Parijs - 19e eeuw Paul-Armand Silvestre - (1837-1901)  Bibliothèque perroquettique Armand Silvestre

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1837, 18 april

Paul-Armand Silvestre né à Paris. Romancier, poète, conteur, librettiste et critique d'art.

Affiche van Jules Chéret voor het literair-politieke dagblad L'Echo de Paris; Silvestre publiceerde daarin op woensdag en zaterdag. 

1866

À partir de 1866, il publie des recueils de vers. Il figure également dans Le Parnasse contemporain (1869 et 1876).

Comme critique d'art et de théâtre, il collabore activement à des journaux tels que L'Opinion nationale, le Journal officiel, L'Estafette et la Grande Revue de Paris et de Saint-Petersbourg.

En 1879, il entre au Gil Blas et y publie des nouvelles et des contes humoristiques et gaulois.

Bron: Peter Low -Armand Silvestre and His ’Totally Forgotten’ Writings, New Zealand Journal of French Studies, 2003, 24, 1, p. 37-53 
1877, 18 november

Edmond de Goncourt

Journal

 

Dimanche 18 novembre

Aujourd'hui, Popelin vient me voir. Il me dit que la Princesse est toute bouleversée. Ces jours-ci, Maria, la femme de Charles Blanc, a demandé à voir la Princesse et l'a suppliée de quitter Saint-Gratien, de quitter la France, lui parlant de propos terribles qui se tenaient contre elle. (…)

Popelin s'en va. Le petit Flameng le remplace et la conversation va naturellement au ménage Charles Blanc. Il me peint cet intérieur, avec les deux perroquets saluant le visiteur de foutu cochon ! Puis c'est la chambre jaune de Maria, où avachie dans un fauteuil, de grands chiens sous ses jupes, il me la montre lui détaillant les nombreuses queues qu'elle à faites à son mari, en s'excusant par cette phrase : « C'est embêtant, il sue tout de suite... », et revenant toujours à Silvestre, l'homme qu'elle aime, l'homme qui lui a donné des coups de couteau. Et à ce resouvenir, la voilà se retroussant et rabattant d'abord un bas de soie, puis un bas de laine, puis enfin une chaussette de laine, et lui faisant toucher les cicatrices qui la font si heureuse...

1881

Les farces de mon ami Jacques

Ci-gît Jaquot

Waarin onze verteller beschrijft hoe hij op zekere dag getuige was van een bijzonder begrafenisritueel op de dodenakker van Montparnasse in Parijs. En hoe hij ontdekt dat een barones haar papegaai, een kakatoe, bijzet in het graf van een zekere Jaquot. Waarna door een toeval de erfgenamen van voornoemde Jaquot het door de barones vernieuwde grafschrift lezen. En wat daar van kwam.

Bibliothèque Armand Silvestre #1 - Volledig verhaal Ci-gît Jaquot - Histoire complète
1882, 14 juli

Edmond de Goncourt

Journal

Die novellenschrijver van de stront en de scheten

"...Armand Silvestre, ce novelliere de la merde et des pets..."

 

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1882, 30 november

Edmond de Goncourt

Journal

 

Jeudi 30 novembre

Toute la soirée chez Daudet.

Banville est l'extraordinaire comédien de la conversation que l'on connaît, avec ses ironies bouffonnes, ses antithèses baroques, ses définitions saugrenues, son comique artistement paillasse. Il nous parle de Bornier, auquel Mme Scribe a donné la mission de corriger les fautes dans les oeuvres de son mari et qui met ses grosses bêtes de fautes à lui à la place des fautes ingénues du vaudevilliste. Il nous parle de la vie sensuelle et désopilante de Silvestre au milieu de ses trente-six ménages.

1882

Le péché d'Ève

Il obéit, Eve s'étant machinalement remise au piano.

Ah mes amis, quel spectacle! Ombre de Meyerbeer, voile-toi! Quel Raoul et quelle Valentine! Eve échevelée était belle encore dans le désordre de sa toilette et laissant des larmes de rage mouiller sa poitrine nue. Mais un homme en chemise est toujours parfaitement ridicule. Vrai, ce pauvre colonel en bannière était irrésistible. La perruche de la marquise en faillit perdre la rate. Le « Oui, tu l'as dit » fut particulièrement hilarant. Jamais profanation d'un chef-d'œuvre ne fut plus complète.

 

1882

Les mémoires d'un galopin; suivis de Petite histoire naturelle

La Chaste Lucrèce :

Bien qu'ayant huit ans, pour le moins, de plus que moi, mon cousin Adhémar venait prendre, en ma compagnie, durant les vacances, les leçons de maître Pacot. Il avait eu, en effet, l'honneur d'être déjà refusé cinq fois son baccalauréat, ce qui ne prouve pas qu'il en sût beaucoup moins que ceux qui le passaient avec succès. Seulement, ce moins-là, il le savait plus mal, ses qualités étant plutôt celles d'un singe que d'un perroquet.

Foto: Nadar - Tweede van links: Armand Silvestre

1882

Petite histoire naturelle - Le Perroquet sans le savoir

Le Perroquet sans le savoir  

Over de prettige relatie van een jongedame met een begaafde papegaai, ruw verstoord door haar huwelijk met een eersteklas koekenbakker. Hoe de jongedame voorkomt dat haar geliefde vogel gedood en opgezet zal worden, en de koekenbakker niet kan voorkomen dat zijn vrouw een echte minnaar neemt. En hoe die minnaar een papegaai werd, zonder het te weten...

Bibliothèque Armand Silvestre #2 - Le perroquet sans le savoir
1882

Petite histoire naturelle - Paroles d'Amour

Paroles d'Amour

Hoe een optimistische zeeman in de veronderstelling verkeert dat zijn echtgenote hem trouw zal blijven als hij langer dan twee maanden van huis is. En waarom hij abusievelijk van mening is dat zijn papegaai hem waardig kan vervangen tijdens zijn afwezigheid. Waarna zal blijken dat de onderhorige papegaai niets kwalijk genomen kan worden, omdat het hard regende toen de zeeman op zekere avond onverwacht thuiskwam...

Bibliothèque Armand Silvestre #3 - Paroles d'Amour
1882

Petite histoire naturelle - Le Rêve de Toby

Papegaai praat niet alleen in zijn slaap maar ook in de Tweede Kamer

Le rêve de l'autre Toby, du Toby à quatre pattes, je vais vous le dire à son tour, car les animaux ont, comme nous, des sommeils paresseux traversés par des visions singulières. Leurs yeux se ferment aussi sur de fantastiques paysages et leurs désirs errent, sous leur front alourdi, en vivantes images, prenant des formes distinctes et des mouvements réels. N'avez-vous jamais entendu aboyer un chien endormi au coin du foyer, à la poursuite d'un lièvre imaginaire?

Les chats se mettent souvent à ronronner, bien que leurs yeux d'or soient clos et qu'aucune main ne caresse leur nuque voluptueuse. J'ai eu un perroquet qui rêvait quelquefois qu'il était à la Chambre. Il interrompait sans qu'on eût parlé.

1883

Histoires belles et honnestes - Bonne Action châtiée

Bonne Action châtiée  

Waarin wij getuige zijn van de lotgevallen van de zeer welbespraakte papegaai Gontran. In het bijzonder over de ziekte die hem trof door menselijk falen, en de dagen die hij dientengevolge moest slijten in de beslotenheid van een uiterst onaangename en onwaardige locatie. Waarna voor Gontran een nieuw en aangenamer leven lijkt aan te breken.

Bibliothèque Armand Silvestre #4 - Bonne action châtiée

 

1883, 28 januari

Guy de Maupassant

Contes divers: La toux

Geliefde vakbroeder en vriend

28 janvier 1883

À Armand Sylvestre

Mon cher confrère et ami,

J'ai un petit conte pour vous, un petit conte anodin. J'espère qu'il vous plaira si j'arrive à le bien dire, aussi bien que celle de qui je le tiens.

La tâche n'est point facile, car mon amie est une femme d'esprit infini et de parole libre. Je n'ai pas les mêmes ressources. Je ne peux, comme elle, donner cette gaieté folle aux choses que je conte; et, réduit à la nécessité de ne pas employer des mots trop caractéristiques, je me déclare impuissant à trouver, comme vous, les délicats synonymes.

Mon amie, qui est en outre une femme de théâtre de grand talent, ne m'a point autorisé à rendre publique son histoire.

Je m'empresse donc de réserver ses droits d'auteur pour le cas où elle voudrait, un jour ou l'autre, écrire elle-même cette aventure. Elle le ferait mieux que moi, je n'en doute pas. Étant plus experte sur le sujet, elle retrouverait en outre mille détails amusants que je ne peux inventer.

Mais voyez dans quel embarras je tombe. Il me faudrait, dès le premier mot, trouver un terme équivalent, et je le voudrais génial. La Toux n'est pas mon affaire. Pour être compris, j'ai besoin au moins d'un commentaire ou d'une périphrase à la façon de l'abbé Delille:

La toux dont il s'agit ne vient point de la gorge.

(...)

Telle est mon histoire, mon cher Silvestre. Pardonnez-moi cette incursion sur votre domaine. Voilà encore un mot impropre. Ce n'est pas « domaine » qu'il faudrait dire. Vous m'amusez si souvent que je n'ai pu résister au désir de me risquer un peu sur vos derrières.

Mais la gloire vous restera de nous avoir ouvert, toute large, cette voie.

Guy de Maupassant

1884

Le falot

Un mauvais cas

Le garde Anselme, habillé de vert comme un académicien ou un perroquet, différant cependant du premier en ce qu'il portait une plaque de cuivre sur la poitrine, et, des seconds, en ce qu'il était encore moins varié dans ses sujets de conversation, faisait sa ronde, béat et souriant.

1885

Joyeusetés galantes; suivies de Laripète citadin

 

Hoe een vrouw leert vuilbekken van een papegaai onder haar raam

 

Joyeusetés galantes

Jamais, monsieur, jamais!

Je crois que peu de femmes, les plus vertueuses en pourraient dire autant.

A son tour, le notaire s'inclina vers l'épaule de Jacques pour n'être entendu que de lui:

– Je ne veux pas vous tromper, Moulinot, si, une fois et à diverses reprises, ma femme a employé un mot malséant.

A mon tour, je ne puis vous croire.

– C'est pourtant vrai. Mais combien elle était excusable! Ce vilain vocable lui avait été appris par un maudit perroquet a qui un maître mal élevé l'avait enseigné. Ce perroquet ne faisait que le répéter toute la journée sous notre fenêtre, et M" Pécouli avait commence par se boucher les oreilles pour ne le plus entendre. Et puis, voyez, comme c'est curieux l'esprit mobile de la femme! Elle avait écouté ensuite avec indifférence cette malpropreté; enfin elle s'était si bien accoutumée à cette petite ordure que, par contagion, elle la murmurait quelquefois elle-même, mais indistinctement encore et sans que je pusse récriminer.

1885

Joyeusetés galantes; suivies de Laripète citadin

Imitatie: mens, aap, papegaai

Laripète citadin

Nous nous crevâmes de rire et, désarmés par cet accès de bonne humeur, nous ne pûmes retenir, nous-mêmes, l'expansion de l'instinct d'imitation qui est au fond de l'homme comme du singe et du perroquet. Ce fut donc une pétarade générale ou je me révélai comme baryton de grand opéra, le major O'Kelvan comme fort ténor, le docteur Métoncula comme baryton Martin, et le baron Trischmark comme Laruette. Un quintette admirable et nourri. Et nous riions! nous riions! nous riions si fort que nous nous mîmes à pleurer comme des veaux.

1887

Leon Bloy: Le Désespéré

(...) Armand Silvestre, l’éternel rapsode du pet, que ses latrinières idylles ont fait adorer des multitudes; (...)

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1888

Propos grivois

 

Horresco referens!  Cela se passait il y a deux jours.

Comme à l'ordinaire, l'innocente créature, qui n'avait pas pour le persil la même horreur que le perroquet, descendait, sous les premiers rayons du soleil, à la buvette, dans l'intention d'y reprendre le cours de ses opérations.

Ik huiver als ik er aan denk

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1888

Fabliaux gaillards - Coco

Coco

Waarin de niet bijzonder begaafde maar niettemin door mevrouw Filosa  buitengewoon geliefde Coco zonder enige aanwijsbare oorzaak plotseling zijn spraak verliest. En waarom en hoe meneer Filosa daarvan tot besluit van eerdere en diepe vernederingen de schuld krijgt. Gevolgd door de wonderbaarlijke genezing van voornoemde Coco, en hoe de heer Filosa daarvan getuigd heeft tijdens een groot diner.

Bibliothèque Armand Silvestre #5 - Coco

1888

Au pays du rire

 

Le pantalon d’ Heloïse

Il était de batiste si fine que les mouchoirs les plus délicats en eussent été jaloux. Mais ce n'est pas sa finesse, mais l'aimable endroit qu'il fréquentait qui m'eût inspiré pour lui ce sentiment mesquin. Un nuage aérien comme ceux du matin, un frisson comme ceux de la mousseline, un brouillard comme ceux du printemps. Il descendait à peine jusqu'au dessus de la jarretière et s'y ébouriffait en flocons de dentelle comme le cou d'un perroquet qu'on taquine. La comtesse – car Héloïse était une comtesse authentique – y avait fait broder, comme au reste de sa lingerie, son chiffre très apparent et surmonté de la couronne à laquelle elle avait droit.

1888

Gauloiseries nouvelles

 

Leerlingen opleiden tot papegaaien van Rousseau

Dialogue des morts

Le philanthrope Misapou est un homme extraordinaire et dont l’utilaire entreprise est encouragée par le conseil municipal. Les enfants ont chez lui tous les aventages de l’ éducation cléricale sans en avoir les inconvénients. J’entends qu’on les bourre de principes absurdes, mais non plus empruntés à la mythologie chrétienne. On ne leur apprend pas les commandements de Dieu, mais la Déclaration des droits de l'homme. Ils ne recitent pas le Bénedicte, mais un fragment de Jean-Jacques avant chaque repas. Sois tranquille, d'ailleurs! Ce n'est pas à leur raison qu'on s'adresse, mais a leur mémoire, de façon à en faire de bons petits perroquets bien dociles à enseigner, comme ceux que confectionnaient les béguines.

1888

Fabliaux gaillards - Justes noces

Eerder verschenen in: Lyon s'amuse 14 avril 1887

Justes noces

Waarin de wat zwijgzame papegaai Hamilcar, geboortig uit Brazilië, na een lang verblijf onder ongunstige en zeer nederige omstandigheden op zee een nieuwe toekomst tegemoet lijkt te gaan, nadat hij als huwelijksgeschenk in bezit is gekomen van de meer dan charmante madame de Belange. En hoe Hamilcars verleden hem parten speelt tijdens de eerste huwelijksnacht van voornoemde dame. 

Bibliothèque Armand Silvestre #6 - Justes noces
1888

Silvestre begint aan zijn kunstkritische beschouwingen 'Le Nu au Salon', die uiteindelijk 4 delen zal omvatten.

Silvestre - schilderij van Armand-Désiré Gautier - Museum voor schone kunsten van Toulouse

1889

Contes à la brune

Tulipes

Derrière les vitres embuées d'un marchand de fleurs, dans un panier ridicule affectant la forme d'un chapeau de bergère, enrubanné et accroché, au mépris du bon sens, à un chevalet de palissandre, un faisceau de ces tulipes précoces qui nous viennent de loin composait un bouquet aux couleurs tentantes et variées. Comme humiliées du décor que leur faisait la bêtise humaine, les fleurs demeuraient fermées, pareilles aux pointes émoussées de lourdes nèches, légèrement inclinées sur leur tige, mais souriantes cependant de l'éclat de leurs tons orientaux et de leur persane splendeur. A peine l'une d'elles montrait-elle son cœur noir comme la langue bavarde des perroquets. Tout autour s'épierait l'or poudreux des mimosas, et au pied, des, roses anémiques languissaient sous les pleurs inutiles de l'arrosoir, compatissamment regardées par l'œil bleu des violettes de Parme et de Toulouse.

1889

La vie populaire: romans, nouvelles, études de moeurs, fantaisies littéraires

 

Aristide

Waarin we kennismaken met de aankomende dichter Aristide en de papegaai Jacquot die Aristides nederige kamer op Montmartre komt binnenvliegen en illusies meebrengt die een aankomende dichter betamen. En waarin al doende door onze schrijver bewezen wordt dat illusies papegaaien zijn.

Bibliothèque Armand Silvestre #22

1890

Qui lira rira

Le faux nez verscheen eerder in: L'Echo de Paris 04/04/1889

Een radeloze dierenarts

Jack

Le docteur regarda à peine la lettre ouverte qu'elle lui tendait, Puis, frappant du pied, il se mit à faire péter les noms de Dieu d'une façon extraordinaire, jurant comme un païen, sacrant comme un renégat, et répétant, les poings furieusement crispées: Mais ça ne finira donc jamais!

La pauvre madame Cassimêlé était à moitié morte de terreur.

- Je vous demande pardon, madame, dît le praticien sur un ton plus calme. Mais vous êtes bien la centième personne depuis un an qui m'arrivez avec une lettre pareille. C'est un sacré fumiste qui les confectionne, les signe impudemment de mon nom et les expédie aussitôt qu'un chat, un chien, un perroquet ou un singe, perdus, sont signalés par la voix des journaux. Si cette odieuse plaisanterie continue, je devrai fermer ma porte et renoncer à l'exercice du Codex. Ah! l'animal! Avec ça que les dames qui adorent leurs animaux sont généralement jolies et jeunes! Ce que le drôle m'a envoyé de sempiterneuses édentées, de vieilles toupies. Monsieur fit madame Cassimêlë sur un ton de dignité offensée.

--  

Le faux nez

Et, cependant, par une étrange fatalité, madame Van den Pétasse, un Rubens vivant, une coulée de lait sous un effeuillement de roses et sous un éparpillement de rayons d'or – non! avouons-le: par un caprice inattendu -, s'en vint au bureau de son époux absent, pour voir s'il n'y aurait pas laissé, par mégarde, traîner quelque menue monnaie. Elle avait sur l'épaule son perroquet favori Perkins; et son petit chat Miaou, un jeune angora délicieux, la suivait, vous entendez bien? la suivait. L'image ne prête ainsi à aucune imagination licencieuse. J'ai si grand'peur de chagriner la pudeur de qui que ce soit!

Brrr.. un coup d'aile maladroit du perroquet disperse l'échafaudage de papiers qui couvrait le nez postiche. Madame Van den Pétasse aperçoit l'objet et, tout de suite, avec sa perspicacité de femme jalouse, devine l'usage que son mari en devait faire le lendemain.

1891

Le nu de Rabelais

J'aime mieux la distinction plus délicate que fit, au siècle dernier, une femme d'esprit, entre l'homme et les autres animaux.

— Pourquoi, lui demandait-on, l'homme fait-il l'amour en toute saison pendant que les bêtes n'aiment qu'à certaines époques de l'année ?

— Parce que ce sont des bêtes, répondit-elle.

Oui bien plutôt j'aimerais voir là la supériorité de l'homme, sur ses compagnons terrestres, ailleurs que dans la faculté de boire du vin. D'autant que nombre de bêtes partagent notre goût pour le jus des treilles, comme on disait au vieux temps. Le perroquet d'abord qui y trouve, d'après un médecin de Molière, l'usage de la parole. (Il est vrai que ce médecin est le médecin malgré lui.) Puis l'âne qui est très friand de vin et dont Zola a raconté épiquement la saoûlerie dans un de ses plus beaux romans.

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1891

Floréal

Le jour baissait rapidement déjà, en effet, et il était temps de rentrer à Paris. Madame Migoulette seule n'était pas de cet avis. Elle trouvait le limonadier très aimable, la campagne chaimante et parlait d'y passer huit jours. On la hissa tout de même dans son carrosse et Eurotas se plaça auprès d'elle, pour lui prolonger les joies innocentes de la nature en lui disant des vers que la grosse dame écoutait en poussant des soupirs à faire tourner un moulin. Avant la fin de ce voyage du retour, elle s'était aperçue que ce n'était plus le limonadier Langlois mais le poète Eurotas qui lui plairait infiniment et comprenait à ravir la détresse de son âme. Ainsi des retours désordonnés de jeunesse montaient à la poitrine et aux lèvres de cette respectable dame. Quand on descendit de voiture, Eurotas très inquiet eut bien soin de disparaître, après lui avoir toutefois galamment offert sa main, sur laquelle madame Migoulette se percha un instant, comme un énorme perroquet.

--

Les vaillantes rimes s'effarouchaient à peine aux mugissements farouches du cuivre. C'était, pour tous ces acteurs improvisés et passionnés, comme une obsession. Les plus consciencieux et aussi les plus plaisants se donnaient un mal infini pour se former de vraies voix de femmes. Cela faisait une musique de jeunes perroquets tout à fait joyeuse.

1891

Le célèbre Cadet-Bitard... - Le perroquet [1]

Le Perroquet

Waarin een gezelschap uit Parijs een bezoek brengt aan de rustieke uitspanning van Madame de Belange en aldaar niet alleen nader kennismaakt met elkaar maar ook met de door Madame de Belange bijzonder geliefde papegaai Cucu. En waarom het gevaarlijk is om na het diner vuurwerk af te steken. 

 

Bibliothèque Armand Silvestre #7 

1892

Contes audacieux - Evaporé

Eerder verschenen in: L'Echo de Paris 22/08/1889

Evaporé

Over de bijzondere uitvinding proefondervindelijk gedaan door een wetenschapper, een bankier, en diens maîtresse Lysca, die zich amuseert met een deurwaarder. Hoe de deurwaarder hals over kop het bed van de schone Lysca verlaat, vervolgens geplaagd wordt door hevige papegaaiengeluiden in zijn buik, en hoe een en ander zowel de deurwaarder als de bankier noodlottig werd. 

Bibliothèque Armand Silvestre #8

1893

 

Histoires abracadabrantes

L'Angélus

Waarin we kennismaken met een nazaat van de roemruchte Vert-Vert, zijnde de papegaai Xavier, en hoe het zo gekomen is dat door de ontsnapping van Xavier uit het klooster alle nonnen Amor hebben vereerd.

Bibliothèque Armand Silvestre #21

1894

Veillées joviales - La gaieté de Jacquot

La gaieté de Jacquot

Over een papegaai die niet van de natuur houdt en zeer zwijgzaam is geworden, maar die niettemin een toekomstvisie heeft op de ontwikkelingen van de letteren...

Bibliothèque Armand Silvestre #9
1894

Veillées joviales - L’Héritage

L’Héritage

Waarin de liefde alles overwint dankzij de dodo van Pamphile, maar alleen nadat diens peetoom getracht heeft deze liefde te verstoren met behulp van papegaai XXX, waarbij men zich kan afvragen wat de doorslag gaf

Bibliothèque Armand Silvestre #10

1894

Fantaisies galantes - Le malaisé

Le malaisé

Waarin we kennis maken met de lieftallige en altoos hulpvaardige marquise de Birettes en de ondankbare lomperik die haar echtgenoot is. En hoe de papegaai Gustave eraan bijdraagt dat de lompe echtgenoot op zijn wenken bediend wordt.

Bibliothèque Armand Silvestre #11

1895

Histoires gaies - Empaillé

Empaillé

Waarin onze verteller zich enigszins herhaalt door zich opnieuw te bedienen van het motief van 'de papegaai als minnaar' en de daaruit volgende jaloezie van de uiterst domme echtgenoot. Voor de eerdere variant zie het verhaal Le Perroquet sans le savoir

Bibliothèque Armand Silvestre #12

1895

Nouvelles gaudrioles - Miousic

Miousic

Waarin onze verteller zich nogmaals bedient van het motief van de jaloerse echtgenoot die van zijn vrouw eist dat ze haar papegaai laat opzetten, en wel omdat deze papegaai niet alleen een vocaal wonder is maar ook anderszins in staat is indrukwekkende geluiden voort te brengen. En hoe een copieuze maaltijd van cassoulet uit Castelnaudary bijna roet in het eten dreigde te gooien.

Bibliothèque Armand Silvestre #13
1895

Nouvelles gaudrioles - Pistache

Pistache

Waarin de papegaai Pistache door jonggehuwden op huwelijksreis wordt gekocht van de eigenaar van een stationsrestauratie, en hoe het spoorwegvocabulair van Pistache enige ongemakken veroorzaakt.

Bibliothèque Armand Silvestre #14
1895

Nouvelles gaudrioles - Le coucou

Le coucou

Waarin onze auteur zich opnieuw begeeft op het gebied van de verraderlijke driehoek tussen echtgenoten en papegaai, daarbij zowel geholpen als gehinderd door een staande klok.

Bibliothèque Armand Silvestre #15

1896

Récits de belle humeur - Le perroquet [2]

Le perroquet [2]

Waarin de schrijver ons de omstandigheden schildert waaronder het kon gebeuren dat de knappe Ali tijdens de Grandes Manoeuvres verandert van een soldaat in een papegaai, echter niet dan nadat hij gedurende de nacht voorafgaand aan deze metamorfose heeft doorgebracht in het uniform van Venus en de armen van de schone Marie-Anne.

Bibliothèque Armand Silvestre #16

1896

Contes irrévérencieux - Le perroquet [3]

Le perroquet [3]

Waarin de schrijver ons opnieuw meeneemt naar een paradijselijk buitenverblijf met gastvrouw en papegaai, alwaar het gezelschap een uitstekende maaltijd geniet van kreeft en bonen uit Soissons, en hoe de ontsnapping van papegaai Nestor voor een amoureus nagerecht zorgt.

Bibliothèque Armand Silvestre #17

Uit: Contes irrévérencieux

1896

Contes irrévérencieux

Een papegaai met peterselie van marmer

Démocratie

Un marbre fut commandé au sculpteur Michalou qui n’avait jamais eu aucune récompense, mais qui était du département. Il représenta l’illustre Rocantin portant à sa bouche un rameau de laurier qui ressemblait à une branche de persil. Et il souriait débonnairement à la postérité, comme pour dire: « Vous voyez que, malgré mon habit vert, mon nez crochu et mon air suffisant, je ne suis pas comme tout le monde le pourrait croire, un perroquet. »

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1896, augustus

Alfred Jarry over Armand Silvestre

Beste Heer, beste meester

1896, août

« Quant à Silvestre, il attend, paraît-il, à être plus près de la représentation, ce qui n'en vaudra que mieux. »

 

Ce passage atteste que Silvestre avait déjà été pressenti par Jarry et que celui-ci était alors en relations indirectes avec lui - nous ignorons par l'intermédiaire de qui. Il est cependant assez probable que l'auteur des Merveilleux récits de l'amiral Lekelpudubec avait reçu de Jarry un exemplaire d'Ubu Roi, dans l'édition donnée par le Mercure en juin 1896. On verra un peu plus loin, par le début de la lettre de Jarry à Silvestre que nous reproduisons, que tout indique que celui-ci eut l'occasion de parler de la pièce dans un article de journal; malheureusement, cet article ne semble pas avoir été retrouvé. Tout au moins ne l'avons-nous pas vu signalé dans les nombreux ouvrages critiques que nous avons consultés à ce sujet. Ce qui est certain, c'est que Jarry en garda quelque reconnaissance à Silvestre, même s'il ne la lui manifesta pas immédiatement. Ce n'est en effet que le 17 novembre 1896 qu'il lui adressa la lettre suivante, un petit bleu resté inédit:

 

[C.P. Paris 17. 11. 1896]

[sur le côté de l'adresse:]

Urgent (Service des Phynances)

[verso:]

 

Monsieur et Cher Maître,

Je ne vous ai pas encore remercié de votre bienveillance envers M. Ubu.

Je me propose de vous envoyer un portrait en couleurs de ce bonhomme, lequel servira probablement de programme au spectacle de l'Œuvre.

Je serais très heureux s'il m'était possible d'avoir bientôt un entretien avec vous, désirant votre avis sur la mise en scène et les rôles. Et je crois qu'avec votre recommandation je pourrais décider Dailly à jouer Ubu.

J'ai pensé aussi à Footit dans Bordure car la scène se passant en Pologne, il est urgent qu'il ait l'accent anglais.

Il y aura un orchestre notable pour couvrir le tapage, s'il s'en fait dans la salle.

Croyez-moi votre bien cordialement dévoué. Et bien sincèrement merci encore.

 

42, Bd St Germain

A. Jarry

 

La scène que vous avez bien voulu citer d'Achras sera jouée au Chat Noir.

Alfred Jarry schrijft aan Lugné-Poe,  m.b.t. de uitvoering van Ubu Roi, in december 1896. Jarry probeert een représentation des notabilités littéraires te organiseren, en daarbij denkt hij met name aan Henry Bauër, Octave Mirbeau, Victorien Sardou en Armand Silvestre.

Bron: Jean-Paul Goujon: Une lettre inédite d'Alfred Jarry à Armand Silvestre

Societé des amis d”Alfred Jarry, L'Étoile-Absinthe, 1995, pag. 5 e.v.

 

1897

Tijdschrift La Semaine joyeuse - Asdrubal

Eerder verschenen in: La vie populaire: romans, nouvelles, études de moeurs, fantaisies littéraires (1888)

Asdrubal

Waarin de schrijver ons voorstelt aan een oude dame en haar ruw gebekte papegaai, alsmede aan haar buurman die hoge verwachtingen heeft van de erfenis die hem te wachten staat en daarom niet schroomt de rol van de papegaai over te nemen. Tot het bittere einde.

Bibliothèque Armand Silvestre #18
1897

Tijdschrift La Semaine joyeuse

Een onuitstaanbare papegaai

Une dette sacrée

Le général achevait sa trente-deuxième patience du jour quand, dans le salon plein d'ennui, où, près de sa belle-mère profondément troublée, mademoiselle Iphigénie causait avec un insupportable perroquet, on annonça M. Jacques Moulinot. En même temps, Jacques entra.

A son nom, le vieux guerrier se leva plein d'un empressement affectueux; mais à sa vue, la pauvre générale faillit tomber à la renverse. Mademoiselle Iphigénie, elle, ne quitta pas son oiseau. M. de Pont-Vallier étreignit sur sa poitrine le fils de son ancien compagnon d'armes, tandis qu'Aline se passait la main sur le front, comme pour en chasser une vision folle. A peine dégagé de cet embrassement

flatteur, Jacques prit la parole avec une fermeté au-dessus de tous les éloges:

« Général, dit-il, j'ai été militaire aussi, et si vous le voulez bien, nous mènerons les choses rondement. J'ai quarante mille livres de rentes honorablement gagnées; je suis jeune encore et très aimant. J'ai fait énormément de sottises, mais je suis résolu à n'en plus faire. Le moment psycholgique d'être un mari excellent est donc venu pour moi. C'est également, depuis quinze ans déjà, l'opinion de ma mère et de ma sœur, Je vous dois d'ailleurs un aveu qui soulagera ma loyauté. J'ai avoué tout à l'heure mes sentiments à mademoiselle votre fille, qui m'a paru les accueillir avec une retenue toute naturelle chez une jeune personne bien élevée, mais bienveillante au fond. Il ne me reste donc plus qu'à vous demander officiellement sa main. »

Et d'un pas rapide, Jacques alla prendre la main de la générale qui tombait positivement des nues.

- La main de ma femme! hurla le général exaspéré.

Et il ajouta, montrant la porte à Jacques, d'un geste furieux

- Sortez d'ici, polisson!

Silvestre, gefotografeerd door Nadar

1897

Tijdschrift La Semaine joyeuse - Le Moustiquaire

Le Moustiquaire

Waarin de schrijver ons laat kennismaken met een dame van de degelijke oude Molière-stempel en de daarmee verbonden rituelen, uitgevoerd in het gezelschap van haar aap en haar papegaai, en wat dat voor gevolgen had in een eerstehuwelijksnacht.

Bibliothèque Armand Silvestre #19
1897

Tijdschrift La Semaine joyeuse - Le Moustiquaire

Yeddo chez soi:

- Vous n'êtes vraiment pas malignes, mesdames, dit Mimi, qui passait pour avoir de l'esprit comme un singe, partout où nul ne sait ce que c'est que l'esprit.

Et elle continua:

- C'est certainement notre mystificateur qui est déguisé en Japonais, fait semblant de baragouiner en français et s'est fait annoncer sous le nom de Tirlapatakoko (ce que je ne l'engagerais pas à faire à mon perroquet). Je l'ai parfaitement reconnu.

Et toutes reprirent, en chœur, Andréa, Constance, Cochonnette, etc., etc., etc.

C'est évidemment lui.

- Le vrai Tirlapatakoko, le célèbre mathématicien de Yeddo, rentrait justement, après avoir été humer un xérès au buffet. Il rentrait, le sourire aux lèvres, en pacha qui retrouve son harem.

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Le saint-fiacre:

Le nouveau curé, l'abbé Bridouille, fougueux en diable, avait fomenté, dans l'ombre de la sacristie, ce projet d'insurrection. Il faut convenir, d'ailleurs, que l'opinion publique était absolument pour lui. Qui ne regrette, en effet, sauf quelques cacatoës de la démocratie, démodés depuis longtemps, - car les perroquets vivent vieux mais deviennent insupportables dans leur vieillesse -, qui ne regrette, dis-je, le beau et innocent spectacle de ces cérémonies en plein vent qui laissaient sur nos chemins des pétales de fleurs et une douce odeur d'encens? C'était un peu de musique lointaine et pénétrante jetée parmi la cacophonie des intérêts hurleurs dont le bon sens français est actuellement assourdi.

1898

Histoires gauloises - Jack

Jack

Waarin de heer Antoine Minaret, hoofdcommies der indirecte belastingen, uit voorzorg een papegaai koopt voor zijn echtgenote, welke -- dat wil zeggen de papegaai -- zeer welbespraakt is, maar slechts één naam kent, en dat is niet Antoine.

Bibliothèque Armand Silvestre #20

1898

Histoires gauloises

Le ‘un’

Je suis superstitieux, et chacune des dates que je me fixe tout d'abord, au caprice du calendrier, me rappelle quelque souvenir fâcheux. Ce que c'est que d'avoir déjà beaucoup vécu. A celle-ci, j'ai eu une indigestion dans une famille où je tenais à plaire; à celle-là, j'ai dû echanger mes idées avec Mariéton. 0 marché de dupes! A cette autre, j'ai perdu un chien que j'aimais beaucoup. A cette autre encore, j'ai été miraculeusement trompé par une jeunesse en qui je croyais. Tout cela recule ma réception. Puis le temps d'apprendre à mon perroquet à parler plus encore comme M. Pingrard. Je finis cependant par découvrir un jour dans l'année où je n'avais commis aucune maladresse, perdu aucune bête aimée, rencontré aucun fâcheux ni été traité on Ménélas.

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Oh! cette séance! un silence! On aurait entendu voler un huissier. Je suis très ému, j'en conviens. Il me semble innombrable comme auditore, bien que n’ayant délivre de cartes d'entrée qu'a de très rares amis, - je dirais même à un très rare ami: Moi. Est-ce que mon perroquet Pingard se serait laissé graisser la patte? J'ai cependant recommandé expressément qu'on ne lui donnât jamais d'os de côtolette.

1898

Alfred Jarry

Jarry plaatst Silvestre op de verzendlijst van zijn L'Amour en Visite

Liste publiée par Maurice Saillet dans le n° 8-9 des Cahiers du Collège de 'Pataphysique’.

1899

Paul Acker: Humour et Humoristes

De begrafenis van de Heer Armand Silvestre

 

L’enterrement de M. Armand Silvestre

Ce fut un bel enterrement. M. Hepp, le matin même, avait tressé, dans sa Quotidienne, une tendre guirlande funéraire en l’honneur du mort, et M. Henry Fouquier avait sorti de sa mémoire quelques souvenirs du jeune âge.

A travers les rues ensoleillées, le char s'en allait, suivi de commis-voyageurs ventrus, d'égoutiers peu lavés, de trottins anémiés, de collégiens aux yeux battus, et tous les pétomanes de France jouaient une marche sentimentale. Une voiture de la compagnie Richer pliait sous le poids des couronnes.

C'était aussi la vieille gaieté gauloise que l’ on menait au champ du repos.

Et quand le cortège atteignit le Père-La- chaise, les mouchoirs s'imbibèrent de pleurs, des soupirs se mêlèrent à des sanglots, et M. Crozier, s'avançant vers la tombe, prononça au nom du gouvernement ces quelques mots :

 

« Maître,

(...) Hélas! qui le remplacera? M. Silvestre appartenait à cette forte race d'hommes qui, après dîner, entre la fine Champagne et le cigare, déboutonnent leurs gilets pour rire avec plus d'éclat au récit de farces odorantes. Il était le dernier de ces auteurs joyeux dont les œuvres s'intitulent Contes grassouillets, Contes irrévérencieux, Contes inconvenants, Desserts gaulois. Il représentait enfin cette vieille gaieté française dont l’ inépuisable verve s'exerce sur les effluves prlntanières, les derrières champs, les pétarades et les parfums des gaz humains. C’ était là son bien, son champ de labour, et il le tournait, le retournait avec une infatigable ardeur et une prodigieuse fécondité. (..)

» Et maintenant, vous n'êtes plus, ô maître.(...): Adieu pornologie, scatologie, gynécologie... ils restent désormais sans littérature, car ça n'est pas M. Bourget, M. Loti ou M. Theuriet qui vous remplaceront auprès d'eux, et ça n'est pas moi non plus, ni le poète des hortensias bleus... Ah!»

 

1901

Les Sept péchés capitaux. La luxure

 

La luxure:

Un mot encore: elle adorait les toilettes tapageuses de couleur et n'avait pas sa pareille pour donner, quand elle surgissait, l'impression d'un gros perroquet aux ailes diaprées, s'abattant sur le rebord d'une fenêtre. Elle portait, d'ailleurs, avec une fierté sans mélange, le haulme professionnel et possédait les plus belles pierreries du quartier, à cela près qu'elles étaient toutes lausses.

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« Son front est pur; ses sourcils bien arqués sont deux croissants; légèrement agités par l'émotion ils l'emportent sur l'arc de Kama. »

« Ses yeux bien fendus sont brillants, doux et timides comme ceux de la gazelle et rouges aux coins. Aussi noirs que la nuit au fond de leurs orbites, leurs prunelles étincellent comme des étoiles dans un ciel sombre. Ses cils longs et soyeux donnent à ses regards une douceur qui fascine.

« Son nez pareil au bouton du Sezame est droit, puis s'arrondit comme un bec de perroquet.

« Ses lèvres voluptueuses sont roses comme un bouton de fleur qui s'épanouit, ou rouges comme les fruits du bimba et le corail.

« Son cou rond et poli ressemble à une tour d'or pur.

Silvestre door Nadar gefotografeerd.

1901, 19 februari Armand Silvestre overlijdt in Toulouse.
 

Gedenkteken Silvestre in Toulouse

 

Standbeeld ten voeten uit in het museum voor schone kunsten van Toulouse - beeldhouwer: Théodore-Auguste-Louis Rivière

 

Gedenkteken voor Silvestre in Parijs. Het is HPM niet duidelijk of deze gedenkzuil nog bestaat. Inlichtingen zijn welkom.