Parijs - 19e eeuw Alexandre Dumas père (1802-1870)

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1802, 24 juli Alexandre Dumas geboren in Villers-Cotterêts als Davy de la Pailleterie
Illustratie links: Adrien Marie, bij Histoire de mes bêtes

Dumas in zijn werkkamer (detail) - Aquarel door Maurice Leloir 

1831

Napoléon Bonaparte (Théâtre)

 

(Un salon de faubourg Saint-Germain)

La marquise, (se levant)

Messieurs, si vous voulez passer au salon, le café nous y attend.

Labredèche

Madame la marquise!

Le marquis

Ma petite cousine!

Le grant parent

Ma chère sœur!

La marquise

L'abbé, apportez Cocotte.

(L'Abbé prend la perruche sur son bâton et forme la marche)

1833/37

Impressions de voyages. Suisse.

Souper de perroquet

Enfin nous touchâmes ses rives à Bregenz, où je déjeunai.

Malgré le souper de perroquet que j'avais fait la veille j'expédiai mon repas aussi militairement qu'il me fut possible. Puis aussitôt, laissant là mon homme et sa voiture, je dis adieu à l'Autriche, et me jetai dans un bateau qui me conduisit à la petite île de Lindeau en Bavière.

Perroquet à la carte

1839

Le Capitaine Pamphile

 

En toen kocht hij een papegaai

Et, comme cette cargaison se composait justement de café, de riz et de thé, il en résulta que le capitaine Pamphile n'eut besoin de relâcher ni à Moka, ni à Bombay, ni à Pékin; ce qui lui fit une grande économie de temps et d'argent. « Cela le rendit de si bonne humeur, qu'en passant à l'île Rodrigue, il acheta un perroquet.

(...)

De geschiedenis van de aap Jacques en de kakatoe Catacoua

(Comment Jacques Ier commença par plumer des poules et finit par plumer un perroquet)

Aussitôt après le dîner funéraire, qui finit sur les sept ou huit heures du soir, Jadin, dont le récit dans la précédente séance avait inspiré le plus vif intérêt, fut invité à le continuer. Mademoiselle Camargo tout intéressante qu'elle était, n'avait pu, vu l'existence claustrale qu'elle avait menée pendant les six mois et un jour qu'elle avait habité l'atelier de Decamps, laisser de profonds souvenirs ni dans l'esprit ni dans le coeur des habitués. Thierry était celui de nous avec lequel elle avait eu le plus de relations: encore ces relations étaient-elles purement scientifiques; il en résulta que les regrets causés par sa mort furent de courte durée et effacés bientôt par l'immense avantage qu'en avait retiré la science. On comprendra donc facilement ce retour rapide à la curiosité que nous inspiraient les aventures de notre ami Jacques, racontées par un narrateur aussi fidèle, aussi consciencieux et aussi habile que Jadin, dont la réputation était déjà faite comme peintre par son beau tableau des Vaches et, comme historien par son Histoire du prince Henry, ouvrage composé en collaboration avec M. Dauzats, et qui même avant sa publication, jouit déjà dans le monde de toute la réputation qu'il mérite. Jadin tira donc sans se faire prier son manuscrit de sa poche, et reprit l'histoire où il l'avait laissée. Le perroquet qu'avait acheté le capitaine Pamphile était un cacatois de la plus belle espèce, au corps blanc comme la neige, au bec noir comme l'ébène, et à la crête jaune comme du safran, crête qui se relevait ou s'abaissait selon qu'il était de bonne ou de mauvaise humeur, et lui donnait tantôt l'air paterne d'un épicier coiffé de sa casquette, tantôt l'aspect formidable d'un garde national orné de son bonnet à poils. Outre ces avantages physiques, Catacoua avait une foule de talents d'agrément; il parlait également bien l'anglais, l'espagnol et le français, chantait le God save the king comme lord Wellington, le Pensativo estaba el cid comme don Carlos, et la Marseillaise comme le général La Fayette. On comprend qu'avec de pareilles dispositions philologiques, il ne tarda point, tombé qu'il était entre les mains de l'équipage de la Roxelane, à étendre rapidement le cercle de ses connaissances; si bien qu'à peine se trouva-t-on, au bout de huit jours, en vue de l'île Sainte-Hélène, qu'il commençait à jurer très proprement en provençal, à la grande jubilation du capitaine Pamphile, qui, comme les anciens troubadours, ne parlait que la langue d'oc.

Aussi, quand le capitaine Pamphile avait passé en se réveillant l'inspection de son bâtiment, regardé si chaque homme était à son poste et chaque chose à sa place; lorsqu'il avait fait distribuer la ration d'eau-de-vie aux matelots et les coups de garcette aux mousses; lorsqu'il avait examiné le ciel, étudié la mer et sifflé le vent; lorsqu'il arrivait enfin avec cette sérénité de l'âme que donne la certitude d'avoir rempli ses devoirs, il allait à Catacoua, suivi de Jacques, qui grossissait à vue d'oeil, et qui partageait avec son rival emplumé toute l'affection du capitaine Pamphile, et lui donnait sa leçon de provençal: puis, s'il était content de son élève, il introduisait un morceau de sucre entre les barreaux de la cage, récompense à laquelle Catacoua paraissait très sensible, et dont Jacques se montrait fort jaloux; aussi, dès qu'un incident imprévu attirait le capitaine Pamphile d'un autre côté, Jacques s'approchait de la cage, et faisait si bien, que le morceau de sucre changeait habituellement de destination, au grand désespoir de Catacoua, qui, la patte en l'air et la crête dressée, faisait alors retentir l'air de ses chants les plus formidables ou de ses jurons les plus terribles; quant à Jacques, il restait d'un air innocent auprès de la prison où le volé faisait rage, fourrant, lorsqu'il n'avait pas le temps de le croquer, dans les poches de ses joues le corps du délit, qui y fondait tout doucement, tandis qu'il se grattait le côté, clignait béatement les yeux, forcé qu'il était, pour toute punition, de boire son sucre au lieu de le manger.

On comprend que cette atteinte à la propriété mobilière était des plus désagréables à Catacoua, et, sitôt que le capitaine Pamphile s'approchait de lui, il défilait tout son répertoire. Malheureusement, aucun de ses instituteurs ne lui avait appris à crier au voleur, de sorte que son maître prenait cette sortie, qui n'était autre chose qu'une dénonciation en forme, pour le plaisir que lui causait sa présence, et, convaincu qu'il avait mangé son dessert, se contentait de lui gratter délicatement la tête; ce que Catacoua appréciait jusqu'à un certain point, mais infiniment moins cependant que le morceau de sucre en question. Catacoua comprit donc qu'il fallait qu'il s'en remît à lui seul du soin de sa vengeance, et, un jour qu'après lui avoir volé le morceau, Jacques repassait la main à travers la cage pour en ramasser les miettes, Catacoua se laissa pendre par une patte, et, tout en ayant l'air de s'occuper de gymnastique, attrapa le pouce de Jacques et le mordit outrageusement. Jacques jeta un cri perçant, s'accrocha aux cordages, monta tant qu'il trouva du chanvre et du bois; puis, s'arrêtant sur le point le plus élevé du navire, il resta là piteusement cramponné de ses trois pattes au mât, et secouant la quatrième comme s'il eût tenu un goupillon.

A l'heure du dîner, le capitaine Pamphile siffla Jacques: mais Jacques ne répondit pas; ce silence était si contraire à ses habitudes hygiéniques, que le capitaine Pamphile commença à s'en inquiéter; il siffla derechef, et, cette fois, il entendit une espèce de grondement qui semblait lui répondre des nuages; il leva les yeux et aperçut Jacques, qui donnait la bénédiction urbi et orbi: alors il s'établit entre Jacques et le capitaine Pamphile un échange de signaux, dont le résultat fut que Jacques refusait obstinément de descendre. Le capitaine Pamphile, qui avait formé son équipage à une obéissance passive, et qui ne voulait pas que ses mesures de discipline fussent faussées par un singe, prit son porte-voix et appela Double Bouche. L'individu interpellé apparut incontinent, montant à reculons l'échelle de la cuisine, et s'approcha du capitaine à peu près comme le chien qu'on dresse, s'approche du garde qui le châtie; le capitaine Pamphile, qui ne se prodiguait pas avec ses inférieurs, montra au mousse le récalcitrant qui grimaçait sur la pointe de son mâtereau; Double-Bouche comprit à l'instant même ce qu'on demandait de lui, s'accrocha à l'échelle qui conduisait aux haubans, et se mit à grimper avec une agilité qui indiquait que le capitaine Pamphile, en honorant Double-Bouche de cette mission hasardeuse, avait fait un choix des plus judicieux. 

Un autre point, mais qui reposait tout entier, je ne dirai pas sur l'étude du coeur, mais sur la connaissance de l'estomac, avait encore influencé la détermination du capitaine Pamphile; Double-Bouche était spécialement employé à la cuisine, fonctions honorables appréciées de tout l'équipage, et notamment de Jacques, qui affectionnait surtout cette partie du bâtiment; il s'était donc lié d'une amitié sympathique avec le nouveau personnage que nous venons d'introduire en scène, lequel devait le nom expressif qui avait remplacé son appellation patronymique, à la facilité que lui donnait son poste de dîner avant les autres; ce qui ne l'empêchait pas de dîner encore après les autres. Jacques avait donc compris Double-Bouche, de même que Double-Bouche avait compris Jacques, et il résulta, de cette appréciation mutuelle, qu'au lieu de chercher à fuir, ce qu'il n'eût pas manqué de faire si tout autre que Double-Bouche lui eut été envoyé, Jacques fit la moitié du chemin, et que les deux amis se rencontrèrent sur la barre du grand perroquet, et redescendirent immédiatement, l'un portant l'autre, sur le pont, où le capitaine Pamphile les attendait. « Le capitaine Pamphile ne connaissait qu'un remède aux blessures, de quelque nature qu'elles fussent: c'était une compresse d'eau-de-vie, de tafia ou de rhum; il trempa donc un linge dans le liquide précité et en enveloppa le doigt du blessé; au contact de l'alcool et de la chair vive, Jacques commença par faire une grimace atroce; mais, comme il vit, pendant que le capitaine Pamphile avait le dos tourné, Double-Bouche avaler vivement ce qui était resté du liquide dans le verre où l'on avait trempé le linge, il comprit que la liqueur, douloureuse comme médicament, pouvait être bienfaisante comme boisson; en conséquence, il approcha la langue de l'appareil, lécha délicatement la compresse, et, peu à peu, prenant goût à la chose, finit tout bonnement par sucer son pouce; il en résultat que, comme le capitaine Pamphile avait recommandé que l'on imbibât le bandage de dix minutes en dix minutes, et que l'on exécutait ponctuellement ses ordres, au bout de deux heures, Jacques commença à cligner des yeux et à dodeliner la tête, et que, comme le traitement allait toujours son train, et que Jacques appréciait de plus en plus le traitement, il finit par tomber ivre-mort entre les bras de son ami Double-Bouche, qui descendit le blessé dans la cabine et le coucha dans son propre lit.

Jacques dormit douze heures de suite: et, lorsqu'il se réveilla, la première chose qui frappa ses yeux fut son ami; Double-Bouche occupé à plumer une poule. Ce spectacle n'était pas nouveau pour Jacques; cependant, il parut, cette fois, y donner une attention singulière; il se leva doucement, s'approcha les yeux fixes, examina le mécanisme à l'aide duquel le travailleur procédait, et demeura immobile et préoccupé pendant tout le temps que dura l'opération; la poule plumée, Jacques, qui se sentait la tête encore un peu lourde, monta sur le pont afin de prendre l'air.

Le vent continuait d'être favorable le lendemain, de sorte que le capitaine Pamphile, voyant que tout marchait au gré de ses voeux, et jugeant inutile de transporter à Marseille les poules qui restaient à bord et qu'il n'avait point d'ailleurs achetées dans un but de spéculation, donna ordre, sous prétexte que sa santé commençait à se déranger, qu'on lui servît tous les jours, outre sa tranche d'hippopotame et sa bouillabaisse, une volaille fraîche, bouillie ou rôtie. Cinq minutes après ces ordres donnés, les cris d'un canard que l'on égorgeait se firent entendre. A ce bruit, Jacques descendit de la grande vergue si rapidement, que quelqu'un qui n'aurait point connu son caractère égoïste, aurait cru qu'il courait au secours de la victime, et se précipita dans la cabine. Il y trouva Double-Bouche, qui remplissait consciencieusement son office de marmiton, en plumant la volaille jusqu'à ce qu'il ne lui restât plus le moindre duvet sur le corps; cette fois comme l'autre, Jacques parut prendre le plus grand intérêt à la chose; puis il remonta sur le pont, lorsqu'elle fut finie, s'approcha pour la première fois depuis son accident de la cage de Catacoua, tourna plusieurs fois autour de lui, tout en ayant soin de se tenir hors de la portée de son bec; puis enfin, saisissant le moment favorable, il attrapa une plume de sa queue, et la tira tant et si bien, malgré les battements d'ailes et les jurements de Catacoua, qu'elle finit par lui rester dans les mains. Cette expérience, si peu importante qu'elle parut au premier abord, sembla cependant faire grand plaisir à Jacques; car il se mit à danser sur ses quatre pieds, s'élevant et retombant à la même place, ce qui était de sa part la manifestation du plus suprême contentement.

Cependant on avait perdu de vue la terre, et l'on voguait à pleines voiles dans l'océan Atlantique; partout le ciel et l'eau, et, derrière l'horizon, le sentiment de l'immensité. De temps en temps, des oiseaux de mer au long vol, mais ceux-là seulement, passaient à perte de vue se rendant d'un continent à l'autre; aussi le capitaine Pamphile, se fiant à l'instinct animal qui devait apprendre à Catacoua que ses ailes étaient trop faibles pour se hasarder dans un long voyage, ouvrit-il la prison de son pensionnaire et lui donna-t-il liberté entière de voltiger dans les cordages. Catacoua en profita aussitôt pour monter jusqu'au mât de perroquet, et, arrivé là, joyeux jusqu'au ravissement, il se mit, à la grande satisfaction de l'équipage, à défiler tout son répertoire, faisant autant de bruit à lui tout seul que les vingt-cinq matelots qui le regardaient. 

Pendant que cette parade se passait sur le pont, une scène d'un autre genre s'accomplissait dans la cabine. Jacques selon son habitude, s'était approché de Double-Bouche au moment de la plumaison; mais, cette fois, le mousse, qui avait remarqué l'attention de son camarade à le regarder faire, avait cru reconnaître en lui une vocation inconnue jusqu'alors pour l'office qu'il exerçait. Il en résulta qu'une pensée des plus heureuses vint à l'esprit de Double-Bouche: c'était d'employer désormais Jacques à plumer ses poules et ses canards, tandis que, changeant de rôle, lui se croiserait les bras et le regarderait faire. Double-Bouche était un de ces esprits décidés qui mettent le moins d'intervalle possible entre l'idée et l'exécution; aussi s'avança-t-il doucement vers la porte qu'il ferma, se munit-il à tout hasard d'un fouet qu'il passa dans la ceinture de sa culotte, en ayant soin d'en laisser le manche parfaitement visible, et, revenant immédiatement à Jacques, lui mit-il entre les mains le canard qui devait se déplumer dans les siennes, lui montrant du bout de l'index le manche du fouet qu'il comptait, en cas de discussion, prendre pour tiers arbitre.

Mais Jacques ne lui donna même pas la peine de recourir à cette extrémité; soit que Double-Bouche eut deviné juste, soit que le nouveau talent qu'il mettait Jacques à même d'acquérir parût à ce dernier le complément obligé de toute éducation, il prit le canard entre ses deux genoux, comme il avait vu faire à son instituteur, et il se mit à la besogne avec une ardeur qui dispensa Double-Bouche de toute voie de fait envers lui; vers la fin même, et lorsqu'il vit que les plumes disparaissaient, faisant place au duvet et le duvet à la chair, le sentiment qui l'animait s'éleva jusqu'à l'enthousiasme; si bien que, lorsque la besogne fut entièrement terminée, Jacques se mit à danser, comme il avait fait la veille à côté de la cage de Catacoua. De son côté, Double-Bouche était dans la joie; il ne se faisait qu'un reproche, c'était de ne pas avoir profité plus tôt des dispositions de son acolyte; mais il se promit bien de ne pas les laisser refroidir; aussi, le lendemain, à la même heure, dans les mêmes circonstances, et les mêmes précautions prises, il recommença la seconde représentation de la pièce de la veille; elle eut le même succès que la première; de sorte que, le troisième jour, Double-Bouche, reconnaissant Jacques comme son égal, lui noua son tablier de cuisine à la ceinture et lui confia entièrement la partie des dindons, des poules et des canards, Jacques se montra digne de sa confiance, et, au bout d'une semaine, il avait laissé son professeur bien loin derrière lui en promptitude et en habileté.

Cependant le brick marchait comme un navire enchanté: il avait dépassé la terre natale de Jacques, laissé à sa gauche et hors de vue les îles de Sainte-Hélène et de l'Ascension, et s'avançait à pleines voiles vers l'équateur; c'était pendant une de ces journées des tropiques où le ciel pèse sur la terre: le pilote seul était à la barre, la vigie dans les haubans, et Catacoua sur son mâtereau: quant au reste de l'équipage, il cherchait le frais partout où il croyait pouvoir le trouver, tandis que le capitaine Pamphile lui-même, étendu dans son hamac et fumant son gourgouri, se faisait éventer par Double-Bouche avec une queue de paon. Cette fois, par extraordinaire Jacques, au lieu de plumer sa poule, l'avait reposée intacte sur une chaise, s'était dépouillé de son tablier de cuisine et paraissait comme tout le monde, ou accablé par la chaleur ou perdu dans ses réflexions. Cependant cette atonie fut de courte durée: il jeta autour de lui un regard rapide et intelligent; puis, comme effrayé de sa hardiesse, il ramassa une plume, la porta à sa gueule, la laissa retomber avec indifférence, se gratta le côté en clignant de l'oeil; et, d'un bond où l'observateur le plus méticuleux n'aurait pu voir que l'effet d'un caprice, il sauta sur le premier bâton de l'échelle: là, il s'arrêta encore un instant, regardant le soleil par les écoutilles, puis il se mit à monter nonchalamment sur le pont, comme un flâneur qui ne sait que faire, et qui s'en va cherchant des distractions sur le boulevard des Italiens.

Arrivé au dernier échelon, Jacques vit le pont abandonné: on eût dit un navire vide qui flottait au hasard. Cette solitude parut satisfaire Jacques au dernier degré; il se gratta le côté, fit claquer ses dents, cligna les yeux et exécuta deux petits sauts perpendiculaires, tout en ayant soin de chercher des yeux Catacoua, qu'il aperçut enfin à sa place accoutumée, battant des ailes et chantant à plein bec le God save the king. Alors Jacques parut ne plus s'occuper de lui; il monta sur les bastingages les plus éloignés du mât d'artimon, au haut duquel son ennemi était perché, gagna les vergues, s'arrêta un instant dans les huniers, grimpa au mât de misaine, se hasarda sur le cordage isolé qui conduit au mât d'artimon; arrivé au milieu de ce chemin tremblant, il se suspendit par la queue lâcha les quatre pattes et se balança la tête en bas, comme s'il ne fût venu que pour jouer à l'escarpolette. Puis, convaincu que Catacoua ne faisait aucune attention à lui, il s'en approcha doucement, tout en ayant l'air de penser à autre chose, et, au moment où son rival était au plus fort de sa chanson et de sa joie, criant à tue-tête et battant l'air de ses bras emplumés, comme un cocher qui se réchauffe, Jacques rompit son ariette et sa jubilation, en le saisissant vigoureusement de la main gauche par l'endroit où les ailes s'attachent au corps. Catacoua jeta un cri de détresse; mais personne n'y fit attention, tant l'équipage entier était accablé par la chaleur étouffante que versait à flots le soleil à son zénith.

- Tron de l'air ! dit tout à coup le capitaine Pamphile, en voilà un de phénomène, de la neige sous l'équateur...

- Eh non! dit Double-Bouche, ça n'est pas de la neige; c'est... Ah! bagasse!

Et il s'élança dans l'escalier.

- Eh bien, qu'est-ce que c'est? dit le capitaine Pamphile se soulevant de son hamac.

- Ce que c'est, cria Double-Bouche du haut de son échelle, c'est Jacques qui plume Catacoua.

Le capitaine Pamphile fit retentir les échos de son bâtiment d'un des plus magnifiques jurons qui aient jamais été entendus sous l'équateur, et monta lui-même sur le pont, tandis que tout l'équipage réveillé en sursaut comme par l'explosion de la sainte-barbe, grimpait à son tour par tout ce que la carcasse du brick présentait d'ouvertures.

- Eh bien, drôle! cria le capitaine Pamphile saisissant un épissoir, et s'adressant à Double-Bouche, qu'est-ce que tu fais donc? Alerte! alerte !

Double-Bouche s'accrocha aux cordages et grimpa comme un écureuil; mais plus il mettait de promptitude, plus Jacques mettait d'activité: les plumes de Catacoua formaient un véritable nuage et tombaient comme la neige au mois de décembre; de son côté, Catacoua, en voyant s'approcher Double-Bouche, redoubla de cris; mais, au moment où son sauveur étendait le bras vers lui, Jacques, qui n'avait, jusqu'alors, paru faire aucune attention à ce qui se passait sur le navire, jugea que sa besogne habituelle était suffisamment faite, et lâcha son ennemi, auquel il ne restait plus que les plumes des ailes. Catacoua, troublé au plus haut degré par la douleur et par la crainte, oublia que le contre-poids de sa queue lui manquait, voleta un instant d'une manière grotesque, et finit par tomber à la mer, où il se noya, n'ayant point les pieds palmés.

- Flers, dit Decamps interrompant le lecteur, toi qui as une belle voix, crie donc à la petite fille de la portière de nous monter de la crème, nous n'en avons plus.

(...)

Chapitre XVI

Pour peu que nos lecteurs n'aient pas perdu, par suite du vif intérêt qu'ils ont dû prendre à la mort de Jacques Ier, la mémoire des événements antérieurs à ceux que nous venons de raconter, ils se rappelleront sans doute qu'en revenant de son onzième voyage dans l'Inde après avoir fait son chargement de thé, d'épices et d'indigo aux dépens du capitaine Kao-Kiou-Koan, et avoir acheté acute un perroquet aux îles Rodrigue, le respectable marin dont nous décrivons la véridique histoire, avait successivement relâché dans la baie d'Algoa et à l'embouchure de la rivière orange.

1839- ‘40

Les Crimes célèbres: les Borgias

De Papegaaienkamer in het Vaticaan

Comme c'était chose convenue d'avance entre ce prélat et sa sainteté, quoique le roi l'ignorât, Alexandre voulut avoir le mérite d'accorder promptement ce qui lui élait demandé, et ordonna à l'instant même à l'un de ses serviteurs d'aller chercher chez son fils, le cardinal Valentino, une cape et un chapeau. Prenant alors le roi de France par la main, le pape le conduisit dans la salle du Perroquet, où devait-se faire la cérémonie de réception du nouveau cardinal.

*

De son côté, en entrant dans la salle du Perroquet, il se trouva, ainsi que toute sa suite, environné d'hommes armés, qui le conduisirent à une autre salle qu'on appelait la salle du Vicaire, et où il trouva l'abbé Alviano, le protonotaire Orsino, Jacques Santa-Croce et Rinaldo Orsino, qui étaient prisonniers comme lui; en même temps le gouverneur recevait l'ordre de s'emparer du château de Monte-Giordano qui appartenait aux Orsini et d'en enlever tous les bijoux, toutes les tentures, tous les meubles et toute l'argenterie qui s'y trouveraient.

1840

Les aventures de John Davys

Zo tam als een papegaai

L'opération terminée, nous déliâmes les serres de l'oiseau, puis nous dégageâmes la tête, et tout l'équipage salua par un cri d'admiration le noble prisonnier que nous avions fait. Dès ce moment, avec la permission du capitaine, il fut installé à bord; huit jours après, Nick était apprivoisé comme un perroquet.

1841

Impressions de voyage - midi de la France

 

Ik dacht dat u een vogel was...

C'est un Martigao, ce paysan qui, voulant couper une branche d'arbre, prend sa serpe, monte à l'arbre, s'assied sur la branche, et la coupe entre lui et le tronc.

C'est un Martigao qui, entrant dans une maison de Marseille, voit pour la première fois un perroquet, s'approche et lui parle familièrement comme on parle en général à un volatile.

— S... cochon, répond le perroquet avec sa grosse voix de mousquetaire aviné.

— Mille pardons, monsieur, dit le Martigao en ôtant son bonnet; je vous avais pris pour un oiseau!

De papegaaien van Marseille

Le port de Marseille est le plus curieux que j'aie vu, non pas à cause de son panorama, qui s'étend de Notrè-Dàme de la Garde à la tour Saint-Jean, non pas à cause de ses colibris, de ses perroquets et de ses singes, qui, sous ce beau ciel méridional, se croient encore dans leur patrie, et font du chant, de la voix et du geste, mille gentillesses à ceux qui passent, mais parce que le port de Marseille est le rendez-vous du monde entier: on n'y rencontre pas deux personnes vêtues de la même manière, on n'y rencontré pas deux hommes parlant la même langue.

Impressions de voyage - anonieme karikatuur

1842

Impressions de voyage – Le Speronare

'Papegaaienmast'

En effet, je vis à l'instant même grandir, du milieu de la mer où il semblait plongé, le géant marin qui nous poursuivait. Il monta au plus haut d'une vague, de sorte qu'il nous dominait, comme de sa montagne un vieux château domine la plaine. Presqu'au même instant, par un jeu de bascule immense, nous montâmes et lui descendit, au point que nous nous trouvâmes de niveau avec ses mâts de perroquet. Alors seulement il nous aperçut sans doute, car il fit à son tour un mouvement pour s'écarter à droite, tandis que nous faisions un mouvement pour nous écarter à gauche. Nous le vîmes passer comme un fantôme, et de son bord ces mots nous arrivèrent lancés par le porte-voix: —Bon voyage! — Puis le vaisseau s'élança comme un cheval de course, s'enfonça dans l'obscurité, et disparut.

Als een papegaaienstok

C'étaient des chaloupes à l'ancre, sans cordages et sans vergues, du milieu desquelles s'élevait un seul mât d'un hauteur extrême: au haut de ce mât, qui pouvait avoir vingt-cinq ou trente pieds de long un homme, debout sur une traverse pareille à un bâton de perroquet, et lié par le milieu du corps à l'espèce d'arbre contre lequel il était appuyé, semblait monter la garde, les yeux invariablement fixés sur la mer; puis, à certains momens, il poussait des cris et agitait les bras: à ces clameurs et à ces signes, une aulre barque plus petite, et comme la première d'une forme bizarre, ayant un mât plus court à l'extrémité duquel une seconde sentinelle était liée, montée par quatre rameurs qui la faisaient voler sur l'eau, dominée à la proue par un homme debout et tenant un harpon à la main, s'élançait rapide comme une flèche et faisait des évolutions étranges, jusqu'au moment où l'homme au harpon avait lancé son arme.

'Perroquet' heeft in het Frans ook betekenissen die betrekking hebben op masten en zeilen van schepen. Deze materie is door HPM nog niet naar believen in kaart gebracht. Perroquet is het bramzeil, perruche is het bovenkruiszeil. Meer  Inlichtingen zijn welkom. Deze terminologie is hier en hieronder in blauw aangegeven.
1843

Impressions de voyage – Le Corricolo

Papegaai trekt de koets met een krekel op de bok

Nous ne pouvons pas passer en revue les 1700 peintures qui composent la collection du Musée antique; nous pouvons seulement indiquer les plus originales ou les meilleures.

D'abord, dans les arabesques et dans les natures mortes, on trouvera des choses charmantes: des animaux auxquels il ne manque que la vie; des fruits auxquels il ne manque que le goût; un perroquet traînant un char conduit par une cigale, tableau que l'on croit une caricature de Néron et de son pédagogue Sénèque; une charge représentant Enée sauvant son père et son fils, tous trois avec des têtes de chiens.

Romeins mozaiek

1843

Asciano

 

Het voorrecht van papegaaien

Celui-là était aussi un prétendant de Colombe, mais un prétendant malheureux. C'était un grand bélître d'un blond ardent avec des couleurs roses, suffisant, insolent, bavard, plein de prétentions auprès des femmes, auxquelles il servait souvent de manteau pour cacher leurs véritables amours, plein d'orgueil de sa position de secrétaire du roi, laquelle position lui permettait d'approcher de Sa Majesté à ia manière dont l'approchaient ses lévriers, ses perroquets, or ses singes.

— Que lui est-il donc arrivé, à ce cher ami?

— D'abord, si vous venez du Louvre, il faut que vous sachiez, vous, que je viens du Grand-Nesle, où j'ai passé deux heures, perché sur une branche, ni plus ni moins qu'un perroquet.

— Diable ! la position n'était pas commode!

— N'importe, n'importe ! je ne regrette pas la crampe que j'y ai prise, car j'ai vu des choses, mon cher, j'ai vu des choses, tenez, rien que d'y penser, j'en suffoque de rire.

1843

Georges

 

Papegaai en waaier

Enfin, comme c'est l'habitude dans les pays chauds, les chaises et les fauteuils étaient en cannes, et deux fenêtres qui s'ouvraient en face l'une de l'autre, l'une sur une cour toute plantée d'arbres, l'autre sur un vaste chantier, laissaient, à travers les nattes de bambou qui servaient de persiennes, passer la brise de la mer et le parfum des fleurs. A peine la jeune fille était-elle étendue sur le canapé qu'une petite perruche verte à tête grise, grosse comme un moineau, s'envola de son bâton, et, se posant sur son épaule s'amusa à becqueter le bout de l'éventail, que sa maîtresse, par un mouvement machinal, s'amusait de son côté à ouvrir et à fermer.

Nous disons par un mouvement machinal, parce qu'il était visible que ce n'était déjà plus à son éventail, tout charmant qu'il était, et quelque désir qu'elle eût manifesté de l'avoir, que pensait en ce moment la jeune fille. En effet, ses yeux, en apparence fixés sur un point de l'appartement où aucun objet remarquable ne motivait cette fixité, avaient évidemment cessé de voir les objets présents pour suivre quelque rêve de sa pensée. Il y a plus: sans doute ce rêve avait pour elle toutes les apparences de la réalité; car, de temps en temps, un léger sourire passait sur son visage, et ses lèvres s'agitaient, répondant par un muet langage à quelque muet souvenir. Cette préoccupation était trop en dehors des habitudes de la jeune fille, pour qu'elle ne fût pas bientôt remarquée de sa gouvernante; aussi, après avoir suivi pendant quelques instants en silence le jeu de physionomie de son élève: - Qu'avez-vous donc, ma chère Sara? demanda ma mie Henriette. - Moi? Rien, répondit la jeune fille en tressaillant comme une personne qu'on éveille en sursaut. Je joue, comme vous voyez, avec ma perruche et mon éventail, voilà tout. - Oui, je le vois bien vous jouez avec votre perruche et votre éventail; mais, à coup sûr, au moment où je vous ai tirée de votre rêverie, vous ne pensiez ni à l'une ni à l'autre. - Oh ! ma mie Henriette, je vous jure... - Vous n'avez pas l'habitude de mentir, Sara, et surtout avec moi, interrompit la gouvernante; pourquoi commencer aujourd'hui? Les joues de la jeune fille se couvrirent d'une vive rougeur ; puis, après un moment d'hésitation: - Vous avez raison, chère bonne, lui dit elle; je pensais à tout autre chose.

De zang van de grijze parkiet

A mesure que le lit de la rivière devenait plus large, les arbres des deux rives s'inclinaient, profitant de l'intervalle laissé par l'eau, et formaient une voûte pareille à une tente gigantesque; tout cela était sombre, solitaire, calme, muet, plein de mélancolique poésie et de réserve mystérieuse; le seul bruit qu'on entendît était le chant rauque de la perruche à tête grise; les seuls êtres vivants qu'on aperçût, aussi loin que le regard pouvait s'étendre, étaient quelques-uns de ces singes roussâtres nommés aigrettes, qui sont le fléau des plantations, mais qui sont si communs dans l'île, que toute les tentatives faites pour les détruire ont échoué.

Grijze papegaaien als spotvogels

A chaque pas, les tanrecs se levaient sous les pieds des nègres et regagnaient leurs terriers, les singes s'élançaient de branche en branche et atteignaient les extrémités les plus flexibles des vacoas, des filaos et des tamariniers, puis, se suspendant et se balançant par la queue, allaient, franchissant une grande distance, s'accrocher, avec une adresse merveilleuse, à quelque autre arbre qui leur donnait un asile plus touffu. Le coq des bois se levait à grand bruit, battant l'air de son vol pesant, tandis que les perroquets gris semblaient le railler de leur cri moqueur, et que le cardinal, pareil à une flamme volante, passait, rapide comme un éclair et étincelant comme un rubis; enfin, selon son habitude, la nature, toujours jeune, toujours insoucieuse, toujours féconde, semblait, par sa sereine tranquillité et son calme bonheur, une éternelle ironie de l'agitation et des douleurs de l'homme.

De jonge Dumas - aquarel door E. Giraud

 

1844-45

Louis XIV et son siècle

 

Een witte papegaai gewenst

Un jour mademoiselle de Pons exprima le désir d'avoir un perroquet blanc.

A peine ce souhait fut-il formé, que M. de Guise sortit tout courant et commença de remuer Paris pour se procurer l'animal demandé, mais ce n'était pas chose facile.

Alors, il fit crier à son de trompe dans tous les carrefours qu'il donnerait cent pistoles à celui qui lui apporterait un oiseau pareil à celui que désirait mademoisele de Pons.

Huit jours s'écoulèrent pendant lesquels M. de Guise parcourut toutes les boutiques de marchands d'oiseaux, de bateleurs el d'éleveurs, de bêles. Mais tout fut inutile; il ne put malgré ses soins, ses peines et son argent, se procurer qu'un perroquet blanc de corps, c'est vrai, mais jaune de tête.

— Mademoiselle-, dit-il, je suis au désespoir d'avoir si mal répondu à votres désir: mais venez, s'il vous plaît, vous promener au Cours-la-Reine, vous y verrez un spec-

lacle, qui, je l’espère, vous récréera. Mademoiselle de Pons monta en voiture avec mademoiselle de Saint-Mêgrin, son amie, et M. le duc de Guise.

Verveling ondanks papegaaien

Outre la troupe de l'hôtel de Bourgogne et celle du Petit-Bourbon, qui donnait ses représentations dans une galerie, seul reste de l'hôtel du connétable de Bourbon, qu'on avait démoli, trois autres troupes couraient la province.

Mademoiselle, qui, malgré sa vieille gouvernante, ses deux dames d'honneur, ses perroquets, ses chiens et ses chevaux anglais, s'ennuyait fort à Saint-Fargeau, en entretenait une.

Il y en avait une autre qui était restée avec la cour à Poitiers et qui l'avait suivie à Saumur.

Enfin une troisième troupe donnait à Lyon une comédie en cinq actes dont le retentissement arrivait jusqu'à Paris: c'était L’Etourdi de Molière.

Karikatuur van André Gill in La Lune

Het onderschrift luidt: J'autorise le Journal La Lune à publier ma charge, les caricatures étant les seuls portraits ressemblans qu' on aît fait de moi jusqu' aujourd' hui - Alex. Dumas

 

1844-45

Le comte de Monte-Cristo

 

Fok, mars en 'papegaai'

— Bon! dit le capitaine, nous avons encore trop de toile; range à carguer la grande voile! Cinq minutes après, la grande voile était carguée, et nous marchions avec la misaine, les huniers et les perroquets.

Papegaai op een vergulde stok

- C'est la fille de M. de Villefort, répliqua la jeune femme; une fille d'un premier mariage, une grande et belle personne. - Mais mélancolique », interrompit le jeune Edouard en arrachant, pour en faire une aigrette à son chapeau, les plumes de la queue d'un magnifique ara qui criait de douleur sur son perchoir doré. Mme de Villefort se contenta de dire: « Silence, Edouard! « Ce jeune étourdi a presque raison, et répète là ce qu'il m'a bien des fois entendue dire avec douleur; car Mlle de Villefort est, malgré tout ce que nous pouvons faire pour la distraire, d'un caractère triste et d'une humeur taciturne qui nuisent souvent à l'effet de sa beauté. Mais elle ne vient pas; Edouard, voyez donc pourquoi cela.

Papegaai blieft levende vliegen

— Et ou est-elle? Si vous le savez, dites-le.

— Elle est sous le grand marronnier, continua le méchant garçon, en présentant, malgré les cris de sa mère, des mouches vivantes au perroquet, qui paraissait fort friand de cette sorte de gibier.

Madame de Villefort étendait la main pour sonner, et pour indiquer à la femme de chambre le lieu où elle trouverait Valentine, lorsque celle-ci entra.

Onbekende karikaturist

1846-49

Joseph Balsamo 

 

Een arm meisje heeft geen papegaai

C'en est un, sire. - Ah! tant mieux, j'adore les enchanteurs. - Vous êtes orfèvre, monsieur Josse. Il était donc une fois une pauvre jeune fille qui, à cette époque, n'avait ni pages, ni voiture, ni margrave, ni perruche, ni sapajou . - Ni roi, dit Louis XV. - Oh! sire.

Papegaai pesten: veren uittrekken

Il devait supposer que madame Dubarry, au reçu de son petit billet, s'empresserait de quitter à son tour Versailles pour aller l'attendre dans la charmante habitation qu'elle venait de se faire bâtir, et que le roi avait déjà visitée deux ou trois fois sans y avoir cependant jamais passé la nuit, sous prétexte, comme il l'avait dit, que Luciennes n'était point château royal. Aussi fut-il fort surpris, en arrivant, de trouver, amore, très peu fier et très peu gouverneur, s'amusant à arracher les plumes de la perruche qui essayait de le mordre. Les deux favoris étaient en rivalité, comme M. de Choiseul et madame Dubarry. Le roi s'installa dans le petit salon et renvoya sa suite. Il n'avait pas l'habitude de questionner les gens ni les valets, bien qu'il fût le plus curieux gentilhomme de son royaume; mais amore n'était pas même un valet, c'était quelque chose qui prenait son rang entre le sapajou et la perruche.

De papegaai van Lodewijk XV

Sa Majesté tira sa montre. Il était sept heures. Louis XV rentra au château, lutina le singe, fit parler la perruche, et tira des étagères, les unes après les autres, toutes les chinoiseries qu'elles contenaient. La nuit vint.

sapajou = aapje uit Centraal- of Zuid-Amerika met lange staart en korte pelsharen

Dossier Papegaai pesten

Joseph Balsamo (dit Cagliostro) - gravure uit Paul Lacroix, XVIIIe siècle (1878)

1847

De Paris à Cadix

 

In gedachten

Enfin, je les avais reconduits jusqu'à la porte, je les avais suivis des yeux jusqu'au détour de la rue, et j'étais remonté pensif, insensible aux caresses de mon chien, sourd aux cris de mon perroquet; j'avais rapproché mon fauteuil de la table éternelle à laquelle je suis enchaîné; j'avais repris ma plume, rivé de nouveau mon regard sur mon papier; puis la tête avait repris son active pensée, la main son agile travail, et Joseph Balsamo, commencé depuis huit jours, s'était impitoyablement remis à son oeuvre de régénération; sans compter que le théâtre, sorti de terre au grand étonnement du peuple parisien, qui avait reçu je ne sais d'où des billets de faire part de sa mort presque en même temps que ceux que j'avais envoyés de sa naissance, commençait à pousser comme un immense champignon au milieu des décombres de l'hôtel Foulon, qu'il soulevait déjà avec sa tête.

Vleugelslagen bij het eten van een sinaasappel

C'était un extravagant véhicule, supporté par deux roues gigantesques, peintes, ainsi que les brancards, du plus flamboyant vermillon. La caisse était bleu tendre, avec force feuillages vert pomme, courant en treilles, s'épanouissant en grappes, retombant en fleurs. Tout ce feuillage, toutes ces grappes, toutes ces fleurs, étaient confusément habités par des myriades d'oiseaux de toutes couleurs, chantant, becquetant, voletant et faisant la cour à un magnifique perroquet lilas, lequel, placé au centre, battait de l'aile en mangeant une orange.

1848

Les trois Mousquetaires: Le vicomte de Bragelonne ou l'Homme au masque de fer

Ill.: Maurice Leloir

Een tekstuele kopie

La comtesse de Soissons interrompit le narrateur.

— Avouez, comte, dit-elle, que vous brodez.

— Madame, je récite, comme un perroquet, toutes les histoires que différents Anglais m'ont racontées. Je dirai même, à ma honte, que je suis textuel comme une copie.

— Charles II serait mort s'il avait enduré tout cela.

Louis XIV souleva sa tête intelligente et fiôre.

Dumas als musketier - Karikatuur door Chanoine

1848

Monte-Cristo (Théâtre)

 

Fok, mars en 'papegaai' (2)

Morel:

C'est bien, Pénélon. Parle maintenant, mon ami.

Pénélon:

Pour lors, monsieur Morel, nous étions donc quelque chose comme cela entre le cap Blanc et le cap Moyador, marchant avec une jolie brise sud-sud-est, quand le capitaine s'approche de moi... il faut vous dire que j'étais à la barre... et me dit: « Pénéion, que penses-tu de ces nuages qui montent là-bas à l'horizon ? — Ce que j'en pense, c'est qu'ils montent plus vite qu'ils n'en ont le droit, et qu'ils sont plus noirs qu'il ne convient à de braves nuages qui n'auraient que de bonnes intentions... — C'est mon avis aussi, dit le capitaine; mais je vais un peu les attraper... Holà! hé! range à serrer le cacatois et à haler bas le clinfoc!... Bon! dit le capitaine, nous avons encore trop de toile... Range à carguer la grande voile!... » Cinq minutes après, la grande voile était carguée et nous marchions avec la misaine, les huniers et les perroquets.

Dumas als musketier - tekenaar onbekend

1849

Le cachemire vert (Théâtre)

 

Le garçon

Les bagages de monsieur?

Claire

Qui

Le garçon

Madamme veut-elle parler du portemonteau ou du perroquet de monsieur..?

Claire

Comment?

Le garçon

C’est tout ce que monsieur possède ici en fait de bagages...

Conrad

Mon commis n'est-il pas arrivé?

Le garçon

Le commis de monsieur, c'est-à-dire son domestique?... Pardon, il vient d'arriver à l'hôtel, avec le portemanteau et le perroquet... Il a demandé M. le capitaine de Francarvilie, et on l’a introduit dans l’apparlement de monsieur... d'après l'ordre de monsieur...

Claire

C’est bien; allez, allez, tous dis-je...

Le garçon

Pardon, madame... c'est que je désirerais que madame Toulût bien me donner son passe-port.

Claire

C'est bien... Remontez dans un instant... Je vais le chercher et je vous le donnerai.

1849

Les Mariages du père Olifus

 

Allerlei ogen

A la première vue, il me sembla que ces casiers étaient pleins de graines. Je me crus chez quelque savant horticulteur, et je m'attendais à voir d'intéressantes variétés de pois, de haricots, de lentilles et de vesces; mais, en m'approchant et en regardant avec attention, je m'aperçus que ce que je prenais pour des légumes secs, c'étaient tout simplement des yeux d'oiseaux: yeux d'aigles, yeux de vautours, yeux de perroquets, yeux de faucons, yeux de corbeaux, yeux de pies, yeux de sansonnets, yeux de merles, yeux de pinsons, yeux de moineaux, yeux de mésanges, yeux de toute espèce enfin.

1849-50

Le collier de la reine

 

Zon, papegaai, warmte

— D'ailleurs, ce que je dis ne vous concerne pas. Il est bien clair que vous n'allez pas engloutir un million et demi dans un caprice royal; ce serait, par ma foi! payer trop cher un portefeuille que vous aurez pour rien et qui vous est dû. Prenez donc tout ce que je vous ai dît pour du bavardage. Je suis comme les perroquets: on m'a éblouie au soleil, et me voilà répétant toujours qu'il fait chaud.

1850-51

Le Trou de l'Enfer

Nog geen papegaai waard

Et si je dégringole du haut en bas? demanda Fresswanst inquiet. - Cela prouvera que tu ne vaux pas un perroquet! Fresswanst, ajouta Trichter plus bas, il s'agit surtout de fermer la bouche à quelques calomnies et de démontrer aux jeunes générations que nous ne sommes jamais gris. Va, sois tranquille, si tu crains de tomber, je  t'attacherai.

1850-51

Dieu dispose

 

Kleurrijker dan een papegaai

Ce beau monsieur avec un gilet vert? dit un des gamins. - Et une cravate rouge? reprit un autre. - Justement. - Oh! oui, que je l'ai vu! dit un troisième, même qu'avec son rouge et son vert, il était plus brillant qu'un perroquet. - Alors, vous le reconnaîtriez? - Oh ! que oui.

1852

La comtesse de Charny

Een geslacht van adelaars dat eindigt als een papegaai

— Ah ! que voilà de grands mots, mon cher Gilbert! Est-ce que le palladium a sauvé Troie? Sauvons la royauté? Croyez-vous que ce soit chose facile de sauver la royauté avec un pareil roi ?

— Mais, enfin, c'est le descendant d'une grande race.

— Oui, d'une race d'aigles qui finit par des perroquets. Pour que des utopistes comme vous pussent sauver la royauté, mon cher Gilbert, il faudrait d'abord que la royauté fît quelque effort pour se sauver elle-même.

Een bepaald soort vrouwen

Il continua: - Eh bien! cette femme, qui savait que l'on ne pouvait guère compter, avec Louis XV, que sur des velléités royales, ne le quittait guère, afin de mettre à profit les moindres de ces velléités. Au conseil, elle le suivait et se penchait sur son fauteuil; devant le chancelier, devant ces graves personnages, devant ces vieux magistrats, elle se couchait à ses pieds, minaudant comme un singe, bavardant comme une perruche, lui soufflant enfin la royauté nuit et jour. Mais ce n'était point encore assez, et l'étrange égérie y eût peut-être perdu son temps, si, à ces paroles insaisissables, M. de Richelieu n'eût eu l'idée d'ajouter un corps qui rendît matérielle la leçon qu'elle répétait.

1852

Bontekoe (partie du recueil Les drames de la mer) - zie ook 1853

 

Grijze roodstaart

Malheureusement l'eau n'en était pas tout fait douce; mais ses bords étaient couverts d'oies et de drontes; les arbres qui l'ombrageaient étaient peuplés de perroquets gris, de ramiers, d'oiseaux inconnus de toute espèce et de toute couleur, et, au pied de ces arbres, à l'ombre, il trouva vingt-cinq tortues réunies en société et pouvant à peine marcher, tant elles étaient grasses.

Bontekoe

1852

Un Gil Blas en Californie.

Ra (?)

On avait déjà, du reste, jeté dans le sillage une vergue de perroquet.

(...)

Du moment où il avait vu la yole, à la mer, il avait fait des bras signe qu'il était  inutile de se presser, et quoiqu'il nageât du côté de la vergue de perroquet, il était évident qu'il nageait de ce côté parce qu'elle était sur son chemin, et non parce qu'il avait besoin de se faire un appui.

(...)

Cependant il fallait continuer la route; le signal de rappel fut fait, et la yole revint tristement, traînant à la remorque la vergue de perroquet qu'elle avait recueillie en route.

1852, 1 augustus De vrienden Victor Hugo en Alexandre Dumas ontmoeten elkaar in Brussel en Antwerpen als Hugo ook België gedwongen moet verlaten. Na een afscheidsdiner in Brussel met uit Frankrijk verbannen lotgenoten, vertrekt Hugo op 1 augustus vanuit Antwerpen naar Engeland. Op 5 augustus komt hij aan in Saint-Hélier (Jersey). 

 

Victor Hugo en Alexandre Dumas - lithografie door F. Lix

Dossier Dumas-Hugo

1852-'56 

Mes Mémoires 

Chapitre LXXXVII

Op kosten gejaagd door een opgezette papegaai

C'était lui qui allait, aux dernières répétitions des pièces, vérifier s'il n'y avait rien dans le costume des acteurs qui blessât la morale, rien dans leur geste qui provoquât au mépris du gouvernement, et au renversement de l'ordre de choses établi. Il avait fait, dans sa vie, au Gymnase, une pièce qui était outrageusement tombée et à propos de laquelle Poirson lui reprochait éternellement la dépense qu'il l'avait forcé de faire d'un perroquet empaillé.

Chapitre LXXXIX Een mantel van papegaaienveren

Amore était un chevalier français; Orosmane était un chevalier français; Philoctète était un chevalier français. Seulement, Amore se jouait avec un bonnet de plumes de paon, avec un manteau de plumes de perroquet, et avec une ceinture de plumes d'autruche.

Chapitre CX

Hoe de ara van kolonel Bro aan zijn eind kwam

Le colonel Bro avait donc résolu une chasse, et, à la requête d'Adolphe et à la mienne, il avait fixé le jour de cette chasse à un dimanche, afin que, libres de notre bureau, Adolphe et moi pussions y assister.

Le rendez-vous était, à sept heures, chez le colonel Bro. On partait de la rue des Martyrs dans trois voitures ; à neuf heures, on était à Enghien. Un déjeuner, digne d'un thane saxon, y attendait les convives. A dix heures, on se mettait en chasse ; à cinq heures, on retrouvait la table servie, et, à onze heures du soir, chacun était rentré chez soi.

Toujours prêt avant les autres, quand il s'agissait de chasse, j'étais chez le colonel Bro à six heures et demie du matin.

On m'introduisit dans un petit boudoir, où je me trouvai en tête à tête avec un énorme ara bleu et rouge.

L'ara était sur son bâton ; je m'assis sur un canapé.

J'ai toujours eu le plus grand respect pour les hommes à grand nez et les animaux à gros bec ; non pas que je trouve cela joli, mais parce que je crois que la nature a ses raisons quand elle produit une monstruosité.

A ce titre, l'ara du colonel Bro avait droit à toutes mes civilités.

Je lui adressai donc quelques mots de politesse, et j'allai m'asseoir, comme je l'ai dit, sur le canapé en face de son perchoir.

Le perroquet me regarda un instant avec cet air mélancolique particulier aux perroquets ; puis, avec cette précaution qui ne les abandonne jamais, s'aidant du bec et des pattes, il descendit lentement et un à un les bâtons de son perchoir ; puis, enfin, le tronc du perchoir lui-même, jusqu'à ce qu'il eût mis patte à terre.

Alors, il s'approcha de moi en se dandinant, s'arrêtant, regardant de côté, et jetant un cri à chaque pas qu'il faisait ; puis, arrivé à la pointe de mon soulier, il se mit en devoir d'escalader ma jambe.

Touché de cette marque de confiance de sa part, je lui tendis la main pour lui épargner la peine de l'ascension ; mais, soit qu'il se trompât sur mes intentions tout amicales, soit qu'il cachât une agression préméditée sous ses dehors bienveillants, à peine vit-il ma main à sa portée, qu'il me saisit l'index, et me fit, au-dessus de la première phalange, une double blessure qui ne s'arrêta qu'à l'os.

La douleur fut d'autant plus violente qu'elle était inattendue. Je jetai un cri, et, par un mouvement convulsif, ma jambe se roidissant avec l'élasticité d'un ressort d'acier, j'atteignis du bout de mon soulier de chasse le perroquet au milieu de la poitrine, et l'envoyai s'aplatir contre la muraille.

Il retomba à terre, et resta sans mouvement.

Cet évanouissement était-il causé par le coup de pied ou par le contrecoup? venait-il de l'impulsion de mon soulier ou de la répulsion de la muraille ? Voilà ce que je ne sus jamais, et ce que je ne me donnai pas la peine de vérifier, entendant des pas dans la chambre voisine.

Je sautai sur l'ara, toujours sans mouvement, je levai la housse du canapé, je le poussai du pied dans la profondeur ténébreuse du meuble, je laissai retomber la housse, et je m'assis, comme si rien d'extraordinaire ne venait de se passer.

Puis je bandai mon index avec mon mouchoir.

Le colonel Bro entra.

Nous échangeâmes nos compliments, et, comme je tenais ma main dans ma poche, on ne s'aperçut de rien.

Chacun arriva, et l'on partit sans que l'ara, enseveli sous son canapé, eût donné, par un cri ou par un mouvement, signe d'existence.

En arrivant à Enghien, un de nos chasseurs m'apparut la main emmaillotée comme la mienne ; cette parité de malheur ouvrit entre nous un courant sympathique. Je lui demandai la cause de son accident. Une porte poussée par le vent s'était violemment refermée, il avait eu la main prise entre le chambranle et la porte, et les doigts entaillés.

Quant à moi, je me contentai de lui dire que je m'étais coupé avec la pierre de mon fusil ; - à cette époque, je chassais encore avec un fusil à pierre.

Le chasseur estropié de la même main que moi, c'était le célèbre docteur Ferrus. Lorsqu'il entendit prononcer mon nom, il me demanda si j'étais le fils du général Alexandre Dumas, et, sur ma réponse affirmative, il me raconta cette histoire des quatre fusils de munition enlevés avec les quatre doigts, que j'ai racontée d'après lui, et qu'on a lue au commencement de ces mémoires .

(...)

Pour en revenir à l'ara de la rue des Martyrs, quinze jours après, en revenant chez le colonel Bro, pour une chasse pareille à la première, j'eus Pétonnement de le retrouver sur son perchoir.

Cependant, au bout de quelques secondes, son immobilité m'étonna.

Je m'approchai : il était empaillé !

Tiens ! dis-je au colonel, votre pauvre Jacquot est donc mort ?

Ah ! oui, c'est vrai, me dit le colonel. On m'avait dit une chose singulière, et dont j'avais toujours douté : c'est que certains animaux se cachaient pour mourir... de là venait qu'on ne retrouvait pas leur cadavre...

Eh bien ?

Eh bien, imaginez-vous que le malheureux perroquet, pour mourir, a été se cacher au plus profond du canapé ; on l'a cru perdu d'abord ; on l'a cherché de tous les côtés, et, enfin, on l'a retrouvé là, le lendemain de notre chasse.

Il mordait ? demandai-je timidement au colonel Bro.

Lui ? Jamais ! répondit le colonel.

Je fis un mouvement pour montrer au colonel mon doigt, encore mal cicatrisé ; mais je réfléchis qu'il valait mieux laisser le colonel dans l'ignorance des défauts du caractère de son perroquet, et dans la conviction qu'il était mort, comme on dit, de sa belle mort.

Aujourd'hui que les ans ont passé sur cet événement, et qu'il ne reste probablement plus une seule plume du malheureux Jacquot, j'avoue humblement mon crime, et j'en demande pardon à qui de droit.

Bedoeld is Louis, chevalier Bro de Comères (1781-1844). Hij onderscheidde zich tijdens de slag van Waterloo. Hij was onder anderen ook bevriend met de schilders Ary Scheffer en Théodore Géricault.

Ary Scheffer en Louis Bro aan het sterfbed van Théodore Géricault; schilderij: Ary Scheffer

Zie ook hieronder voor een tweede papegaaienmoord door Dumas

Chapitre CXVI

Papegaai in een vorig leven

Le quart d'heure pendant lequel la dent du peigne lui grattait doucement la tête était le quart d'heure de béatitude journalière de M. Villenave, le seul qu'il se permit, du reste, plongé qu'il était éternellement dans ses paperasses.

Mais pourquoi ces papillotes? Me demandera-t-on.

C'est ce que je demandai, moi aussi.

Madame Waldor prétendait que c'était tout simplement un prétexte pour se faire gratter la tête. M. Villenave, dans une des métamorphoses qui avaient précédé sa vie d'homme, avait dû être perroquet.

Madame Villenave, qui connaissait son mari depuis plus longtemps que sa fille, et qui, par 'conséquent,'avait la prétention de le connaître mieux, madame Villenave assurait que c'était par coquetterie.

Chapitre CXXVII

Een papegaai per soldaat

On rencontra donc, à Salinas, un bataillon de ce genre. Il était formé de chasseurs, de cuirassiers, de carabiniers, de hussards, pas un à qui il ne manquât un bras, une jambe, le nez ou un œil. Tout cela était gai, chantant, criant: « Vive l'empereur! Ce qui frappa, surtout les enfants, c'est que chaque homme avait, soit sur son épaule, soit sur l'arçon de sa selle, un perroquet ou un singe; quelques-uns même avaient l'un et l'autre. Ils arrivaient du Portugal, où ils avaient laissé leurs membres, et d'où ils avaient emporte cette ménagerie.

Chapitre CCXXVI

Poserende papegaaien

Clément Boulanger était né en 1812. Sa mère, pendant qu'elle était grosse, fut possédée d'une singulière envie: elle voulut à toute force prendre des leçons de peinture. On lui fit venir un maître, et elle se donna le plaisir de barbouiller cinq ou six toiles. Quoique l'envie eût été satisfaite, l'enfant en fut marqué, comme on dit en termes de sage-femme: aussitôt qu'il put parler, il demanda un crayon; à l'âge de quatre ans, tout posait déjà pour lui, chats, chiens, perroquets, ramoneurs, commissionnaires, porteurs d'eau.

1853 

Les drames de la mer

Ra (?) (2)

Le capitaine Bremner commençait intérieurement à reconnaître la justesse des observations de son second maître, mais, au lieu de lui savoir gré d'avoir prévu le péril, il lui en voulait presque de l'avoir prédit. D'ailleurs, comme nous l'avons dit, rien n'était perdu; si l'on arrivait à empêcher, lors de la marée basse, le vaisseau de chavirer, on était à peu près sûr de le dégager avec le reflux, et, puisque l'accident arrivé n'avait point amené de grave avarie, on pourrait continuer son chemin en laissant derrière soi, sans y songer davantage, ce premier hasard de la mer. En attendant il s'agissait d'alléger le navire. On amena les mâts et les vergues de perroquet. A la marée basse le navire donna à la bande d'une manière effrayante. On s'y était attendu ; ce fut un moment terrible, mais il s'écoula sans nouvel accident. Le capitaine passa tout fier devant John Mackay.

*

Le 1e mars, à dix heures du matin, un magnifique trois-mâts, ses grandes voiles carguées et prises aux bas ris, ses vergues de perroquet amenées, se tenait à la cape sous un grand hunier seul, avec trois rispris, ses fausses fenêtres de poupe fermées, et tous ses soldats de quart, amarrés à un cordage de sûreté tendu sur le pont, luttant contre un des plus terriblesgrains qui aient jamais soulevé les vagues gigantesques de la mer de Biscaye. C'était le Kent, magnifique navire de la Compagnie anglaise des Indes, commandé par le capitaine Henry Cobb et destiné pour le Bengale et la Chine.

1854 Oprichting van Dumas' tijdschrift Le Mousquetaire
1854 

Les Mohicans de Paris - suite du chapitre 6

Le Mousquetaire, décembre 10

De man met de papegaaienneus

Par quelle injustice l'homme qui aurait le nez en trompette demeurerait-il étranger aux félicités de ce monde, et quelle est ta loi, divine ou humaine, qui concède le privilège exclusif de la volupté à ceux qui ont le nez en perroquet, au détriment de ceux qui ont le nez en corde chasse? Fafiou du côté du nez, est bâti incomplètement, je vous l'accorde, mais Fafiou est, au nez près, bâti comme les autres hommes. Et pour un nez plus ou moins aquilin, plus ou moins retroussé, vous lui dites : va-t'en, vous lui lâchez le mot: Raca! Fi! messieurs, vous n'y songez pas sérieusement, Fafiou peut être impropre, mais Fafiou n'est pas insensible à l'amour. Et ce qui le prouve, mylords et messieurs, c'est que, comme j'ai eu l'honneur de vous le dire, Fafiou est amoureux, amoureux à lier, amoureux fou.

 

1854 Causeries Als een papegaai op zijn stok

Et je lui racontai comment vous m'aviez envoyé chez le comte Charpentier, comment j'avais trouvé Berthelin; comment il m'avait invité à sa noce, comment je m'étais grisé, comment j'étais tombé dans l'Ourcq, comment de l'Ourcq j'étais passé dans la Marne, de la Marne dans la Seine, et de la Seine dans la mer. Puis vint l'histoire; de l'île du Marais, du rocher, de l'aigle; puis je lui racontai comment ce misérable oiseau m'avait abandonné sur mon bâton comme un perroquet sur son perchoir, en me souhaitant bien du plaisir, souhait qui était loin de se réaliser; enfin, je le suppliai de me tendre la main et de m'aider à monter sur la lune.

Kusje Cocotte! 

- Eh ! mon Dieu ! il ne faut pas lui en vouloir peur cela! ce fantaisiste n'a pas... un libre arbitre, il dépend de tout, de son chat qui joue avec un peloton de fil, de sa perruche qui dit: " Baisez Cocotte! " de son chien qui emporte sa pantoufle en aboyant.

1854

Alexandre Dumas père
Saphir, pierre précieuse montée

La Marchande d'Honneur

300

 

La troisième [Etoile] vendait de la santé.
— Nous n'en avons pas acheté.
— Alors, répondit la marchande de longues années, j'en suis fâchée, mais sans esprit, sans vertu et sans santé, les longues années n'ont aucune valeur.
Et la marchande de longues années referma sa malle, refusant de vendre sa marchandise à des gens qui n'avaient pas eu l'intelligence  d'acheter celle de ses soeurs.
Sa malle refermée, il se trouva qu'elle avait, sans y faire  attention, gardé un échantillon de sa marchandise à la main.
C'était un petit bout de longue vie.
Il y en avait pour trois siècles.
Un perroquet était là sur son perchoir.
— As-tu déjeuné, Jacquot? lui demanda-t-elle.
— Non, Margot, répondit le perroquet,
L'Étoile se mit à rire, et lui donna l'échantillon.
Le perroquet le mangea jusqu'à la dernière miette.
C'est depuis ce temps-là que les perroquets vivent trois cents ans.

En ce moment, la marchande de longues années, qui regardait le papegai croquant son échantillon, entendit un grand tumulte.
Au milieu de ce grand tumulte, elle distingua ces mots:
— De l'honneur ! de l'honneur ! qui veut acheter de l'honneur?
C'était la cinquième Étoile qui faisait son entrée dans la ville.

Dossier Hoge Ouderdom

1858

Auguste Villemot

La vie a Paris: chroniques du Figaro

 

Histoire d'un poëte et d'un perroquet

Il y a une vingtaine d'années, Alexandre Dumas apportait un billet de spectacle à d'honnêtes bourgeois. Pendant qu'on prévenait la maitresse de la maison, Dumas se mit à agacer un perroquet qui pérorait sur un bâton, dans un petit salon d'attente. Le perroquet, qui était classique, apparemment, mordit jusqu'au sang l'auteur d'Henri III. Vous connaissez Dumas; ce n'est pas un homme à laisser sans réponse la provocation d'un perroquet. D'une main nerveuse, il étreignit le cou de Jacquot, qui montra au poête cette petite langue noire et veloutée dont les Romains étaient si friands au temps de Lucullus. Dumas pensa qu'il avait peut-être serré un peu fort; —mais le repentir était tardif, — le perroquet était étranglé. — Cependant, comme la maîtresse du perroquet s'annonçait par un frôlement de robe de soie, Dumas, qui voulait éviter toute explication sur son perroqueticide, fourra la petite volaille sous le coussin d'un divan, donna son billet de spectacle et s'esquiva lestement.

Au bout d'un mois, il revient faire visite dans la maison; au milieu des banalités de la conversation, il risqua cette question:

« Il me semble que vous aviez un perroquet?

— Ah! monsieur Dumas, lui fut-il répondu, ne nous en parlez pas!— nous avons eu bien du chagrin! — Mais, savez-vous, nous ne voulions pas le croire, et pourtant c'est bien vrai: ces pauvres bêtes se cachent pour mourir. Notre pauvre Jacquot est tombé malade, — puis il a disparu... Nous l'avons fait afficher avec cent francs de récompens; mais, au bout de trois jours, nous l'avons retrouvé — tenez — sous le coussin de ce divan. — Il avait voulu nous dérober le spectacle de son agonie, qui a dû être affreuse, car il lirait une langue... longue deça. »

Ici, la propriétaire de feu Jacquot fit un geste indicatif qui donnait à penser que le perroquet avait une langue d'un demi-mètre, ce qui est invraisemblable.

Là-dessus, Dumas, très-soulagé de voir que son forfait était enseveli dans de profondes ténèbres, se mit à raconter qu'en Amérique les perroquets se cachaient si bien pour mourir, que les perroquets morts y étaient plus recherchés que les perroquets vivants.

Zie voor een parallelle vertelling met dit motief hierboven: Kolonel Bro en zijn ara 
1859

La princesse Flora

De jeugd: papegaaien met witte en zwarte veren

Avec plaisir, monsieur. - Ah! mon cher ange, tu n'as pas idée à quel point ces perroquets à plumes blanches et noires m'ont ennuyée ! Est-ce que tu ne crois pas que toute cette jeunesse doive acheter ses phrases en même temps que ses gants? Comme nos anciens dîners à Moscou commençaient toujours par la soupe froide, leur conversation commence toujours par ces spirituelles paroles:- Vous aimez la danse, madame?

1859

Le fils du forçat

De grimassen van parkieten

D'ailleurs, qu'ai-je besoin de toi? Ne suis-je pas un homme, moi ! et un homme qui, quoique vieux, saura se faire respecter et châtier ceux qui l'offensent?... Ah! ah! ah! continua l'ex-portefaix avec une sorte de rire convulsif, qu'ils n'espèrent pas que les simagrées de leur perruche me feront manquer à mes devoirs!

1864

La San Felice

' Cacatois' 

Caracciolo, maître de sa frégate comme un cavalier de son cheval, ordonna de couvrir la Minerve de toile depuis ses basses voiles jusqu'à ses cacatois. François Esposito un des plus habiles et des plus vigoureux matelots, fut envoyé dans les œuvres hautes de la frégate pour déployer la voile de perroquet. Il venait, malgré un roulis assez fort, de s'acquitter de cette manoeuvre à la plus grande satisfaction de son capitaine, lorsqu'un boulet français coupa, à un demi-mètre du mât la vergue sur laquelle ses deux pieds reposaient.

*

Cette modulation n'était pas encore éteinte, que fra Pacifico, sans être le moins du monde embarrassé par sa robe de moine, s'était élancé dans les haubans de tribord, afin de faire face au public, et, avec une agilité qui prouvait que son noviciat de moine ne lui avait rien enlevé de sa dextérité de matelot, atteignait la grande hune, se glissait à travers son ouverture, s'élançait vers la petite hune, puis, sans s'y arrêter, passait de celle-ci sur les barres de perroquet, et, enthousiasmé parles cris d'encouragement qui partaient de tous côtés à la vue d'un moine voltigeant dans les cordages, montait jusqu'aux cacatois, ce qui était plus qu'il n'avait promis, et, sans hésitation, sans retard, se contentant de crier " Que saint François me soit en aide! " s'élançait dans la mer.

*

Le jeune homme, avec la même promptitude qu'il avait mise à monter les escaliers, les descendit, traversa les cours, prit la pente qui conduit au port militaire, se jeta dans une barque, et, malgré le vent et ia pluie, se fit conduire au Van-Guard, qui, ses mâts de perroquet abattus, pour donner moins de prise à la tempête, se tenait à cinq ou six encablures du port militaire, affourché sur ses ancres, environné des autres bâtiments anglais et portugais plaronné.

*

Une rafale d'ouest passa, précurseur du grain dont parlait Henry. - Faites amener les perroquets et serrez le vent. - Votre Seigneurie ne craint point pour la mâture? demanda Henry. - Je crains la côte, voilà tout, répondit Nelson. Henry, de cette voix pleine et sonore du marin qui commande aux vents et aux flots, répéta le commandement, qui s'adressait à la fois aux matelots de quart et au timonier : - Amenez les perroquets! Lofez!

* Il amena ses perroquets, cargua sa misaine et sa grande voile, et tint ses voiles en ralingué. Nelson, la lunette à la main, suivait la manœuvre ordonnée par lui. Il vit les voiles de la Minerve fasier: la brigantine et le foc seuls restèrent pleins, et la frégate perdit les trois quarts de sa vitesse, tandis qu'au contraire Nelson, voyant une espèce d'accalmie dans le temps, fit hisser toutes ses voiles, jusqu'à celles de perroquet.

* Ce n'est point le tonnerre, c'est le Stromboli. Nous allons avoir une saute de vent terrible. Ordonnez d'abattre les perroquets, les petits huniers, la grande voile et la misaine.

* Il remonte jusque Paolo, milord. Pare à hisser les huniers et les perroquets! cria Nelson. Quoique l'ordre étonné les matelots, il fut exécuta avec cette obéissance passive et muette qui est la première qualité des marins, surtout dans les heures de danger.

* En même temps, les mâts plièrent en gémissant et, comme ils n'étaient pas soutenus par les basses voiles, les trois mats de perroquet se brisèrent avec un bruit terrible.

* Savez-vous, milord, lui dit-il, que l'amiral est arrivé ce matin, à huit heures, sans la plus petite avarie. Il faut qu'il soit sorcier, puisque le Van-Guard, quoique commandé par vous, c'est-à-dire par le premier marin du monde, a perdu ses perroquets, sa voile de grand foc et comment dites vous cela?- sa cira... sa civadière.

De papegaai van hertogin Fusco

Fort de cette approbation, Dufresse le signa. Alors, Championnet pria qu'on voulût bien l'écouter un instant, invita Velasco et Nicolino Caracciolo, ces deux hommes politiques qui avaient quarante-trois ans à eux deux, et qui, tandis que les personnages graves s'occupaient de l'éducation des peuples, s'occupaient, eux, de celle du perroquet de la duchesse Fusco, pria, disons-nous, Velasco et Nicolino de faire silence.

(...)

Chacun se tut donc, même Monti, même Cimarosa, même Velasco, même Nicolino, même leur élève, le perroquet de la duchesse.

(...)

* Et, comme il faut toujours que le grotesque se mêle au sublime, au moment où cessait une triple salve d'applaudissements, on entendit une voix rauque et avinée qui criait " Vive la République! mort aux tyrans! " C'était celle du perroquet de la duchesse Fusco, élève, comme nous l'avons dit, de Velasco et de Nicolino, qui faisait honneur à ses maîtres et montrait qu'il avait profité de leurs leçons.

(...) 

En rentrant de cette soirée chez la duchesse Fusco, où les vers de Monti avaient été lus, où le Moniteur parthénopéen avait été fondé et où le perroquet de la duchesse avait, grâce à ses deux professeurs, Velasco et Nicolino, appris à crier " Vive la République! meurent les tyrans!" le général Championnet avait trouvé au palais d'Angri un riche propriétaire de la Basilicate nommé Niccola Addonè.

1867

Histoire de mes bêtes

De eerste verhalen verschenen in 1855 in Le Mousquetaire, andere in 1864 in Nouvelles. Ze werden verzameld in 1867.

Over enige van zijn dieren

J'avais un grand perroquet bleu et rouge appelé Bavât.

J'avais un perroquet vert et jaune appelé papa Everard.

J'avais un chat appelé Mysouff.

Un faisan doré appelé Lucullus.

Enfin, un coq appelé César.

 

Over de aanschaf van een aapje en een papagaai

XIII. Comment je fus séduit par une guenon verte et un ara blue

(...)

Je me promenais donc sur le quai comme Hamlet.

Triste et les bras pendants dans mon rôle et ma vie.

lorsque je vis, à la porte d'un marchand d'animaux, une guenon verte et un ara bleu.

La guenon avait passé sa patte à travers les barreaux de sa cage et m'avait attrapé par le pau de ma redingote.

Le perroquet bleu tournait la tête et me regardait amoureusement avec son œil jaune, dont la prunelle se rétrécissait et se dilatait avec une expression des plus tendres.

Je suis fort accessible à ces sortes de démonstrations, et ceux de mes amis qui disent me connaître le mieux prétendent, pour mon honneur et celui de ma famille, qu’il est bien heureux que je ne sois pas né femme.

Je m'arrêtai donc, serrant, d'une main, la patte de la guenon et grattant, de l'autre, la tète de l'ara, au risque qu'il m'en arrivât autant qu'avec l'ara du colonel Bro. Voir mes Mémoires.

Mais, loin de là, la guenon tira doucement ma main à la portée de sa gueule, passa sa langue à travers les barreaux de sa cage, et me lécha tendrement les doigts.

Le perroquet inclina sa tête jusqu'entre ses deux pattes, ferma à demi et béatement ses yeux, et fit entendre un petit râle de volupté qui ne laissait aucun doute sur la sensation qu'il éprouvait.

— Ah! par ma foi! me dis -je, voilà deux charmants animaux, et, si je ne les soupçonnais pas de valoir la rançon de Duguesclin, je demanderais leur prix.

— Monsieur Dumas, dit le marchand en sortant de sa boutique, vous accommoderai-je de ma guenon et de mon perroquet?

Alle citaten uit Histoire de mes bêtes

Ill.: Adrien Marie

Zie hierboven: Hoe de ara van kolonel Bro aan zijn einde kwam

1867

Histoire de mes bêtes

— Seulement, dit Michel refermant son livre, monsieur sait qu'il ne faudra lui donner ni amandes amères ni persil?

— Les amandes amères, je comprends cela, répondis-je: elles contiennent de l'acide hydrocyanique; mais le persil?

Michel, qui avait laissé son pouce enfermé dans le livre, rouvrit le livre:

« Le persil et les amandes amères, lut-il, sont, pour les perroquets, un poison violent. »

— C'est bien, Michel, je ne l'oublierai pas.

Je l'oubliai si peu, que, quelque temps après, comme on m'apprit que M. Persil était mort subitement, je m'écriai:

— Ah! mon Dieu! il aura peut-être mangé du perroquet? Par bonheur, la nouvelle fut démentie le lendemain.

Alle citaten uit Histoire de mes bêtes

Peterselie en papegaaien - Perroquet et persil

1870 (1873)

Le grand dictionnaire de cuisine

Quelques mots au lecteur

 

Papegaaientongetjes

Héliogabale, cet empereur venu de Syrie, qui entra dans Rome sur un char traîné par des femmes nues, avait un historiographe, rien que pour décrire ses repas. N'avait-il pas raison, puisqu'il n'en fit jamais un qui coûtât moins de soixante marcs d'or, c'est-à-dire cinquante mille francs de notre monnaie? Il se faisait faire des pâtés de langues de paons, de rossignols, de corneilles, de faisans et de perroquets. - Ayant entendu dire qu'il existait en Lydie un oiseau unique, le phénix, il voulait le manger, et promettait deux cents marcs d'or à celui qui le lui apporterait.

Perroquet à la carte

 

1870 (1873)

Le grand dictionnaire de cuisine

Lemma: Carême

 

Doodstraf voor een papegaai en een aap

Et la même année, en Espagne, furent jugés et condamnés à périr au milieu des flammes, comme atteints et convaincus d'hérésie et de blasphème, un perroquet et un singe, appartenant à un Français. Le perroquet pour avoir crié: « Au feu le bref Margot! » et le singe, parce qu'il semblait applaudir par ses sauts et ses gambades. Ces deux grands criminels furent renfermés et brûlés dans une cage de fer, sur laquelle étaient deux écriteaux; l'un portait: Blasphémateur, impie, sacrilège, traître à Dieu et à N. S. P. le pape; et l'autre: Complice de sacrilège par gestes, signes et autres preuves non équivoques.

1870 (1873)

Le grand dictionnaire de cuisine

Lemma: Céphalopode

Anatomische les over de reuzeninktvis...

Les céphalopodes sont des mollusques du plus haut rang. Empruntons les détails qui le concernent à l'excellent livre de M. Meunier : Les grandes pêches. Figurez-vous un sac musculeux, épais, mollasse, visqueux, sphérique chez les uns, cylindrique ou en fuseau chez les autres, et de couleurs changeantes comme le caméléon. Renfermez-y des organes de respiration aquatiques, un appareil circulatoire, un tube digestif, y compris un estomac comparable au gésier des oiseaux. Surmontez ce sac d'une tête ronde, munie de deux gros yeux situés latéralement, entre lesquels débouchera un petit tube représentant non pas un nez, mais l'anus au milieu du visage !. Sur le sommet et au milieu de cette tête, placez une bouche formée d'une lèvre circulaire, armée de deux mâchoires verticales cornées d' un véritable bec de perroquet et garnie à l'intérieur d'une langue hérissée de pointes. Enfin, tout autour de cette bouche, implantez une couronne d'appendices charnus, souples, vigoureux, rétractiles, quelquefois beaucoup plus longs que le corps, et le plus souvent armés à leur face externe de deux rangs de ventouses

(...)

Voulez-vous vous représenter les céphalopodes, rampant, nageant ou saisissant leur proie, renversez l'image qu'a offerte à votre esprit la description qui précède; la bouche redressée verticalement, la tête en bas, les bras étendus, vous donnent le poulpe les calmars et les seiches se tiennent horizontalement. Tous rampent en appliquant sur le sol leurs bras armés de ventouses; c'est de la même façon qu'ils saisissent leur proie, leur étreinte est irrésistible; la victime, enlacée et comme aspirée, a bientôt senti la morsure du redoutable bec de perroquet dont ces longs appendices sont les pourvoyeurs. Il y a des exemples d'hommes morts de ce supplice.

...en hoe ze te vangen

Il se pêche avec une ligne particulière qui s'appelle la palingolle. C'est un bout de ficelle auquel pendent de petits morceaux de drap rouge, ce drap rouge cache des hameçons ; on les fait danser devant les yeux du calmar, qui s'élance après eux et les saisit avec son bec de perroquet.

 

Illustratie uit Victor Meuniers Les grandes pêches

Dr. DeWitt Webb met zijn ' pulpe géant' (1896)

1870 (1873)

Le grand dictionnaire de cuisine

Lemma: Dindon

Gekooide kalkoen

Les Romains professaient une estime particulière pour les dindons: ils les élevaient dans leurs métairies. Comment disparurent-ils? Quelle épidémie les enleva? C'est ce que l'histoire ne nous apprend point. Seulement ils devinrent si rares qu'on finit par les mettre en cage, comme on y met aujourd'hui les perroquets.

1870, 5 december Dumas overlijdt in Puys
1902 Viering honderdste geboortedag van Alexandre Dumas

Bron: www.gallica

2002 Dumas bijgezet in het Panthéon in Parijs

Foto: HPM

Crypte in het Panthéon - foto's HPM