvai en tête à tête avec un énorme ara
bleu et rouge.
L'ara était sur son bâton ; je
m'assis sur un canapé.
J'ai toujours eu le plus grand
respect pour les hommes à grand nez et les animaux à gros bec ;
non pas que je trouve cela joli, mais parce que je crois que la
nature a ses raisons quand elle produit une monstruosité.
A ce titre, l'ara du colonel Bro
avait droit à toutes mes civilités.
Je lui adressai donc quelques
mots de politesse, et j'allai m'asseoir, comme je l'ai dit, sur le
canapé en face de son perchoir.
Le perroquet me regarda un
instant avec cet air mélancolique particulier aux perroquets ; puis,
avec cette précaution qui ne les abandonne jamais, s'aidant du bec
et des pattes, il descendit lentement et un à un les bâtons de son
perchoir ; puis, enfin, le tronc du perchoir lui-même, jusqu'à ce
qu'il eût mis patte à terre.
Alors, il s'approcha de moi en
se dandinant, s'arrêtant, regardant de côté, et jetant un cri à
chaque pas qu'il faisait ; puis, arrivé à la pointe de mon
soulier, il se mit en devoir d'escalader ma jambe.
Touché de cette marque de
confiance de sa part, je lui tendis la main pour lui épargner la
peine de l'ascension ; mais, soit qu'il se trompât sur mes
intentions tout amicales, soit qu'il cachât une agression
préméditée sous ses dehors bienveillants, à peine vit-il ma main
à sa portée, qu'il me saisit l'index, et me fit, au-dessus de la
première phalange, une double blessure qui ne s'arrêta qu'à l'os.
La douleur fut d'autant plus
violente qu'elle était inattendue. Je jetai un cri, et, par un
mouvement convulsif, ma jambe se roidissant avec l'élasticité d'un
ressort d'acier, j'atteignis du bout de mon soulier de chasse le
perroquet au milieu de la poitrine, et l'envoyai s'aplatir contre la
muraille.
Il retomba à terre, et resta
sans mouvement.
Cet évanouissement était-il
causé par le coup de pied ou par le contrecoup? venait-il de
l'impulsion de mon soulier ou de la répulsion de la muraille ?
Voilà ce que je ne sus jamais, et ce que je ne me donnai pas la
peine de vérifier, entendant des pas dans la chambre voisine.
Je sautai sur l'ara, toujours
sans mouvement, je levai la housse du canapé, je le poussai du pied
dans la profondeur ténébreuse du meuble, je laissai retomber la
housse, et je m'assis, comme si rien d'extraordinaire ne venait de
se passer.
Puis je bandai mon index avec mon
mouchoir.
Le colonel Bro entra.
Nous échangeâmes nos
compliments, et, comme je tenais ma main dans ma poche, on ne
s'aperçut de rien.
Chacun arriva, et l'on partit
sans que l'ara, enseveli sous son canapé, eût donné, par un cri
ou par un mouvement, signe d'existence.
En arrivant à Enghien, un de
nos chasseurs m'apparut la main emmaillotée comme la mienne ; cette
parité de malheur ouvrit entre nous un courant sympathique. Je lui
demandai la cause de son accident. Une porte poussée par le vent
s'était violemment refermée, il avait eu la main prise entre le
chambranle et la porte, et les doigts entaillés.
Quant à moi, je me contentai
de lui dire que je m'étais coupé avec la pierre de mon fusil ; -
à cette époque, je chassais encore avec un fusil à pierre.
Le chasseur estropié de la
même main que moi, c'était le célèbre docteur Ferrus. Lorsqu'il
entendit prononcer mon nom, il me demanda si j'étais le fils du
général Alexandre Dumas, et, sur ma réponse affirmative, il me
raconta cette histoire des quatre fusils de munition enlevés avec
les quatre doigts, que j'ai racontée d'après lui, et qu'on a lue
au commencement de ces mémoires .
(...)
Pour en revenir à l'ara de la
rue des Martyrs, quinze jours après, en revenant chez le colonel
Bro, pour une chasse pareille à la première, j'eus Pétonnement de
le retrouver sur son perchoir.
Cependant, au bout de quelques
secondes, son immobilité m'étonna.
Je
m'approchai : il était empaillé
!
Tiens ! dis-je au colonel, votre pauvre Jacquot
est donc mort ?
Ah ! oui, c'est vrai, me dit le colonel. On
m'avait dit une chose singulière, et dont j'avais toujours douté :
c'est que certains animaux se cachaient pour mourir... de là venait
qu'on ne retrouvait pas leur cadavre...
Eh bien ?
Eh bien, imaginez-vous que le malheureux
perroquet, pour mourir, a été se cacher au plus profond du canapé
; on l'a cru perdu d'abord ; on l'a cherché de tous les côtés,
et, enfin, on l'a retrouvé là, le lendemain de notre chasse.
Il mordait ? demandai-je timidement au colonel
Bro.
Lui ? Jamais ! répondit le colonel.
Je fis un mouvement pour
montrer au colonel mon doigt, encore mal cicatrisé ; mais je
réfléchis qu'il valait mieux laisser le colonel dans l'ignorance
des défauts du caractère de son perroquet, et dans la conviction
qu'il était mort, comme on dit, de sa belle mort.
Aujourd'hui que les ans ont
passé sur cet événement, et qu'il ne reste probablement plus une
seule plume du malheureux Jacquot, j'avoue humblement mon crime, et
j'en demande pardon à qui de droit.
|
Bedoeld is Louis, chevalier Bro de Comères (1781-1844). Hij
onderscheidde zich tijdens de slag van Waterloo. Hij
was onder anderen ook bevriend met de schilders Ary Scheffer en
Théodore Géricault.

Ary
Scheffer en Louis Bro aan het sterfbed van Théodore Géricault;
schilderij: Ary Scheffer
Zie ook hieronder voor een tweede papegaaienmoord door Dumas
|
Chapitre
CXVI |
Papegaai in een
vorig leven
Le quart d'heure
pendant lequel la dent du peigne lui grattait doucement la tête était
le quart d'heure de béatitude journalière de M. Villenave, le seul
qu'il se permit, du reste, plongé qu'il était éternellement dans
ses paperasses.
Mais pourquoi ces
papillotes? Me demandera-t-on.
C'est ce que je
demandai, moi aussi.
Madame Waldor prétendait
que c'était tout simplement un prétexte pour se faire gratter la tête.
M. Villenave, dans une des métamorphoses
qui avaient précédé sa vie d'homme, avait dû être perroquet.
Madame Villenave,
qui connaissait son mari depuis plus longtemps que sa fille, et qui,
par 'conséquent,'avait la prétention de le connaître mieux,
madame Villenave assurait que c'était par coquetterie.
|
|
Chapitre
CXXVII |
Een papegaai per
soldaat
On rencontra donc,
à Salinas, un bataillon de ce genre. Il était formé de chasseurs,
de cuirassiers, de carabiniers, de hussards, pas un à qui il ne
manquât un bras, une jambe, le nez ou un œil. Tout cela était gai,
chantant, criant: « Vive l'empereur! Ce qui frappa, surtout les
enfants, c'est que chaque homme avait, soit
sur son épaule, soit sur l'arçon de sa selle, un perroquet ou un
singe; quelques-uns même avaient l'un et l'autre. Ils
arrivaient du Portugal, où ils avaient laissé leurs membres, et
d'où ils avaient emporte cette ménagerie.
|
|
Chapitre
CCXXVI |
Poserende
papegaaien
Clément Boulanger
était né en 1812. Sa mère, pendant qu'elle était grosse, fut
possédée d'une singulière envie: elle voulut à toute force
prendre des leçons de peinture. On lui fit venir un maître, et
elle se donna le plaisir de barbouiller cinq ou six toiles. Quoique
l'envie eût été satisfaite, l'enfant en fut marqué, comme on dit
en termes de sage-femme: aussitôt qu'il put
parler, il demanda un crayon; à l'âge de quatre ans, tout posait déjà
pour lui, chats, chiens, perroquets, ramoneurs, commissionnaires,
porteurs d'eau.
|
|
1853
Les drames de la
mer

|
Ra (?) (2)
Le capitaine Bremner commençait
intérieurement à reconnaître la justesse des observations de son
second maître, mais, au lieu de lui savoir gré d'avoir prévu le
péril, il lui en voulait presque de l'avoir prédit. D'ailleurs,
comme nous l'avons dit, rien n'était perdu; si l'on arrivait à
empêcher, lors de la marée basse, le vaisseau de chavirer, on
était à peu près sûr de le dégager avec le reflux, et, puisque
l'accident arrivé n'avait point amené de grave avarie, on pourrait
continuer son chemin en laissant derrière soi, sans y songer
davantage, ce premier hasard de la mer. En attendant il s'agissait
d'alléger le navire. On amena les mâts et les vergues de perroquet.
A la marée basse le navire donna à la bande d'une manière
effrayante. On s'y était attendu ; ce fut un moment terrible, mais
il s'écoula sans nouvel accident. Le capitaine passa tout fier
devant John Mackay.
*
Le 1e mars, à dix heures du matin,
un magnifique trois-mâts, ses grandes voiles carguées et prises
aux bas ris, ses vergues de perroquet amenées, se tenait à la cape
sous un grand hunier seul, avec trois rispris, ses fausses fenêtres
de poupe fermées, et tous ses soldats de quart, amarrés à un
cordage de sûreté tendu sur le pont, luttant contre un des plus
terriblesgrains qui aient jamais soulevé les vagues gigantesques de
la mer de Biscaye. C'était le Kent, magnifique navire de la
Compagnie anglaise des Indes, commandé par le capitaine Henry Cobb
et destiné pour le Bengale et la Chine.
|
|
1854 |
Oprichting van Dumas' tijdschrift Le
Mousquetaire
|
|
1854
Les Mohicans de
Paris - suite du chapitre 6
Le Mousquetaire, décembre
10 |
De man met de papegaaienneus
Par quelle injustice l'homme qui aurait
le nez en trompette demeurerait-il étranger aux félicités de ce
monde, et quelle est ta loi, divine ou humaine, qui concède le
privilège exclusif de la volupté à ceux qui ont le nez en
perroquet, au détriment de ceux qui ont le nez en corde chasse?
Fafiou du côté du nez, est bâti incomplètement, je vous
l'accorde, mais Fafiou est, au nez près, bâti comme les autres
hommes. Et pour un nez plus ou moins aquilin, plus ou moins
retroussé, vous lui dites : va-t'en, vous lui lâchez le mot: Raca!
Fi! messieurs, vous n'y songez pas sérieusement, Fafiou peut être
impropre, mais Fafiou n'est pas insensible à l'amour. Et ce qui le
prouve, mylords et messieurs, c'est que, comme j'ai eu l'honneur de
vous le dire, Fafiou est amoureux, amoureux à lier, amoureux fou.

|

|
1854
Causeries |
Als een papegaai op zijn stok
Et je lui racontai comment vous m'aviez
envoyé chez le comte Charpentier, comment j'avais trouvé Berthelin;
comment il m'avait invité à sa noce, comment je m'étais grisé,
comment j'étais tombé dans l'Ourcq, comment de l'Ourcq j'étais
passé dans la Marne, de la Marne dans la Seine, et de la Seine dans
la mer. Puis vint l'histoire; de l'île du Marais, du rocher, de
l'aigle; puis je lui racontai comment ce misérable oiseau m'avait
abandonné sur mon bâton comme un perroquet sur son perchoir, en me
souhaitant bien du plaisir, souhait qui était loin de se réaliser;
enfin, je le suppliai de me tendre la main et de m'aider à monter
sur la lune.
Kusje Cocotte!
- Eh ! mon Dieu ! il ne faut pas
lui en vouloir peur cela! ce fantaisiste n'a pas... un libre arbitre,
il dépend de tout, de son chat qui joue avec un peloton de fil, de
sa perruche qui dit: " Baisez Cocotte! " de son chien qui
emporte sa pantoufle en aboyant.
|
|
1854
Alexandre Dumas
père
Saphir, pierre précieuse
montée

La Marchande
d'Honneur
|
300
La
troisième [Etoile] vendait de la santé.
— Nous n'en avons pas acheté.
— Alors, répondit la marchande de longues années, j'en suis fâchée,
mais sans esprit, sans vertu et sans santé, les longues années
n'ont aucune valeur.
Et la marchande de longues années referma sa malle, refusant de vendre
sa marchandise à des gens qui n'avaient pas eu l'intelligence
d'acheter celle de ses soeurs.
Sa malle refermée, il se trouva qu'elle avait, sans y faire
attention, gardé un échantillon de sa marchandise à la main.
C'était un petit bout de longue vie.
Il y en avait pour trois siècles.
Un perroquet était là sur son perchoir.
— As-tu déjeuné, Jacquot? lui demanda-t-elle.
— Non, Margot, répondit le perroquet,
L'Étoile se mit à rire, et lui donna l'échantillon.
Le perroquet le mangea jusqu'à la dernière miette.
C'est depuis ce temps-là que les perroquets vivent trois cents ans.
En ce moment, la marchande de longues années, qui regardait le papegai
croquant son échantillon, entendit un grand tumulte.
Au milieu de ce grand tumulte, elle distingua ces mots:
— De l'honneur ! de l'honneur ! qui veut acheter de l'honneur?
C'était la cinquième Étoile qui faisait son entrée dans la ville.
|
Dossier
Hoge Ouderdom
|
1858
Auguste Villemot
La vie a Paris: chroniques
du Figaro
|
Histoire d'un poëte et d'un perroquet
Il y a une vingtaine d'années, Alexandre Dumas
apportait un billet de spectacle à d'honnêtes bourgeois. Pendant
qu'on prévenait la maitresse de la maison, Dumas se mit à agacer un
perroquet qui pérorait sur un bâton, dans un petit salon d'attente.
Le perroquet, qui était classique, apparemment, mordit jusqu'au sang
l'auteur d'Henri III. Vous connaissez Dumas; ce n'est pas un
homme à laisser sans réponse la provocation d'un perroquet. D'une
main nerveuse, il étreignit le cou de Jacquot, qui montra au poête
cette petite langue noire et veloutée dont les Romains étaient si
friands au temps de Lucullus. Dumas pensa qu'il avait peut-être
serré un peu fort; —mais le repentir était tardif, — le
perroquet était étranglé. — Cependant, comme la maîtresse du
perroquet s'annonçait par un frôlement de robe de soie, Dumas, qui
voulait éviter toute explication sur son perroqueticide, fourra la
petite volaille sous le coussin d'un divan, donna son billet de
spectacle et s'esquiva lestement.
Au bout d'un mois, il revient faire visite dans la
maison; au milieu des banalités de la conversation, il risqua cette
question:
« Il me semble que vous aviez un perroquet?
— Ah! monsieur Dumas, lui fut-il répondu, ne nous
en parlez pas!— nous avons eu bien du chagrin! — Mais, savez-vous,
nous ne voulions pas le croire, et pourtant c'est bien vrai: ces
pauvres bêtes se cachent pour mourir. Notre pauvre Jacquot est tombé
malade, — puis il a disparu... Nous l'avons fait afficher avec cent
francs de récompens; mais, au bout de trois jours, nous l'avons
retrouvé — tenez — sous le coussin de ce divan. — Il avait
voulu nous dérober le spectacle de son agonie, qui a dû être
affreuse, car il lirait une langue... longue deça. »
Ici, la propriétaire de feu Jacquot fit un geste
indicatif qui donnait à penser que le perroquet avait une langue d'un
demi-mètre, ce qui est invraisemblable.
Là-dessus, Dumas, très-soulagé de voir que son
forfait était enseveli dans de profondes ténèbres, se mit à
raconter qu'en Amérique les perroquets se cachaient si bien pour
mourir, que les perroquets morts y étaient plus recherchés que les
perroquets vivants.
|
Zie voor een parallelle
vertelling met dit motief hierboven: Kolonel Bro en zijn ara
|
1859
La princesse Flora |
De jeugd: papegaaien met witte en
zwarte veren
Avec plaisir, monsieur. - Ah! mon cher
ange, tu n'as pas idée à quel point ces perroquets à plumes
blanches et noires m'ont ennuyée ! Est-ce que tu ne crois pas que
toute cette jeunesse doive acheter ses phrases en même temps que ses
gants? Comme nos anciens dîners à Moscou commençaient toujours par
la soupe froide, leur conversation commence toujours par ces
spirituelles paroles:- Vous aimez la danse, madame?
|
|
1859
Le fils du forçat |
De grimassen van parkieten
D'ailleurs, qu'ai-je besoin de toi? Ne
suis-je pas un homme, moi ! et un homme qui, quoique vieux, saura se
faire respecter et châtier ceux qui l'offensent?... Ah! ah! ah!
continua l'ex-portefaix avec une sorte de rire convulsif, qu'ils
n'espèrent pas que les simagrées de leur perruche me feront manquer
à mes devoirs!
|
|
1864
La San Felice |
' Cacatois'
Caracciolo, maître de sa frégate comme
un cavalier de son cheval, ordonna de couvrir la Minerve de toile
depuis ses basses voiles jusqu'à ses cacatois. François Esposito un
des plus habiles et des plus vigoureux matelots, fut envoyé dans les
œuvres hautes de la frégate pour déployer la voile de perroquet. Il
venait, malgré un roulis assez fort, de s'acquitter de cette
manoeuvre à la plus grande satisfaction de son capitaine, lorsqu'un
boulet français coupa, à un demi-mètre du mât la vergue sur
laquelle ses deux pieds reposaient.
*
Cette modulation n'était pas encore
éteinte, que fra Pacifico, sans être le moins du monde embarrassé
par sa robe de moine, s'était élancé dans les haubans de tribord,
afin de faire face au public, et, avec une agilité qui prouvait que
son noviciat de moine ne lui avait rien enlevé de sa dextérité de
matelot, atteignait la grande hune, se glissait à travers son
ouverture, s'élançait vers la petite hune, puis, sans s'y arrêter,
passait de celle-ci sur les barres de perroquet, et, enthousiasmé
parles cris d'encouragement qui partaient de tous côtés à la vue
d'un moine voltigeant dans les cordages, montait jusqu'aux cacatois,
ce qui était plus qu'il n'avait promis, et, sans hésitation, sans
retard, se contentant de crier " Que saint François me soit en
aide! " s'élançait dans la mer.
*
Le jeune homme, avec la même
promptitude qu'il avait mise à monter les escaliers, les descendit,
traversa les cours, prit la pente qui conduit au port militaire, se
jeta dans une barque, et, malgré le vent et ia pluie, se fit conduire
au Van-Guard, qui, ses mâts de perroquet abattus, pour donner moins
de prise à la tempête, se tenait à cinq ou six encablures du port
militaire, affourché sur ses ancres, environné des autres bâtiments
anglais et portugais plaronné.
*
Une rafale d'ouest passa, précurseur
du grain dont parlait Henry. - Faites amener les perroquets et serrez
le vent. - Votre Seigneurie ne craint point pour la mâture? demanda
Henry. - Je crains la côte, voilà tout, répondit Nelson. Henry, de
cette voix pleine et sonore du marin qui commande aux vents et aux
flots, répéta le commandement, qui s'adressait à la fois aux
matelots de quart et au timonier : - Amenez les perroquets!
Lofez!
* Il amena ses perroquets,
cargua sa
misaine et sa grande voile, et tint ses voiles en ralingué. Nelson,
la lunette à la main, suivait la manœuvre ordonnée par lui. Il vit
les voiles de la Minerve fasier: la brigantine et le foc seuls
restèrent pleins, et la frégate perdit les trois quarts de sa
vitesse, tandis qu'au contraire Nelson, voyant une espèce d'accalmie
dans le temps, fit hisser toutes ses voiles, jusqu'à celles de
perroquet.
* Ce n'est point le tonnerre, c'est le
Stromboli. Nous allons avoir une saute de vent terrible. Ordonnez
d'abattre les perroquets, les petits huniers, la grande voile et la
misaine.
* Il remonte jusque Paolo, milord. Pare
à hisser les huniers et les perroquets! cria Nelson. Quoique l'ordre
étonné les matelots, il fut exécuta avec cette obéissance passive
et muette qui est la première qualité des marins, surtout dans les
heures de danger.
* En même temps, les mâts plièrent
en gémissant et, comme ils n'étaient pas soutenus par les basses
voiles, les trois mats de perroquet se brisèrent avec un bruit
terrible.
* Savez-vous, milord, lui dit-il, que
l'amiral est arrivé ce matin, à huit heures, sans la plus petite
avarie. Il faut qu'il soit sorcier, puisque le Van-Guard, quoique
commandé par vous, c'est-à-dire par le premier marin du monde, a
perdu ses perroquets, sa voile de grand foc et comment dites vous cela?-
sa cira... sa civadière.
De papegaai van hertogin Fusco
Fort de cette approbation, Dufresse
le signa. Alors, Championnet pria qu'on voulût bien l'écouter un
instant, invita Velasco et Nicolino Caracciolo, ces deux hommes
politiques qui avaient quarante-trois ans à eux deux, et qui, tandis
que les personnages graves s'occupaient de l'éducation des peuples,
s'occupaient, eux, de celle du perroquet de la duchesse Fusco, pria,
disons-nous, Velasco et Nicolino de faire silence.
(...)
Chacun se tut donc, même Monti,
même Cimarosa, même Velasco, même Nicolino, même leur élève, le
perroquet de la duchesse.
(...)
* Et, comme il faut toujours que le
grotesque se mêle au sublime, au moment où cessait une triple salve
d'applaudissements, on entendit une voix rauque et avinée qui criait
" Vive la République! mort aux tyrans! " C'était celle du
perroquet de la duchesse Fusco, élève, comme nous l'avons dit, de
Velasco et de Nicolino, qui faisait honneur à ses maîtres et
montrait qu'il avait profité de leurs leçons.
(...)
En rentrant de cette soirée chez la
duchesse Fusco, où les vers de Monti avaient été lus, où le
Moniteur parthénopéen avait été fondé et où le perroquet de la
duchesse avait, grâce à ses deux professeurs, Velasco et Nicolino,
appris à crier " Vive la République! meurent les tyrans!"
le général Championnet avait trouvé au palais d'Angri un riche
propriétaire de la Basilicate nommé Niccola Addonè.
|
|
1867
Histoire de mes
bêtes
De eerste verhalen
verschenen in 1855 in Le Mousquetaire, andere in 1864 in Nouvelles.
Ze werden verzameld in 1867.

|
Over
enige van zijn dieren
J'avais
un grand perroquet bleu et rouge appelé Bavât.
J'avais
un perroquet vert et jaune appelé papa Everard.
J'avais
un chat appelé Mysouff.
Un
faisan doré appelé Lucullus.
Enfin,
un coq appelé César.
Over
de aanschaf van een aapje en een papagaai
XIII.
Comment je fus séduit par une guenon verte et un ara blue
(...)
Je
me promenais donc sur le quai comme Hamlet.
Triste
et les bras pendants dans mon rôle et ma vie.
lorsque
je vis, à la porte d'un marchand d'animaux, une guenon verte et un
ara bleu.
La
guenon avait passé sa patte à travers les barreaux de sa cage et
m'avait attrapé par le pau de ma redingote.
Le
perroquet bleu tournait la tête et me regardait amoureusement avec
son œil jaune, dont la prunelle se rétrécissait et se dilatait avec
une expression des plus tendres.
Je
suis fort accessible à ces sortes de démonstrations, et ceux de mes
amis qui disent me connaître le mieux prétendent, pour mon honneur
et celui de ma famille, qu’il est bien heureux que je ne sois pas
né femme.
Je
m'arrêtai donc, serrant, d'une main, la patte de la guenon et
grattant, de l'autre, la tète de l'ara, au risque qu'il m'en arrivât
autant qu'avec l'ara du colonel Bro. Voir mes
Mémoires. 
Mais,
loin de là, la guenon tira doucement ma main à la portée de sa
gueule, passa sa langue à travers les barreaux de sa cage, et me
lécha tendrement les doigts.
Le
perroquet inclina sa tête jusqu'entre ses deux pattes, ferma à demi
et béatement ses yeux, et fit entendre un petit râle de volupté qui
ne laissait aucun doute sur la sensation qu'il éprouvait.
—
Ah! par ma foi! me dis -je, voilà deux charmants animaux, et, si je
ne les soupçonnais pas de valoir la rançon de Duguesclin, je
demanderais leur prix.
—
Monsieur Dumas, dit le marchand en sortant de sa boutique, vous
accommoderai-je de ma guenon et de mon perroquet?
|
Alle
citaten uit Histoire de mes bêtes

Ill.: Adrien Marie
Zie hierboven: Hoe de ara van kolonel Bro aan zijn
einde kwam
|
1867
Histoire de mes
bêtes

|
—
Seulement, dit Michel refermant son livre, monsieur sait qu'il ne
faudra lui donner ni amandes amères ni persil?
—
Les amandes amères, je comprends cela, répondis-je: elles
contiennent de l'acide hydrocyanique; mais le persil?
Michel,
qui avait laissé son pouce enfermé dans le livre, rouvrit le livre:
—
« Le persil et les amandes amères, lut-il, sont, pour les perroquets,
un poison violent. »
—
C'est bien, Michel, je ne l'oublierai pas.
Je
l'oubliai si peu, que, quelque temps après, comme on m'apprit que M.
Persil était mort subitement, je m'écriai:
—
Ah! mon Dieu! il aura peut-être mangé du perroquet? Par bonheur, la
nouvelle fut démentie le lendemain.
|
Alle
citaten uit Histoire de mes bêtes
Peterselie
en papegaaien - Perroquet et persil
|
1870
(1873)
Le grand
dictionnaire de cuisine
Quelques mots au
lecteur
|
Papegaaientongetjes
Héliogabale, cet
empereur venu de Syrie, qui entra dans Rome sur un char traîné par
des femmes nues, avait un historiographe, rien que pour décrire ses
repas. N'avait-il pas raison, puisqu'il n'en fit jamais un qui coûtât
moins de soixante marcs d'or, c'est-à-dire cinquante mille francs de
notre monnaie? Il se faisait faire des pâtés
de langues de paons, de rossignols, de corneilles, de faisans et de
perroquets. - Ayant entendu dire qu'il existait en Lydie
un oiseau unique, le phénix, il voulait le manger, et promettait deux
cents marcs d'or à celui qui le lui apporterait.
|
Perroquet à la carte
|
1870
(1873)
Le grand
dictionnaire de cuisine
Lemma:
Carême
|
Doodstraf voor een
papegaai en een aap
Et la même année,
en Espagne, furent jugés et condamnés à périr au milieu des
flammes, comme atteints et convaincus d'hérésie et de blasphème, un
perroquet et un singe, appartenant à un Français. Le perroquet pour
avoir crié: « Au feu le bref Margot! » et le singe, parce qu'il
semblait applaudir par ses sauts et ses gambades. Ces deux grands
criminels furent renfermés et brûlés dans une cage de fer, sur
laquelle étaient deux écriteaux; l'un portait: Blasphémateur, impie,
sacrilège, traître à Dieu et à N. S. P. le pape; et l'autre:
Complice de sacrilège par gestes, signes et autres preuves non équivoques.
|
|
1870
(1873)
Le grand
dictionnaire de cuisine
Lemma:
Céphalopode


|
Anatomische
les over de reuzeninktvis...
Les céphalopodes
sont des mollusques du plus haut rang. Empruntons les détails qui le
concernent à l'excellent livre de M. Meunier : Les grandes pêches.
Figurez-vous un sac musculeux, épais, mollasse, visqueux, sphérique
chez les uns, cylindrique ou en fuseau chez les autres, et de couleurs
changeantes comme le caméléon. Renfermez-y des organes de
respiration aquatiques, un appareil circulatoire, un tube digestif, y
compris un estomac comparable au gésier des oiseaux. Surmontez ce sac
d'une tête ronde, munie de deux gros yeux situés latéralement,
entre lesquels débouchera un petit tube représentant non pas un nez,
mais l'anus au milieu du visage !. Sur le sommet et au milieu de cette
tête, placez une bouche formée d'une lèvre
circulaire, armée de deux mâchoires verticales cornées d' un véritable
bec de perroquet et garnie à l'intérieur d'une langue hérissée
de pointes.
Enfin, tout autour de cette bouche, implantez une couronne
d'appendices charnus, souples, vigoureux, rétractiles, quelquefois
beaucoup plus longs que le corps, et le plus souvent armés à leur
face externe de deux rangs de ventouses
(...)
Voulez-vous vous représenter
les céphalopodes, rampant, nageant ou saisissant leur proie,
renversez l'image qu'a offerte à votre esprit la description qui précède;
la bouche redressée verticalement, la tête en bas, les bras étendus,
vous donnent le poulpe les calmars et les seiches se tiennent
horizontalement. Tous rampent en appliquant sur le sol leurs bras armés
de ventouses; c'est de la même façon qu'ils saisissent leur proie,
leur étreinte est irrésistible; la victime, enlacée et comme aspirée,
a bientôt senti la morsure du redoutable bec de perroquet dont ces
longs appendices sont les pourvoyeurs. Il y a des exemples d'hommes
morts de ce supplice.
...en hoe ze
te vangen
Il se pêche avec une
ligne particulière qui s'appelle la palingolle. C'est un bout
de ficelle auquel pendent de petits morceaux de drap rouge, ce drap
rouge cache des hameçons ; on les fait danser devant les yeux du
calmar, qui s'élance après eux et les saisit avec son bec de
perroquet.
|


Illustratie uit Victor Meuniers Les
grandes pêches



Dr. DeWitt Webb met zijn ' pulpe géant'
(1896)
|
1870
(1873)
Le grand
dictionnaire de cuisine
Lemma:
Dindon
|
Gekooide
kalkoen
Les Romains
professaient une estime particulière pour les dindons: ils les élevaient
dans leurs métairies. Comment disparurent-ils? Quelle épidémie les
enleva? C'est ce que l'histoire ne nous apprend point. Seulement ils
devinrent si rares qu'on finit par les mettre
en cage, comme on y met aujourd'hui les perroquets.
|
|
1870, 5 december |
Dumas overlijdt in Puys
|
|
1902 |
Viering honderdste geboortedag van
Alexandre Dumas
|

Bron: www.gallica
|
2002 |
Dumas bijgezet in het Panthéon in Parijs

Foto: HPM
|
Crypte in het Panthéon - foto's HPM
|
|
|
|
|
|
|
|